Les appels à l'action (CTA) sont des éléments clés dans le parcours client. Que ce soit pour un achat, une inscription ou un téléchargement, les CTA incitent les utilisateurs à prendre une action précise. En e-commerce, un CTA optimisé peut faire toute la différence entre un simple visiteur et un client converti. Pourtant, les e-commerçants sous-estiment parfois l’importance de ces petits boutons.
C’est ici que les A/B tests entrent en jeu. Un A/B test vous permet de tester différentes versions de vos CTA afin de déterminer laquelle génère le plus de conversions. En mesurant l’impact de chaque changement, vous pouvez améliorer de manière continue l’efficacité de votre site. Dans cet article, nous vous guidons sur la manière de concevoir et d'exécuter des A/B tests pour vos CTA, tout en augmentant vos taux de conversion.
Qu'est-ce qu'un A/B test ?
Un A/B test est une méthode qui consiste à comparer deux versions d'un même élément pour mesurer leur performance. Appliqué à un CTA, cela signifie tester deux boutons différents (par exemple, un bouton "Acheter maintenant" versus un bouton "Ajouter au panier") pour voir lequel incite davantage à l'action. La version qui génère le plus de clics est considérée comme la plus performante.
L'objectif des A/B tests est d'optimiser chaque étape du parcours utilisateur en identifiant les éléments qui convertissent le mieux. Il est essentiel de noter que les A/B tests doivent être menés de manière scientifique, avec une hypothèse claire, un seul changement à la fois, et une période de test suffisamment longue pour obtenir des résultats significatifs.
Pourquoi tester vos CTA ?
Les CTA sont des éléments décisifs pour l'engagement des utilisateurs. Ils dirigent les visiteurs vers une action spécifique, qu'il s'agisse d'un achat, d'une inscription ou du téléchargement d'une ressource. Un CTA mal conçu ou peu engageant peut entraîner des abandons de panier ou des actions manquées, tandis qu’un CTA efficace améliore la conversion et maximise les revenus.
Impact des CTA sur les conversions
Une étude révèle que les entreprises qui optimisent leurs CTA à travers des tests augmentent leurs paniers moyens de 30%. Pourtant, de nombreuses marques ne testent pas suffisamment leurs CTA, laissant ainsi de grandes opportunités d'amélioration sur la table.
Les éléments clés à tester sur un CTA
Il est possible d’ajuster plusieurs éléments sur un CTA pour en mesurer l’impact via un A/B test. Voici les principaux aspects que vous pouvez tester pour améliorer vos conversions :
1. Le texte du CTA
Le texte du CTA est probablement l’élément le plus important à tester. Un simple changement dans la formulation peut avoir un impact majeur sur la décision d’un utilisateur. Des termes comme "Acheter maintenant", "Obtenez votre offre" ou "Inscrivez-vous gratuitement" peuvent générer des résultats très différents. Il est important de s'adresser directement au besoin de l'utilisateur pour maximiser l'engagement.
- Exemple : Un A/B test entre un bouton "Téléchargez notre guide" et un bouton "Recevez votre guide gratuit" peut vous révéler laquelle des deux versions est la plus incitative.
2. La couleur du CTA
Les couleurs jouent un rôle majeur dans l'attraction des utilisateurs. Un bouton qui ressort clairement de la page capte plus facilement l'attention. Les A/B tests vous permettent de tester différentes couleurs et de voir laquelle génère le plus de clics.
- Exemple : Un A/B test entre un bouton vert et un bouton rouge peut montrer des différences surprenantes selon le design global de la page et la perception des utilisateurs.
3. La taille du bouton
La taille du bouton peut aussi influencer la manière dont il est perçu. Un bouton trop petit peut passer inaperçu, tandis qu’un bouton trop grand peut paraître agressif. Trouver la taille idéale est donc crucial. Testez différents formats pour voir lequel attire le plus de clics sans perturber l'expérience utilisateur.
4. La position du CTA
L'emplacement d'un CTA sur une page a également un impact sur son efficacité. Un bouton placé au début d'une page versus à la fin peut avoir un taux de conversion différent. Testez différentes positions pour voir où les utilisateurs sont les plus enclins à cliquer.
- Exemple : Un bouton placé sous un descriptif produit pourrait générer plus de conversions qu’un bouton placé en haut de page.
