Expérience client en ligne : pourquoi la personnalisation est cruciale

Dans le monde de l'e-commerce, la personnalisation n'est plus une option, mais une nécessité. Avec une concurrence croissante et des consommateurs de plus en plus exigeants, offrir une expérience client en ligne personnalisée est devenu un élément clé pour se démarquer et fidéliser. Mais pourquoi la personnalisation est-elle si cruciale ? Et comment peut-elle transformer une simple visite en une expérience mémorable ? Cet article explore l'importance de la personnalisation et les stratégies à mettre en place pour maximiser son impact sur votre e-commerce.

Qu'est-ce que la personnalisation en e-commerce ?

La personnalisation en e-commerce consiste à adapter le contenu, les offres, et les communications aux préférences et comportements spécifiques de chaque utilisateur. Contrairement à une approche uniforme, où chaque visiteur reçoit la même expérience, la personnalisation vise à créer une interaction unique et pertinente pour chaque client. Cela peut inclure :

  • Recommandations de produits basées sur l'historique d'achat
  • Contenus personnalisés en fonction des intérêts
  • Offres spéciales adaptées aux habitudes de navigation
  • Emails de suivi personnalisés après une visite ou un achat

Selon une étude de Epsilon, 80 % des consommateurs sont plus susceptibles d'acheter auprès d'une entreprise qui propose des expériences personnalisées. La personnalisation permet de créer une connexion émotionnelle avec le client, augmentant ainsi la probabilité de conversion et de fidélisation.

Pourquoi la personnalisation est-elle cruciale pour l'expérience client en ligne ?

1. Amélioration de l'engagement client

L'engagement est au cœur de toute stratégie e-commerce réussie. Les clients qui se sentent compris et valorisés sont plus enclins à interagir avec votre marque. La personnalisation, en adaptant le contenu aux préférences individuelles, renforce ce sentiment de connexion et encourage un engagement plus profond.

Par exemple, Netflix est un maître de la personnalisation. En analysant les habitudes de visionnage de ses utilisateurs, Netflix propose des recommandations personnalisées qui maintiennent les utilisateurs engagés et les incitent à revenir.

2. Augmentation des conversions

Lorsque les clients voient des produits et des offres qui correspondent à leurs goûts et à leurs besoins, ils sont plus susceptibles de passer à l'achat. Une étude de Monetate a montré que les sites e-commerce qui utilisent des techniques de personnalisation voient leurs taux de conversion augmenter de 20 %. En d'autres termes, la personnalisation n'est pas seulement un moyen d'améliorer l'expérience utilisateur, c'est aussi une stratégie pour augmenter les ventes.

3. Réduction des taux d'abandon de panier

L'abandon de panier est un problème courant pour les e-commerçants. La personnalisation peut aider à réduire ce phénomène en offrant des incitations personnalisées ou des rappels de panier abandonné. Par exemple, un email de rappel avec une réduction personnalisée pour un produit abandonné peut encourager un client à finaliser son achat.

4. Fidélisation et rétention client

La personnalisation joue également un rôle crucial dans la fidélisation des clients. En offrant une expérience unique et pertinente à chaque visite, vous montrez à vos clients que vous comprenez leurs besoins et que vous vous souciez de leur satisfaction. Une expérience client positive et personnalisée encourage les clients à revenir, créant ainsi une fidélité à long terme.

Comment mettre en œuvre une personnalisation efficace ?

Pour mettre en place une stratégie de personnalisation réussie, il est essentiel de suivre quelques étapes clés. Voici comment vous pouvez commencer à personnaliser l'expérience client sur votre site e-commerce :

1. Collecter et analyser les données client

La personnalisation efficace commence par la collecte de données pertinentes sur vos clients. Cela inclut l'historique d'achat, le comportement de navigation, les préférences de produit, et même les interactions sur les réseaux sociaux.

Utilisez des outils d'analyse de données : Des outils comme Google Analytics, HubSpot, et Segment peuvent vous aider à collecter et analyser les données client pour identifier des tendances et des comportements. Ces insights vous permettent de créer des segments de clientèle et de personnaliser les offres en fonction de ces segments.

2. Utiliser des recommandations de produits basées sur les données

Les recommandations de produits sont l'une des formes de personnalisation les plus courantes et les plus efficaces. En utilisant des algorithmes d'apprentissage automatique, vous pouvez analyser les comportements d'achat et proposer des produits similaires ou complémentaires.

