A/B testing sur la page de paiement : astuces pour réduire les abandons de panier
L'abandon de panier est un problème omniprésent dans le e-commerce. Selon le Baymard Institute, près de 70 % des paniers sont abandonnés avant d'être finalisés Les raisons sont multiples : frais de livraison inattendus, processus de paiement complexe, ou manque de confiance en la sécurité du site. Une des méthodes les plus efficaces pour identifier et résoudre ces problèmes est l'A/B testing, en particulier sur la page de paiement. Cet article explore les meilleures pratiques d'A/B testing sur la page de paiement pour réduire les abandons de panier et améliorer vos taux de conversion.
Qu'est-ce que l'A/B testing ?
L'A/B testing, ou test A/B, est une méthode qui consiste à comparer deux versions d'une page web ou d'un élément spécifique pour déterminer laquelle performe le mieux. En e-commerce, l'A/B testing est un outil précieux pour optimiser différents aspects de l'expérience utilisateur, y compris la page de paiement, qui est souvent la dernière étape critique avant la conversion.
Pourquoi l'A/B testing est essentiel pour la page de paiement
La page de paiement est l'un des éléments les plus importants de votre site e-commerce. Une page de paiement mal optimisée peut entraîner un taux élevé d'abandon de panier, tandis qu'une page de paiement bien conçue peut augmenter vos conversions. L'A/B testing vous permet d'expérimenter avec différents éléments de la page pour voir ce qui fonctionne le mieux et identifier les points de friction qui empêchent les clients de finaliser leurs achats.
Comment mettre en place un A/B testing efficace sur la page de paiement ?
Pour réussir un A/B testing sur la page de paiement, il est crucial de suivre une méthodologie rigoureuse. Voici les étapes clés pour mettre en place un A/B testing efficace sur votre page de paiement :
1. Identifiez les éléments à tester
Avant de commencer un A/B testing, il est important d'identifier quels éléments de la page de paiement vous souhaitez optimiser. Voici quelques exemples d'éléments à tester :
- Champs de formulaire : Réduire le nombre de champs à remplir peut rendre le processus de paiement plus rapide et moins frustrant pour les clients.
- Design et mise en page : Tester différents agencements et designs pour voir lequel est le plus intuitif et facile à naviguer.
- Textes d'appel à l'action (CTA) : Modifier le texte des boutons CTA pour voir lequel incite le plus à l'action.
- Options de paiement : Offrir différentes options de paiement et tester celles qui sont les plus populaires auprès de vos clients.
2. Créez vos variations
Une fois que vous avez identifié les éléments à tester, créez deux versions de la page de paiement : la version A (l'originale) et la version B (la variante). Assurez-vous que la seule différence entre les deux versions soit l'élément que vous testez, afin de pouvoir isoler l'effet de cette variable spécifique sur la performance de la page.
- Outils pour créer des variations : Des outils comme Optimizely vous permettent de créer facilement des variations de vos pages et de lancer des tests A/B sans avoir besoin de compétences en codage.
3. Définissez vos objectifs et vos KPI
Avant de lancer votre test, définissez clairement vos objectifs et les indicateurs de performance clés (KPI) que vous allez suivre. Par exemple, votre objectif peut être de réduire le taux d'abandon de panier, et vos KPI peuvent inclure le taux de conversion, le taux de clic sur le bouton CTA, ou le temps passé sur la page de paiement.
- Pourquoi définir des objectifs est crucial : Définir des objectifs clairs vous permet de mesurer l'efficacité de votre test et de prendre des décisions basées sur des données concrètes.
4. Lancer le test et collecter les données
Une fois que tout est en place, lancez votre test A/B et commencez à collecter des données. Assurez-vous que votre test dure suffisamment longtemps et inclut un nombre suffisant de visiteurs pour obtenir des résultats significatifs.
- Durée du test : En règle générale, il est recommandé de laisser un test en cours pendant au moins deux semaines, ou jusqu'à ce que vous atteigniez un nombre significatif de conversions (généralement quelques centaines).