Comment mettre en place un A/B test efficace
Pour réussir vos A/B tests sur les CTA, vous devez suivre une méthodologie rigoureuse. Voici les étapes clés pour concevoir un A/B test efficace :
1. Formuler une hypothèse claire
Avant de lancer un test, il est important de formuler une hypothèse précise. Par exemple, vous pouvez supposer que changer la couleur du bouton en rouge augmentera les conversions car il attire plus l’attention. Votre hypothèse servira de base pour mesurer les résultats du test.
2. Modifier un seul élément à la fois
Pour obtenir des résultats clairs et fiables, ne testez qu’un seul élément à la fois. Si vous changez à la fois la couleur et le texte du CTA, vous ne saurez pas quel changement a eu l’impact sur la conversion. Testez chaque élément séparément pour affiner vos conclusions.
3. Utiliser un outil de test A/B
Il existe de nombreux outils pour faciliter la mise en place d’un A/B test. Des plateformes comme Optimizely ou VWO vous permettent de créer des tests, d’analyser les résultats, et de tirer des conclusions basées sur des données.
4. Analyser les résultats avec précision
Une fois le test terminé, analysez les résultats de manière approfondie. Observez les données quantitatives (taux de clics, conversions) mais aussi qualitatives (temps passé sur la page, comportement utilisateur). Assurez-vous que vos résultats sont statistiquement significatifs avant de prendre une décision.
5. Optimiser et réitérer
Le processus d’optimisation est continu. Une fois qu’un A/B test a révélé une version gagnante, continuez à tester de nouveaux éléments pour améliorer encore les conversions. L’objectif est de rendre chaque aspect de votre CTA de plus en plus performant.
Conclusion : le pouvoir des A/B tests pour améliorer vos CTA
Optimiser vos CTA grâce à des A/B tests est une méthode puissante pour augmenter vos taux de conversion. En testant des éléments comme le texte, la couleur, la taille ou la position, vous pouvez découvrir ce qui fonctionne le mieux pour votre audience et ainsi maximiser l’impact de vos boutons d’appel à l’action.
L’optimisation ne s’arrête jamais. Une fois que vous avez trouvé une version gagnante, continuez à tester et à affiner vos CTA pour qu'ils soient toujours plus efficaces. Avec les bonnes données et un processus rigoureux, chaque modification que vous apportez peut vous rapprocher de conversions encore plus élevées.
Plus d'articles
Taux de conversion mobile : comment l'optimiser ?
“L’achat sur téléphone, c’est le futur”. Il y a 5 ans, nous ne vous aurions pas contredit, mais aujourd’hui, nous vous disons que la révolution mobile se passe maintenant !
En effet, la rumeur court qu’il y a plus de téléphones portables sur cette planète que de brosses à dents ! De source plus fiable, nous pouvons affirmer que 58.99% du trafic Internet se faisait sur téléphone à la fin 2022. Un chiffre impressionnant, qui donne clairement envie de mettre les chances de son côté lorsqu’on en vient au shopping sur mobile.
Même si le taux de conversion de ce dernier ne cesse d’augmenter (3,5% tandis que celui sur ordinateur s’élève à 3,9%), il ne se révèle pas encore optimal. Sur mobile, les utilisateurs peuvent expérimenter maintes frustrations : temps de chargement du site trop long, menu trop compliqué… Que faut-il donc éviter pour augmenter son taux de conversion mobile ? Suivez-le guide !
1. Opter pour un site mobile responsive et un design adapté
Un conseil qui peut paraître évident mais qui n’est pourtant pas encore appliqué sur l’ensemble de la Toile : aujourd’hui, c’est près de 23.83% du meilleur million des sites web qui ne sont pas mobile friendly.
Sur téléphone, on est facilement distrait : messages, notifications… Faire rester l’utilisateur sur son site constitue donc une tâche particulièrement fastidieuse.
Pour être mobile responsive, il faut se concentrer sur deux aspects :
- Une navigation fluide et rapide.
- Des contenus qui s’adaptent à la taille des plus petits écrans.
En ce qui concerne la navigation, faites en sorte de proposer un menu clair qui met en avant vos produits, sans trop entrer dans le détail. Mettons que vous êtes une marque de vêtements et que vous proposez à la fois des t-shirts à manches courtes, à manches longues, sans manche et enfin avec différentes encolures. Vous n’allez pas détailler toutes ces catégories dans le menu : cela rendrait le tout indigeste et peu clair pour votre utilisateur. Préférez plutôt une section “top”, où vous grouperez à la fois les chemises, les hauts de soirée, les t-shirts… À l’utilisateur de filtrer s’il cherche un produit spécifique !