Exemple de succès : Amazon

Amazon utilise des recommandations de produits basées sur les données pour personnaliser l'expérience d'achat de chaque utilisateur. En analysant les achats passés et les comportements de navigation, Amazon propose des produits qui correspondent aux intérêts de l'utilisateur, augmentant ainsi les chances de conversion.

3. Personnaliser le contenu et les offres

La personnalisation du contenu peut inclure des messages d'accueil personnalisés, des offres spéciales basées sur l'historique d'achat, et des emails de suivi adaptés aux comportements de navigation. Voici quelques stratégies pour personnaliser le contenu :

  • Emails personnalisés : Envoyez des emails ciblés basés sur les préférences et le comportement des utilisateurs. Par exemple, si un client a abandonné un panier, envoyez-lui un rappel avec une incitation à compléter l'achat.
  • Pages d'accueil dynamiques : Modifiez le contenu de la page d'accueil en fonction de l'utilisateur. Par exemple, affichez des produits récemment consultés ou des offres spéciales pour les clients récurrents.
  • Pop-ups personnalisés : Utilisez des pop-ups qui apparaissent en fonction du comportement de l'utilisateur, comme un pop-up d'abandon de panier avec une offre spéciale.

4. Tester et optimiser la personnalisation

Comme toute stratégie e-commerce, la personnalisation doit être testée et optimisée en continu. Utilisez des tests A/B pour déterminer quelles stratégies de personnalisation fonctionnent le mieux. Par exemple, testez différentes versions d'emails personnalisés pour voir laquelle génère le plus d'engagement.

L'importance des tests et de l'optimisation : Un A/B test réalisé par Salesforce a révélé que les stratégies de personnalisation peuvent augmenter les taux de conversion de 10 à 30 %. En testant régulièrement vos stratégies, vous pouvez affiner votre approche et maximiser l'efficacité de la personnalisation.

Les défis de la personnalisation et comment les surmonter

Bien que la personnalisation offre de nombreux avantages, elle présente également des défis. Voici quelques obstacles courants et comment les surmonter :

1. Respecter la vie privée des utilisateurs

La personnalisation repose sur la collecte de données, ce qui peut soulever des préoccupations en matière de confidentialité. Il est crucial de respecter la vie privée des utilisateurs en obtenant leur consentement explicite et en étant transparent sur la manière dont leurs données seront utilisées.

Stratégies pour respecter la vie privée :

  • Consentement éclairé : Assurez-vous que les utilisateurs comprennent comment leurs données seront utilisées et obtenez leur consentement avant de les collecter.
  • Sécurité des données : Utilisez des protocoles de sécurité robustes pour protéger les données client contre les violations et les cyberattaques.

2. Éviter la personnalisation excessive

Une personnalisation excessive peut sembler intrusive et repousser les clients. Il est important de trouver un équilibre entre la personnalisation et le respect de la vie privée.

Comment éviter la personnalisation excessive :

  • Segmentation prudente : Segmentez vos clients en groupes basés sur des comportements communs plutôt que sur des détails individuels.
  • Personnalisation subtile : Utilisez des tactiques de personnalisation qui améliorent l'expérience utilisateur sans être trop directes ou invasives.

Étude de cas : Starbucks et la personnalisation de l'expérience client

Starbucks est un excellent exemple d'entreprise qui utilise la personnalisation pour améliorer l'expérience client. Grâce à son application mobile, Starbucks collecte des données sur les préférences de boissons, les heures d'achat, et les comportements de consommation de ses clients. Ces données sont utilisées pour envoyer des offres personnalisées, des récompenses de fidélité, et des recommandations de produits.

En 2018, Starbucks a déclaré que son programme de fidélité personnalisé avait contribué à une augmentation de 5 % des ventes dans les magasins ouverts depuis plus d'un an. En utilisant les données pour personnaliser l'expérience client, Starbucks a réussi à fidéliser ses clients et à augmenter ses ventes.

Conclusion

La personnalisation est un élément clé de l'expérience client en ligne. En offrant des interactions uniques et pertinentes, vous pouvez améliorer l'engagement, augmenter les conversions, réduire les abandons de panier, et fidéliser vos clients. Cependant, il est essentiel de mettre en place des stratégies de personnalisation de manière responsable, en respectant la vie privée des utilisateurs et en évitant une personnalisation excessive.