5. Analysez les résultats
Après avoir collecté suffisamment de données, analysez les résultats pour voir quelle version a obtenu les meilleures performances. Utilisez des outils d'analyse comme Google Analytics ou des outils de statistiques intégrés aux plateformes d'A/B testing pour vérifier vos données.
- Interpréter les résultats : Recherchez des différences statistiquement significatives entre les versions A et B. Si la version B s'est avérée plus performante, vous pouvez implémenter cette modification sur votre site.
Les astuces pour réduire les abandons de panier grâce à l'A/B testing sur la page de paiement
Voici quelques astuces éprouvées pour utiliser l'A/B testing sur la page de paiement et réduire les abandons de panier :
1. Simplifiez le processus de paiement
Un processus de paiement trop long ou complexe est l'une des principales raisons d'abandon de panier. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes configurations de champs de formulaire et réduire le nombre d'étapes nécessaires pour finaliser un achat.
- Exemple d'optimisation : Testez une page de paiement unique contre un processus de paiement en plusieurs étapes pour voir laquelle réduit le mieux les abandons de panier.
2. Affichez les coûts totaux dès le début
Les coûts cachés, tels que les frais de livraison ou les taxes, sont une cause majeure d'abandon de panier. Utilisez l'A/B testing pour tester l'affichage des coûts totaux dès le début du processus de paiement.
- Exemple d'optimisation : Testez une version de la page de paiement qui affiche tous les coûts dès le début contre une version qui ne les affiche qu'à la fin. Voyez laquelle obtient le taux de conversion le plus élevé.
3. Offrez plusieurs options de paiement
Les clients ont des préférences différentes en matière de paiement. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes options de paiement et voir lesquelles sont les plus populaires auprès de vos clients.
- Exemple d'options de paiement : Testez l'ajout de paiements en 1-clic avec JUST contre des options de paiement plus traditionnelles pour voir laquelle génère le plus de conversions.
4. Mettez en avant la sécurité des paiements
La sécurité des paiements est une préoccupation majeure pour de nombreux clients. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes façons de mettre en avant la sécurité des paiements sur la page de paiement, comme l'affichage de badges de sécurité ou de certifications.
- Exemple de mise en avant de la sécurité : Testez une version de la page de paiement qui inclut des badges de sécurité bien visibles contre une version sans ces badges. Voyez laquelle inspire le plus de confiance et réduit le taux d'abandon.
5. Optimisez les CTA pour inciter à l'action
Les boutons d'appel à l'action (CTA) sont cruciaux pour guider les clients à travers le processus de paiement. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes formulations et designs de CTA pour voir lesquels sont les plus efficaces pour inciter à l'action.
- Exemple d'optimisation de CTA : Testez des CTA comme "Finaliser l'achat" contre "Payer maintenant" pour voir lequel obtient le taux de clic le plus élevé.
Étude de cas : Comment Booking.com utilise l'A/B testing pour optimiser la page de paiement
Booking.com est un exemple d'entreprise qui utilise l'A/B testing de manière efficace pour optimiser sa page de paiement. En testant régulièrement différents éléments de la page de paiement, comme les CTA, les options de paiement et l'affichage des coûts, Booking.com a pu réduire les abandons de panier et augmenter ses conversions.
En utilisant des données basées sur des tests A/B, Booking.com a pu identifier les meilleures pratiques pour sa page de paiement et offrir une expérience d'achat optimisée à ses clients. En conséquence, Booking.com a vu une augmentation significative de ses réservations en ligne et une amélioration de la satisfaction client.
Conclusion
L'A/B testing est un outil puissant pour optimiser la page de paiement et réduire les abandons de panier. En testant systématiquement différents éléments de la page de paiement, vous pouvez identifier les points de friction qui empêchent les clients de finaliser leur achat et implémenter des modifications basées sur des données concrètes.