Un autre point à considérer est le fait qu’il n’est pas toujours agréable de remplir un formulaire depuis un smartphone : l’option remplissage automatique est un bon allié, il permettra à votre utilisateur d’aller plus vite.
Afin d’être encore plus mobile friendly, nous vous suggérons également d’agrandir vos CTA (Call-To-Action). S’ils sont plus petits en version desktop, c’est qu’il est davantage facile de cliquer à l’aide d’une souris ou d’un curseur. Sur smartphone, avec les doigts, c’est une autre affaire…
Une autre règle d’or consiste à se cantonner à 1 CTA par page, histoire de ne pas trop troubler les messages pour l’utilisateur.
2. Mettre en évidence les boutons d’achat pour optimiser votre taux de conversion mobile
Pour rebondir sur les CTA, parlons boutons d’achat : “Ajouter au panier”, “Acheter maintenant”... Sur mobile, on a tendance à scroller, encore et encore. Prenons le cas d’un potentiel client qui clique sur un produit. Intéressé, il lit le descriptif, scroll et au moment où il est certain de bien vouloir l’acheter, le bouton pour n’est plus à sa portée ! Agacé, il décidera sûrement de lâcher l’affaire !
Pour éviter ce cas de figure, optez donc pour un bouton sticky, c'est-à-dire qui reste visible peu importe à quel niveau de la page se trouve l’utilisateur.
3. Réduire le temps de chargement des pages
L’achat sur mobile s’adresse en général aux profils qui veulent aller vite. Rapidité et simplicité sont deux mots à garder en tête lors de l’optimisation de votre taux de conversion sur mobile. En effet, 0,1 seconde de chargement en moins sur vos pages augmenterait de 8% votre taux de conversion.
Par quoi commencer ?
Assurez-vous d’avoir bien désactivé les fonctionnalités inutilisées de votre CMS. Sur Shopify, qui utilise un système d’applications, plus vous en ajoutez, plus votre site sera long à charger.
Une autre tactique consiste à compresser vos fichiers CSS et JavaScript. Il est possible de faire ça manuellement, même si cela requiert certaines connaissances techniques. Vous pouvez aussi accomplir cette mission en téléchargeant une application telle que Plug in Speed.
4. Faire des recommandations produits on-page
Dans le but de faire ce qu’on appelle de l'up sell/cross-sell. Ainsi, l’utilisateur peut voir ce qui est le plus pertinent compte tenu de l’article qui l’intéresse, sans avoir à explorer le menu, moins “confortable” sur mobile.
5. Faire des campagnes spécifiques pour mobiles
Pour booster votre taux de conversion mobile, tentez de faire des campagnes spécifiques pour ce médium. Votre marque a une application ? Un bon moyen est de proposer une réduction valable sur l’app uniquement, et non sur le site. Avec cette tactique, à vous les téléchargements et le trafic !
6. Raccourcir le tunnel d’achat
Le plus de clic il faut pour accéder à l’étape finale, le moins de chance vous aurez de convertir ! Et c’est là que JUST intervient. Notre ambition ? Réduire drastiquement les étapes du parcours d’achat. Notre bouton magique accompagne le client du début à la fin de son expérience, il peut ainsi ajouter au panier et régler en seulement en 1-clic.
7. Récolter les mails sans être intrusif
Sur téléphone ou sur ordinateur, il faut souvent bien plus d'une session pour faire convertir un visiteur. Un bon moyen d'accélérer le processus est de les ajouter à votre mailing list. Cependant, attention : récolter des adresses e-mails sur mobile peut s'avérer fastidieux !
L'espace d'exploration sur ce médium est limitée en raison de la plus petite taille de l'écran, polluer donc ce dernier avec des pop-ups/formulaires est à proscrire. De plus, depuis 2017, le référencement opéré par Google défavorise les sites contenant des pop-ups. À vous de trouver un moyen non intrusif d'inciter à renseigner de la data ! Un bandeau proposant un discount lors de l'inscription à la newsletter (cf exemple) peut vous permettre de collecter des leads efficacement.