En utilisant des outils comme JUST pour personnaliser les options de paiement et d'autres aspects du parcours client, vous pouvez encore améliorer l'expérience utilisateur et maximiser vos ventes. N'oubliez pas que la personnalisation n'est pas une solution unique, mais un processus continu d'amélioration basé sur les données. En testant et en optimisant régulièrement vos stratégies, vous pouvez créer une expérience client inoubliable et renforcer la fidélité à votre marque.

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Jan 17

A/B testing : comment le réussir ?

Pourquoi faire de l’A/B testing ? 

En 2022, le taux de conversion moyen des e-commerçants s’élevait à 2,97%. Pas beaucoup, n’est-ce pas ? Cette faible moyenne se justifie par différents facteurs : site web peu agréable et intuitif, mauvaise UX, temps de chargement trop long, formulaires à remplir, avis négatifs… 

Des problématiques que les e-commerçants cherchent à corriger, éradiquer. Pour y arriver, ces derniers peuvent utiliser de nombreuses méthodologies. Dont l’A/B testing. Késako ? Il s’agit d’une discipline où on utilise la data afin de se guider et de prendre les meilleures décisions concernant le design d’un contenu. On vous en dit plus dans quelques instants ! 

A/B testing : définition

L’A/B testing est une des façons les plus efficaces pour optimiser votre site, vos produits ou même votre service. Grosso modo, il s’agit de faire tester deux versions (la “A” et la “B”) d’un même contenu (page web, e-mail, interface d’une application mobile…) auprès de deux groupes de personnes de taille semblable. Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’A/B testing de pages web.

Avant de lancer votre A/B testing, posez-vous un instant et réfléchissez à vos objectifs. Voulez vous augmenter votre nombre de visites, votre taux de conversion, votre taux de clic ? C’est ça qui vous guidera dans l’élaboration de votre campagne de test. 

A/B testing : illustration

5 astuces pour réussir son A/B testing

1. Concentrer l’A/B testing sur des pages qui génèrent déjà du trafic 

Si vous décidez de lancer une campagne d’A/B testing, assurez-vous de choisir une page qui a du potentiel. Inutile de concentrer vos efforts sur une page peu consultée (la FAQ, par exemple), testez plutôt sur celle qui génère déjà le plus de trafic et qui risque d’être la plus sollicitée par vos utilisateurs (une page produit, une homepage, un menu…). 

Comme l’expliqueJohan Petit, responsable du pôle produit de Bewizyu, les pages “intéressantes” pour de l’A/B testing sont celles générant au minimum 10, 000 visiteurs mensuels ainsi que 300 conversions. C’est dans ce cas que les résultats de votre campagne auront le plus d’impact ! 

Nous évoquions ci-dessus les objectifs de l’A/B test : ce dernier doit vous apporter une réponse à un problème précis. Un taux de conversion trop bas ? Un taux d’abandon de panier trop élevé ? Une fois les résultats collectés, vous pourrez mettre en place LA solution que l’A/B test vous aura aidé à trouver !

2. Tester une seule variable à la fois 

Comme nous le mentionnions précédemment, l’A/B testing consiste à tester deux versions d’un contenu. Ces dernières sont plus ou moins différentes et permettent d’évaluer un élément bien précis ou alors une page dans son ensemble. 

Si vous cherchez spécifiquement à optimiser votre CTA, un bouton, une fiche produit, le tout dans le même A/B testing, il sera difficile de juger ce qui a marché ou non au cas par cas (est-ce le CTA qui a encouragé le visiteur à passer l’achat ? Le descriptif de la page produit ?). 

Ces 3 éléments combinés devront être envisagés comme un tout. 

3. Combien de personnes pour un A/B test ? 

Pour qu’un A/B test soit véritablement significatif, il doit être effectué par un nombre important de participants. 

Il est donc important de bien déterminer votre échantillon de test. Mais d’ailleurs, comment on s’y prend exactement? Par mail, à une liste de préférence bien longue (soyons réalistes : un faible pourcentage de vos destinataires y répondront donc on double ses chances), ou alors on fait de la publicité sur les réseaux sociaux. On apprécie tout spécialement cette dernière option dans la mesure où il très facile de cibler un type de buyer persona, sans forcément avoir une donnée CRM bien fournie. 