En suivant les meilleures pratiques d'A/B testing et en utilisant des solutions de paiement sécurisées comme JUST, vous pouvez offrir une expérience de paiement fluide et sécurisée qui incite les clients à finaliser leur achat. N'attendez plus pour commencer à optimiser votre page de paiement et à augmenter vos conversions dès aujourd'hui !
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C'est quoi le social shopping ?
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. On vous en dit plus dans un instant !
Il y a dix ans, on nous aurait parlé de social shopping, on aurait pensé qu’il s’agissait simplement d’une rencontre fortuite avec un copain dans votre magasin préféré. Ou de votre super copine qui vante à la terre entière sa fameuse crème miracle !
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. Instagram et compagnie s’intègrent donc dans votre parcours client. Bref, on ne se contente plus de vendre GRÂCE aux réseaux sociaux mais on vend SUR les réseaux sociaux.
Mais qu’est-ce que vaut exactement le social shopping ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Décryptage.
🤓 Un peu de contexte
Début 2022, c’est près de 4,62 milliards d’utilisateurs actifs qu’on comptait sur les différentes plateformes communautaires. Cela représente presque la moitié de la population mondiale ! Le contexte de la crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’encourager l’usage des réseaux sociaux : les français y passeraient donc quotidiennement près d’1h46.
Les e-commerçants y voient donc là un moyen de multiplier leur chance de vendre. Ces derniers font, et ça depuis un moment, une promotion permanente de leurs produits auprès de leur communauté grâce à des contenus attrayants, un bon storytelling, un branding bien rôdé ou encore du paid et de l’influence. En plus de ça, Instagram, Facebook et TikTok proposent également depuis quelques années de taguer les publications avec des étiquettes redirigeant vers le site des marques. On vous en dit plus dans une minute !
👍 Les avantages du social shopping
À l’heure actuelle, le social shopping est un véritable must pour les e-commerçants. En effet, quoi de mieux que de vendre à un utilisateur sur une plateforme avec laquelle il se sent tout spécialement familier ? De plus, on considère qu’en organique, les e-commerçants s'adressent à une communauté déjà consommatrice de leurs produits ou au moins intéressée (la preuve : les utilisateurs suivent la page de la marque). Le social shopping facilite l’expérience client : pas besoin de parcourir le site en long et en large pour trouver son modèle préféré. C’est plutôt dans le sens inverse, c’est le modèle préféré du client qui vient à lui !
Une des autres spécificités du social shopping est qu’elle encourage les interactions entre les acheteurs : sonder une communauté sur la qualité d’un produit, pouvoir échanger, découvrir… Si l’e-commerce est pratique, facile, l’acheteur se trouve bien souvent seul, face à son écran, tandis que sur les réseaux sociaux, il a un sentiment d’appartenance.
Pour finir, mettre à la vente ses produits sur les réseaux sociaux, c’est multiplier ses canaux de vente donc ses commandes. Un excellent levier gratuit, ou presque, à exploiter pour les jeunes e-commerçants !
👎 Les éventuels points négatifs du social commerce
Avant de lancer votre e-commerce sur les réseaux sociaux, il est important de garder en tête certains aspects : primo, tous les CMS ne sont pas forcément supportés par Instagram et Facebook. Par exemple, PrestaShop ne “matche” pas avec la fonctionnalité shopping de Facebook. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la liste des plateformes compatibles avec l’outil juste ici.
Un autre point qu’il est important de révéler est la méfiance de certains utilisateurs vis-à-vis du social shopping : un sondage mené par MalwareBytes révèle en effet que 95% des interrogés ne font pas confiance aux réseaux sociaux en ce qui concerne leurs données personnelles et bancaires.
Une étude menée par Stackla montre également que l’authenticité des contenus postés par les marques est primordiale pour la majorité des utilisateurs (90%). Cependant, 51% des interrogés révèlent que moins de la moitié des contenus qu’ils aperçoivent sur les réseaux sociaux leur paraît “fausse”. Vous l’aurez compris : choisir de vendre sur ses réseaux sociaux, c’est aussi prendre le risque de se transformer en panneau publicitaire, et pas de la façon la plus finaude. Bref, l’important, c’est de savoir doser !