8. Optimiser sa version mobile pour la recherche Google
Savez-vous que c’est la version mobile que Google prend en compte quant au référencement ? Le moteur de recherche indexe les sites et les classe dans les résultats selon le fait qu’ils soient mobile friendly ou non. C’est donnant-donnant : optimiser votre version mobile augmentera votre taux de conversion ET vous fera apparaître dans les premiers résultats de recherche pour… à nouveau augmenter votre trafic et votre taux de conversion !
Salons e-commerce 2023 : les incontournables
Qui dit nouvelle année dit nouveaux salons e-commerce ! L’équipe JUST a mené l’enquête en sondant ses marques et ses compagnies amies. Quels sont les évènements du retail à ne pas manquer en 2023 ? Où échanger avec les marques ou à l’inverse, présenter sa marque ? Ou trouver les meilleurs partenaires pour soutenir et propulser son site eshop on top ? Et enfin ou réseauter (ça fait aussi partie du jeu) ? Découvrez sans plus attendre notre calendrier des événements e-commerce auxquels assister en 2023.
Février
Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute
Ce salon organisé par le Hub Institute n’implique pas moins de 2000 décideurs retail, luxe et fashion. Au programme ? Retour sur année compliquée pour nos commerçants : inflation, crise énergétique, difficulté d’approvisionnement, pénuries, transition durable…
Marques et retailers pourront réfléchir ensemble à des questions telles que la défense du pouvoir d’achat tout en assurant une marge. Ou encore à la révision d’un modèle économique dans une logique de proximité.
👉 Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute - Paris
7 et 8 février 2023 au Palais Brongniart, 75002
9 février en ligne
Prix : à partir de 540€
Mars
Techinnov
Techinnov, c’est le salon qui rassemble chaque année plus de 600 start-ups et entreprises innovantes. Là-bas, on se balade de stand en stand, on écoute les speakers (près de 100 !) animant conférences et tables rondes. Et surtout, on vient à la rencontre d’investisseurs (100 aussi) qui sont là pour soutenir l’écosystème de l’innovation en France.
28 mars 2023 Parc Floral de Paris, 75012
Prix : à partir de 490€
Stratégie client
Stratégie client, c’est le salon de la relation clients. Comment l’améliorer ? Comment simplifier les tâches répétitives et gagner du temps ? Conférence, workshops et rencontre avec les exposants : fidéliser vos clients en leur proposant les meilleures solutions d’accompagnement.
28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015
Prix : gratuit
E-marketing Paris
E-marketing Paris, a.k.a le rendez-vous des professionnels du digital ! Chaque année, le salon réunit en quelques chiffres : 17 000 participants et 317 exposants spécialisés en marketing et stratégie clients. Côté conférences, on retrouve des top profils tels que Kelly Massol, CEO chez Les Secrets de Loly ou encore Cécile Lochard, directrice du développement durable chez Guerlain.
28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015
Prix : gratuit
Avril
Shop! Le salon by Popai
Des exposants spécialisés PLV (Publicité sur le Lieu de Vente) au conseil en digital (marketing, trafic, audience…), en passant par le retail, Shop! semble être le genre d'événements où l’on fait de belles rencontres.
4 au 6 avril 2023, Paris - Portes de Versailles, Pavillon 4, 75015
Prix : gratuit
Go Entrepreneurs
Envie de vous lancer ou de rencontrer des gens comme vous, qui ont osé franchir le pas de l’entrepreneuriat ? Il se pourrait que Go Entrepreneurs soit l’opportunité que vous cherchez ! Vous aurez même peut-être la chance d’y croiser Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français ou Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar.
5 et 6 avril 2023 à la Défense Arena, 92000
Prix : gratuit
Juin
Viva Technology
Viva Technology ou le plus grand événement tech en Europe ! Pour cette septième édition, ce sont près de 91,000 visiteurs et de 2,500 exposants qui sont attendus. Pour exposer ou juste pour jeter un coup d’œil, ce salon est un véritable must pour se faire connaître. Il paraît qu’Emmanuel Macron y aurait déjà fait un speech l’année dernière, mais aussi Jack Ma, fondateur d’Alibaba. Rien que ça !
14 au 17 juin 2023 - Paris Expo Porte de Versailles - 75015
Prix : partir de 145€
Septembre
Maison & Objet
Le salon des marques qui veulent se faire connaître… Décoration, design et art de vivre : chaque année, les marques exposées rencontreraient près de 60 000 acheteurs. En tant que marque ou prestataire pour ces dernières, Maison & Objet est un véritable must pour les commerçants.