Il existe aussi une grande variété d’organismes qui proposent de diffuser vos A/B test (Contentsquare, par exemple). Une solution pratique, même si pas forcément des plus économiques…. 

4. Combien de temps pour un A/B test ?

Tic, tac, tic, tac… Il s’agit maintenant de s’armer de patience ! Selon les outils spécialisés du marché, il est recommandé de faire durer un A/B test de 7 jours à 3 semaines. 

Il n’y a cependant pas de règle tacite : il faut simplement garder en tête que l’A/B test doit durer suffisamment longtemps pour vous permettre de récolter des données pertinentes. Un A/B test est jugé fiable lorsqu’il atteint un seuil de confiance de 95%.

Autrement, si après 7 jours consécutifs vos résultats se stabilisent (pas de taux de variation), il est alors envisageable de stopper l’A/B test. 

5. Utiliser le “Mouse tracking” et les “Heat maps” lors de votre analyse

Si vous suivez nos quatre premiers conseils pour lancer votre A/B test, c’est déjà un bon début ! Mais une fois lancé et la data collectée, comment on s’y prend pour l’analyser ? 

Il existe bien sûr la magie des chiffres : les statistiques parleront d’elles-mêmes. Tel pourcentage aura cliqué sur ce CTA tandis qu’un autre l’aura tout bonnement ignoré, etc. 

D’autres outils existent cependant pour traquer l’activité des utilisateurs sur votre site et aller plus loin que la simple analyse de chiffres.

Le “mouse tracking”, vous connaissez ? Il s’agit de traquer le mouvement de souris de l’utilisateur de votre site. Voir où il s’attarde, hésite, clique, où se trouvent les frictions… Ces mouvements vous permettront de créer une heat map (littéralement “carte de chaleur”) qui vous permettra de voir quels sont les portions les plus sollicitées de votre page.

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Meilleurs CMS e-commerce : comment choisir ?

Vous avez enfin décidé de commercialiser votre ligne de produits ou votre service ? Pour votre marque de lipgloss eco-friendly ou votre Saas, il s’agirait maintenant de choisir votre CMS e-commerce… À chacun son talent : vous n’êtes peut-être pas webdesigner ou très à l’aise avec le digital. Et il n’y aucun problème à cela ! La team JUST vous en révèle un peu plus sur les meilleurs supports de vente pour e-commerce. 

CMS : définition

Derrière cette mystérieuse expression se cache en fait quelque chose de très simple : CMS signifie en anglais Content Management System. Mais encore ? En français, il s’agit grosso modo d’un système de gestion de contenu. On vous en dit un peu plus… 

Un CMS se définit également comme un type de plateforme contenant ces 3 critères :   

- Il donne la possibilité à son ou ses administrateurs de publier du contenu 

- Il permet de gérer à la fois la forme (le design) et le contenu du site (ce que vous allez mettre dessus : des produits, des descriptions, des articles de blog…) 

- Il peut-être géré et utilisé par plusieurs administrateurs 

En un mot, il s’agit de la partie “cachée” d’un site web, de ce que voient les gens qui en sont chargés !

Il en existe 3 sortes : les Saas (pour faire simple, on fournit à l'utilisateur un logiciel situé dans le cloud), les Open Source (l'utilisateur peut modifier le code) et finalement les "propriétaires" (un CMS construit de A à Z par un tiers).

Les 3 type de CMS
Les 3 types de CMS (source : Delante)

CMS e-commerce : quelle est la spécificité ?  

Pour faire simple, un CMS e-commerce est le support qui va être utilisé par le marchand pour vendre. Les CMS e-commerce sont une solution clé en main pour les vendeurs : ils peuvent ainsi gérer leur site de vente en ligne et sont autonomes sur la partie ajout, modification ou suppression de contenu, sans avoir à coder. 