🛍️ Vendre sur Instagram
Concrètement, ça se passe comment ? Côté utilisateur, le parcours d’achat sur Instagram se déroule de cette façon : il voit sur une publication avec un ou des produits marqués d'une petite étiquette (appelée “tag”). Une fois qu’il clique sur un tag, il est alors redirigé vers la page descriptive du produit, toujours sur Instagram. Sur cette fameuse page figure un bouton “acheter”, qui redirige vers le site web de la marque.
S’il est déjà possible d’acheter et de payer directement sur Instagram aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas en France. “À terme, nous prévoyons de l’étendre aux entreprises situées hors des États-Unis”, explique Meta.
Côté e-commerçant, pour vendre ses produits sur Instagram, la démarche est assez simple : il suffit d’accéder aux paramètres et de cliquer sur "Configurer Instagram Shopping”. La plateforme demandera ensuite d’associer la page Facebook du e-commerçant, ainsi qu’un catalogue de produits accessible via le CMS de ce dernier. Et c’est parti !
Une aubaine à ne pas louper pour les e-commerçants : ce sont près de 130 millions d’internautes qui appuient chaque mois sur des publications Instagram avec des tags de produits !
🤑 Vendre sur Facebook
Parfois un peu mis sur le carreau par les Gen Z car considéré comme “hasbeen”, Facebook est malgré tout un levier d’acquisition à ne pas négliger. Il demeure en effet le réseau social préféré des français : d’après le Digital Report France 2022, mené par We Are Social et Hootsuit, c’est près de 3 utilisateurs d’Internet sur 4 qui ont un compte sur la plateforme.
La création d’une boutique Facebook ressemble à celle d’Instagram : il faut importer son catalogue via son CMS. Pour chacun des articles montrés, il est possible d’ajouter directement sur le réseau des informations telles que le descriptif, la variante du produit, son prix… À nouveau, comme sur Instagram, l’utilisateur sera redirigé vers votre site web afin de passer commande. Aux Etats-Unis, il est déjà possible de passer commande et d’effectuer le paiement directement sur le réseau social. À quand cette option dans l’Hexagone ?
🤔 Vendre sur TikTok
TikTok est un réseau spécialement intéressant pour les e-commerçants. Les moins de 25 ans représentent près de 41% des utilisateurs de la plateforme. Quand on sait que 73% des Gen Z font du shopping en ligne, on se dit que le réseau chinois est une véritable mine d’or ! Etonnamment, TikTok ne propose toujours pas de fonctionnalités e-commerce. Ainsi, sur ce réseau, il faut donc pour l’instant se cantonner aux publicités et opérations d’influence. À voir ce que la suite nous réserve…
📱 Le live shopping, l’avenir du social commerce ?
Késako ? Il s’agit tout simplement du téléachat 2.0. Sur Instagram ou sur d’autres plateformes, il nous vient tout droit de la Chine, où il est très en vogue depuis 2016. Là-bas, ce sont déjà près de 90% des achats B2C qui se font sur mobile et les marques sont encore plus présentes sur les réseaux sociaux qu’en Occident.
Le live shopping consiste à faire une présentation de produits en live : essayages, crash test, démonstration… Les spectateurs peuvent commenter, poser leurs questions en direct et enfin acheter en ligne ce qui leur est montré. Sur les comptes de marque ou via des influenceurs, à quand l’achat directement sur la plateforme ?
Ce qui est certain, c’est que chez JUST, c’est que nous prenons très au sérieux le social shopping et qu’on vous prépare plein de belles surprises dans ce sens. Spoiler alert : on bosse sur une fonctionnalité permettant d’acheter en 1 clic via le live shopping. À dans quelques mois ? En attendant, n'hésitez pas à nous rencontrer !