7 au 11 septembre 2023 - Parc des Expositions Paris Nord Villepinte, 93420
Prix : inconnu
Paris Retail Week
Paris Retail Week, c’est le salon de la rentrée où tous les acteurs de l’éco-système retail se retrouvent. Conférences, workshops et bien sûr des stands de tous les acteurs innovants de l’industrie. Les mentors pour l’édition de 2023 ? Bastien Valensi, fondateur chez Cabaïa, sur l’e-commerce omnicannal. Ou encore Maud Behaghel, Senior Director of Strategy and Research chez Vinted sur les Marketplaces.
Du 19 au 21 septembre 2023- Paris Expo, Pavillon 4, Porte de Versailles, 75015
Prix : inconnu
Novembre
MIF Expo : Le salon du Made in France
Pour représenter sa marque ou pour prospecter, le salon MIF est un des interatables des salons e-commerce 2023. Mode, déco, gastronomie ou encore enfance, c’est à chaque fois plus de 100 exposants qu'accueille l’évènement. Alors, avez-vous votre badge ?
👉 MIF Expo : Le salon du Made in France
Du 9 au 12 novembre 2023
Porte de Versailles, hall 3, 75015
Prix : inconnu
C'est quoi le social shopping ?
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. On vous en dit plus dans un instant !
Il y a dix ans, on nous aurait parlé de social shopping, on aurait pensé qu’il s’agissait simplement d’une rencontre fortuite avec un copain dans votre magasin préféré. Ou de votre super copine qui vante à la terre entière sa fameuse crème miracle !
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. Instagram et compagnie s’intègrent donc dans votre parcours client. Bref, on ne se contente plus de vendre GRÂCE aux réseaux sociaux mais on vend SUR les réseaux sociaux.
Mais qu’est-ce que vaut exactement le social shopping ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Décryptage.
🤓 Un peu de contexte
Début 2022, c’est près de 4,62 milliards d’utilisateurs actifs qu’on comptait sur les différentes plateformes communautaires. Cela représente presque la moitié de la population mondiale ! Le contexte de la crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’encourager l’usage des réseaux sociaux : les français y passeraient donc quotidiennement près d’1h46.
Les e-commerçants y voient donc là un moyen de multiplier leur chance de vendre. Ces derniers font, et ça depuis un moment, une promotion permanente de leurs produits auprès de leur communauté grâce à des contenus attrayants, un bon storytelling, un branding bien rôdé ou encore du paid et de l’influence. En plus de ça, Instagram, Facebook et TikTok proposent également depuis quelques années de taguer les publications avec des étiquettes redirigeant vers le site des marques. On vous en dit plus dans une minute !
👍 Les avantages du social shopping
À l’heure actuelle, le social shopping est un véritable must pour les e-commerçants. En effet, quoi de mieux que de vendre à un utilisateur sur une plateforme avec laquelle il se sent tout spécialement familier ? De plus, on considère qu’en organique, les e-commerçants s'adressent à une communauté déjà consommatrice de leurs produits ou au moins intéressée (la preuve : les utilisateurs suivent la page de la marque). Le social shopping facilite l’expérience client : pas besoin de parcourir le site en long et en large pour trouver son modèle préféré. C’est plutôt dans le sens inverse, c’est le modèle préféré du client qui vient à lui !
Une des autres spécificités du social shopping est qu’elle encourage les interactions entre les acheteurs : sonder une communauté sur la qualité d’un produit, pouvoir échanger, découvrir… Si l’e-commerce est pratique, facile, l’acheteur se trouve bien souvent seul, face à son écran, tandis que sur les réseaux sociaux, il a un sentiment d’appartenance.
Pour finir, mettre à la vente ses produits sur les réseaux sociaux, c’est multiplier ses canaux de vente donc ses commandes. Un excellent levier gratuit, ou presque, à exploiter pour les jeunes e-commerçants !
👎 Les éventuels points négatifs du social commerce
Avant de lancer votre e-commerce sur les réseaux sociaux, il est important de garder en tête certains aspects : primo, tous les CMS ne sont pas forcément supportés par Instagram et Facebook. Par exemple, PrestaShop ne “matche” pas avec la fonctionnalité shopping de Facebook. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la liste des plateformes compatibles avec l’outil juste ici.