Mais comment donc le choisir ? On a interrogé les centaines de marques avec lesquelles nous travaillons pour savoir quels étaient leurs préférés. Certains ont fait l’unanimité, d’autres sont plus contestés… Avant de prendre votre décision, posez-vous et demandez-vous quels sont les critères que vous recherchez dans la future gestion de votre site web. Mais oui, d’ailleurs, qu’est-ce qui fait qu’un CMS est bon et pratique ? 🤔

Choisir un bon CMS : les critères à prendre en compte 

La solution idéale pour choisir sa solution doit prendre en compte plusieurs critères : 

- La réputation et notoriété du logiciel 

- La facilité de compréhension de l’outil et son ergonomie (est-il pratique à manipuler pour quelqu’un qui n’y connaît pas forcément grand-chose ?) 

- Un tableau de bord d’analyse avec une bonne vision de la data afin de suivre vos ventes et la performance de votre site 

- De bons outils de webdesign afin que vous puissiez créer le site qui ressemble à votre marque et que cette dernière ne tombe pas aux oubliettes

- La possibilité de pouvoir fusionner certains de vos outils tels que celui de votre gestion de stocks, vos données marketing (CRM), votre marketplace et pourquoi pas vos réseaux sociaux si le social shopping vous tente. 

- Un aspect SEO. Sur Google, la compétition pour apparaître dans les premières pages de recherche est compliquée, voire parfois difficile… Assurez-vous que l’heureux élu vous laisse la possibilité de modifier vos urls, méta balises et méta descriptions. Et que la partie blog vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour attirer l’œil du Search Engine.

Les meilleurs CMS e-commerce 

Shopify

Le grand classique des CMS pour les e-commerçants ! Zoom sur la plateforme canadienne qui a su en convaincre plus d’un (800 000 utilisateurs en 2019 !).

Parmi les nombreux avantages du CMS e-commerce, on retrouve l’aspect ergonomique. Du petit business au commerce ultra établi, la plateforme est décrite comme relativement facile d’usage. Shopify propose une fonction “drag and drop”, qui permet de construire facilement son site, sans avoir besoin de coder. Le CMS propose aussi des templates gratuits et customisables, ce qui donne la possibilité de lancer son site très rapidement. 

L’un des autres avantages de la plateforme réside aussi dans le fait qu’il est possible de proposer une multitude de moyens de paiement aux utilisateurs, y compris ceux de tiers. Comme Shopify n’est pas magique (la plateforme propose déjà une myriades de fonctionnalités), il est aussi possible d’ajouter près 1200 applications et plug-ins afin d’exploiter votre site e-commerce au maximum. 

Dans les éventuels aspects négatifs, certains de nos e-commerçants se plaignent du pricing (29$, 79$ ou 299$) en sachant que l’option la plus économique est très limitée. Un autre point : si Shopify est une plateforme qui permet de nombreuses choses, les aspects SEO et marketing peuvent être mis de côté. Certains se plaignent des restrictions de la feature blog, qui ne permettrait pas de créer des catégories. Il en va de même pour les templates : la sélection offerte est apparemment assez restreinte. 

Adobe Commerce (ex Magento)

Un CMS e-commerce qu’on ne présente plus ! On vous en dit un peu plus sur les avantages de la plateforme et ses éventuels points négatifs. C’est parti ? 

L’un des points les plus importants sur Adobe Commerce réside dans le fait que ce soit une plateforme open source. Késako ? Cela la rend flexible dans la mesure où il est possible de modifier le code source. À vous le template ultra personnalisé et l’installation de toutes les fonctionnalités nécessaires au développement de votre site ! 

La plateforme est également tout spécialement appréciée pour ses fonctionnalités très spécifiques que d’autres ne proposent pas forcément : par exemple, vous pouvez segmenter vos prix en fonction de différents groupes. Pour vos employés, vos clients VIP ou autres : vous pouvez proposer un prix différent. 

Le dernier point particulièrement appréciable est l’aspect mobile friendly. En effet, Adobe Commerce est considéré comme le CMS le plus facile à décliner en version mobile. Et le plus agréable pour vos utilisateurs ! 

Pour conclure, il est important de préciser qu’il sera compliqué pour vous de construire votre site avec Adobe Commerce si vous n’avez aucune notion de développeur web. L’aspect open source signifie que vous devez coder, donc vous faire accompagner si vous n’êtes pas en capacité de le faire. Le prix, élevé, comme celui de Shopify, est aussi souvent critiqué par ses utilisateurs. 

Interface Adobe Commerce
Interface Adobe Commerce

Prestashop

 

Prestashop est également une plateforme open source. On l’apprécie pour son installation relativement facile et son pricing ultra attractif (de 4$ à 14$ par mois !). 

Un autre avantage de ce CMS e-commerce est le fait qu’il y soit possible d’installer près de 2,500 plugins qui assureront le bon fonctionnement et la performance du site. 

Cependant, LA chose intéressante à retenir sur Prestashop est son aspect paiement sécurisé : ils utilisent des solutions de check-out comme Google Pay et Paypal. 

En un mot, Prestashop est intéressant pour son prix, ses plug-ins, et la possibilité d’offrir à vos clients une myriade d’options de paiements sécurisés. 

Si on passe aux choses qui peuvent peut-être vous déranger, le fait que la plateforme soit open source peut en gêner certains : même s’il n’est pas affreusement compliqué de créer son site, la participation d’une personne à l’aise avec la technologie et le code peut être nécessaire. Aussi, vous ne trouverez pas de service client à proprement parler avec ce CMS : il s’agit plus de la communauté qui s’entraide et se guide sur les pages de support.

WooCommerce

Si vous cherchez à monter votre site e-commerce en quelques jours, WooCommerce pourrait être la solution ! Shopify et Adobe Commerce sont souvent considérés comme LES références lorsqu’on en vient aux CMS. Cependant, le plug-in de WordPress a su en convaincre plus d’un : en 2019, ce sont près de 3.3 millions de sites web qui ont été créés avec WooCommerce (source : BuiltWith). Pourquoi donc choisir ce plug-in et pas un autre ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? On vous dit tout ! 

WooCommerce se différencie de ses compétiteurs par deux aspects : l’open source et la gratuité. Comme mentionné précédemment, l’open source permet donc à n’importe qui de modifier le code du logiciel afin de personnaliser le site. De plus, l’utilisation de la plateforme la plus basique est gratuite. Pas mal pour se lancer, donc  !  

Un autre des avantages sur WooCommerce réside dans le fait que la plateforme sera très intuitive pour ceux ayant l’habitude de manier WordPress : ils reconnaîtront l’interface très similaire. 

Comme tous les CMS open source, WooCommerce est complètement personnalisable : du footer jusqu’aux fiches produits, en passant par l’étape check-out : faites ressembler votre site à votre marque ! 

Cependant, un e-commerçant choisissant WooCommerce pourra potentialiser à 100% sa boutique en ligne en ajoutant des plug-ins. Il en existe des centaines ! Et qui dit plug-ins sur plug-ins dit malheureusement souvent ralentissement du chargement et de la performance de votre CMS. Pourquoi ? Car ces derniers prennent beaucoup de souvenirs, tout simplement.

Ajouter des articles avec WooCommerce
Ajouter des articles avec WooCommerce

Big Commerce 

Comme sur la majorité des CMS cités ci-dessus, le plan standard de Big Commerce reste très accessible ($29,95 par mois). Cependant, à garder en tête qu’à un certain niveau, la plateforme appliquerait des tarifs spéciaux : les e-shop générant plus de 3000 de commandes par an seraient facturés entre $900 et $1500 mensuels ! 

Au-delà de l’aspect pricing, Big Commerce présente les avantages classiques des CMS :

- De bons outils de management, des produits jusqu’au reporting

- Des modules marketing avec l’intégration de mots-clés (on n’oublie pas le SEO !), la création de coupons discounts etc

- Une comptabilité avec de nombreux outils tels que MailChimp ou encore QuickBooks 

- Un service client ultra réactif et joignable (presque) à toute heure 

Mention spéciale aux 14 jours d’essai gratuit et au fait que le nombre d’administrateurs ne soit pas limité ! 

Cependant, il est important de noter que Big Commerce n’est pas open source. Difficile, donc, de customiser son site ou de pouvoir profiter des templates les plus cool sans avoir à sortir son portefeuille.

Commerce Cloud

Commerce Cloud, CMS développé par Salesforce (mais si vous savez ! Le big leader du CRM) semble encore être un peu sur la touche : bénéficiant de moins de notoriété que ses compères, il est plus compliqué de trouver des avis détaillés sur le CMS. 

Cependant, ses utilisateurs lui attribuent la note honorable de 8.3/10 sur TrustRadius (celle de Shopify, par exemple, s’élevant à 8.8/10). Ce qui est apprécié dans le logiciel ? 