Un autre point qu’il est important de révéler est la méfiance de certains utilisateurs vis-à-vis du social shopping : un sondage mené par MalwareBytes révèle en effet que 95% des interrogés ne font pas confiance aux réseaux sociaux en ce qui concerne leurs données personnelles et bancaires.
Une étude menée par Stackla montre également que l’authenticité des contenus postés par les marques est primordiale pour la majorité des utilisateurs (90%). Cependant, 51% des interrogés révèlent que moins de la moitié des contenus qu’ils aperçoivent sur les réseaux sociaux leur paraît “fausse”. Vous l’aurez compris : choisir de vendre sur ses réseaux sociaux, c’est aussi prendre le risque de se transformer en panneau publicitaire, et pas de la façon la plus finaude. Bref, l’important, c’est de savoir doser !
🛍️ Vendre sur Instagram
Concrètement, ça se passe comment ? Côté utilisateur, le parcours d’achat sur Instagram se déroule de cette façon : il voit sur une publication avec un ou des produits marqués d'une petite étiquette (appelée “tag”). Une fois qu’il clique sur un tag, il est alors redirigé vers la page descriptive du produit, toujours sur Instagram. Sur cette fameuse page figure un bouton “acheter”, qui redirige vers le site web de la marque.
S’il est déjà possible d’acheter et de payer directement sur Instagram aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas en France. “À terme, nous prévoyons de l’étendre aux entreprises situées hors des États-Unis”, explique Meta.
Côté e-commerçant, pour vendre ses produits sur Instagram, la démarche est assez simple : il suffit d’accéder aux paramètres et de cliquer sur "Configurer Instagram Shopping”. La plateforme demandera ensuite d’associer la page Facebook du e-commerçant, ainsi qu’un catalogue de produits accessible via le CMS de ce dernier. Et c’est parti !
Une aubaine à ne pas louper pour les e-commerçants : ce sont près de 130 millions d’internautes qui appuient chaque mois sur des publications Instagram avec des tags de produits !
🤑 Vendre sur Facebook
Parfois un peu mis sur le carreau par les Gen Z car considéré comme “hasbeen”, Facebook est malgré tout un levier d’acquisition à ne pas négliger. Il demeure en effet le réseau social préféré des français : d’après le Digital Report France 2022, mené par We Are Social et Hootsuit, c’est près de 3 utilisateurs d’Internet sur 4 qui ont un compte sur la plateforme.
La création d’une boutique Facebook ressemble à celle d’Instagram : il faut importer son catalogue via son CMS. Pour chacun des articles montrés, il est possible d’ajouter directement sur le réseau des informations telles que le descriptif, la variante du produit, son prix… À nouveau, comme sur Instagram, l’utilisateur sera redirigé vers votre site web afin de passer commande. Aux Etats-Unis, il est déjà possible de passer commande et d’effectuer le paiement directement sur le réseau social. À quand cette option dans l’Hexagone ?
🤔 Vendre sur TikTok
TikTok est un réseau spécialement intéressant pour les e-commerçants. Les moins de 25 ans représentent près de 41% des utilisateurs de la plateforme. Quand on sait que 73% des Gen Z font du shopping en ligne, on se dit que le réseau chinois est une véritable mine d’or ! Etonnamment, TikTok ne propose toujours pas de fonctionnalités e-commerce. Ainsi, sur ce réseau, il faut donc pour l’instant se cantonner aux publicités et opérations d’influence. À voir ce que la suite nous réserve…
📱 Le live shopping, l’avenir du social commerce ?
Késako ? Il s’agit tout simplement du téléachat 2.0. Sur Instagram ou sur d’autres plateformes, il nous vient tout droit de la Chine, où il est très en vogue depuis 2016. Là-bas, ce sont déjà près de 90% des achats B2C qui se font sur mobile et les marques sont encore plus présentes sur les réseaux sociaux qu’en Occident.
Le live shopping consiste à faire une présentation de produits en live : essayages, crash test, démonstration… Les spectateurs peuvent commenter, poser leurs questions en direct et enfin acheter en ligne ce qui leur est montré. Sur les comptes de marque ou via des influenceurs, à quand l’achat directement sur la plateforme ?
Ce qui est certain, c’est que chez JUST, c’est que nous prenons très au sérieux le social shopping et qu’on vous prépare plein de belles surprises dans ce sens. Spoiler alert : on bosse sur une fonctionnalité permettant d’acheter en 1 clic via le live shopping. À dans quelques mois ? En attendant, n'hésitez pas à nous rencontrer !