Le dashboard apparemment très clair montrant la data essentielle concernant votre e-commerce : 

- L’historique des acheteurs 

- Le statut des commandes 

- Les éventuels problèmes rencontrés par vos clients

- Des notes et des informations sur vos clients (exemple : untel a interagit avec le service client à telle date)

On y retrouve également plus de 4,000 app compatibles afin de propulser votre CMS on top !

Si on évoque les potentiels points négatifs, Commerce Cloud n’est pas open source. Pratique donc, pour ceux ne sachant pas coder, mais difficile à nouveau de créer un site 100% fidèle à son univers de marque… 

Volusion

Un CMS qui ne vous dit peut-être pas grand-chose mais qui est pourtant l’un des plus anciens de l’histoire du e-commerce ! Pour Volusion, l’aventure commence en 1999 et depuis, c’est près de 30,000 boutiques en ligne que le logiciel fait tourner. 

La team JUST recommande ce CMS aux petites boutiques en ligne ayant un nombre de produits bien limité. En effet, le “mini plan”, gratuit, permet de vendre en ligne près de 100 produits différents. 

Comme pour toutes ses autres formules, ce plan comprend un check-out sécurisé et ne prend pas de commission sur les transactions (contrairement à Shopify, entre autres !). 

Un autre point spécialement appréciable chez Volusion est ses outils d’optimisation SEO, non présents sur tous les CMS. 

À noter : il faudra sortir le porte-feuille pour avoir accès à certaines features type suivi des commandes. 

Construction d'un site e-commerce avec Volusion
Construction d'un site e-commerce avec Volusion

Ecwid 

Avant de rentrer dans les points forts et points faibles d’Ecwid, il est important de relever le fait que contrairement à ses compétiteurs, le CMS ne permet pas de construire un site web de A à Z. Il s’agirait plutôt d’un widget permettant de vendre vos produits sur un site ou une présence en ligne déjà établie. 

Grosso modo, Ecwid vous permet d’ajouter votre catalogue de produits à votre site : photos, prix, etc…

En termes de pricing, Ecwid demeure gratuit si vous commercialisez moins de 10 produits : autant vous dire qu’il faudra débourser un peu d’argent ($35 pour aller jusqu’à 2,500 produits). 

Comme les CMS cités précédemment, l’outil vous permet donc d’ajouter les moyens de paiement de votre choix (près de 86 sont compatibles). Vous retrouverez également toutes les fonctionnalités basiques d’un CMS sur Ecwid (ajout de produits, suivi des ventes…). Bon à savoir : votre site peut être traduit dans près de 53 langues différentes avec le widget ! 

Aujourd’hui, ce sont près de 900 000 e-shops qui utiliseraient le logiciel. Bonne nouvelle : si vous choisissez donc Ecwid, vous pouvez être quasiment certain que le CMS ne disparaîtra pas du jour au lendemain (la crise touche malheureusement aussi les Saas 😉). 

SquareSpace

Avant de présenter l'avant-dernier CMS e-commerce de notre top, saviez-vous que Zendaya fut un temps égérie des publicités de l’outil ? Qui a dit que les Saas n’étaient pas stylés ?

Tout ça pour vous dire que SquareSpace ne néglige pas son image et son aspect “cool”. Cela se fait ressentir sur l’outil : l’interface est spécialement agréable, “propre” et intuitive  pour l’utilisateur. Un point à ne pas négliger !  

Avant tout pensée pour les créatifs, la plateforme gagne aujourd’hui de plus en plus de terrain pour tous les types d’e-commerce et offre toutes les fonctionnalités classiques d’un CMS (vente de produits, suivi des commandes etc..). 

N’étant pas open source, SquareSpace propose donc des templates ajustables à ses clients. Bon à savoir : ces derniers sont censés être les plus jolis et premium du marché. De même pour la partie blog : étant à la base destinée aux créatifs, la plateforme laisse donc beaucoup de flexibilité aux utilisateurs pour tout ce qui relève de la création de contenus. 

Pour finir, parlons bien, parlons pricing :  la version basique e-shop de SquareSpace coûte $24 mensuels. Besoin d’une bonne nouvelle ? Le CMS ne facture pas à la transaction !

VTEX 

VTEX fait clairement partie des pionniers des CMS. Fondée en 1999 par deux ingénieurs brésiliens, la solution est aujourd’hui utilisée par des géants tels que Walmart. 

Le CMS propose toutes les fonctionnalités classiques et semble spécialement apprécié est le côté omnichannel et l’interface simple et facile d’usage. Avec VTEX, il est aussi possible d’aller très loin pour vos clients : personnaliser une promotion, l’appliquer seulement à certains… La plateforme sait aussi se renouveler et propose très régulièrement de nouvelles fonctionnalités. 

Cependant, attention : VTEX a été pensée pour les grandes marques dont il se peut que vous ayez besoin d’aide si vous n’avez pas déjà un département tech dans votre entreprise. Le pricing est aussi reproché à la plateforme : à partir de $250, tout de même !

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Taux de conversion mobile : comment l'optimiser ?

“L’achat sur téléphone, c’est le futur”. Il y a 5 ans, nous ne vous aurions pas contredit, mais aujourd’hui, nous vous disons que la révolution mobile se passe maintenant

En effet, la rumeur court qu’il y a plus de téléphones portables sur cette planète que de brosses à dents ! De source plus fiable, nous pouvons affirmer que 58.99% du trafic Internet se faisait sur téléphone à la fin 2022. Un chiffre impressionnant, qui donne clairement envie de mettre les chances de son côté lorsqu’on en vient au shopping sur mobile. 

Même si le taux de conversion de ce dernier ne cesse d’augmenter (3,5% tandis que celui sur ordinateur s’élève à 3,9%), il ne se révèle pas encore optimal. Sur mobile, les utilisateurs peuvent expérimenter maintes frustrations : temps de chargement du site trop long, menu trop compliqué… Que faut-il donc éviter pour augmenter son taux de conversion mobile ? Suivez-le guide ! 

1. Opter pour un site mobile responsive et un design adapté

Un conseil qui peut paraître évident mais qui n’est pourtant pas encore appliqué sur l’ensemble de la Toile : aujourd’hui, c’est près de 23.83% du meilleur million des sites web qui ne sont pas mobile friendly.  

Sur téléphone, on est facilement distrait : messages, notifications… Faire rester l’utilisateur sur son site constitue donc une tâche particulièrement fastidieuse. 

Pour être mobile responsive, il faut se concentrer sur deux aspects : 

- Une navigation fluide et rapide. 

- Des contenus qui s’adaptent à la taille des plus petits écrans.

En ce qui concerne la navigation, faites en sorte de proposer un menu clair qui met en avant vos produits, sans trop entrer dans le détail. Mettons que vous êtes une marque de vêtements et que vous proposez à la fois des t-shirts à manches courtes, à manches longues, sans manche et enfin avec différentes encolures. Vous n’allez pas détailler toutes ces catégories dans le menu : cela rendrait le tout indigeste et peu clair pour votre utilisateur. Préférez plutôt une section “top”, où vous grouperez à la fois les chemises, les hauts de soirée, les t-shirts… À l’utilisateur de filtrer s’il cherche un produit spécifique ! 

Un autre point à considérer est le fait qu’il n’est pas toujours agréable de remplir un formulaire depuis un smartphone : l’option remplissage automatique est un bon allié, il permettra à votre utilisateur d’aller plus vite. 

Afin  d’être encore plus mobile friendly, nous vous suggérons également d’agrandir vos CTA (Call-To-Action). S’ils sont plus petits en version desktop, c’est qu’il est davantage facile de cliquer à l’aide d’une souris ou d’un curseur. Sur smartphone, avec les doigts, c’est une autre affaire…

Une autre règle d’or consiste à se cantonner à 1 CTA par page, histoire de ne pas trop troubler les messages pour l’utilisateur. 

2. Mettre en évidence les boutons d’achat pour optimiser votre taux de conversion mobile

Pour rebondir sur les CTA, parlons boutons d’achat : “Ajouter au panier”, “Acheter maintenant”... Sur mobile, on a tendance à scroller, encore et encore. Prenons le cas d’un potentiel client qui clique sur un produit. Intéressé, il lit le descriptif, scroll et au moment où il est certain de bien vouloir l’acheter, le bouton pour n’est plus à sa portée ! Agacé, il décidera sûrement de lâcher l’affaire !

Pour éviter ce cas de figure, optez donc pour un bouton sticky, c'est-à-dire qui reste visible peu importe à quel niveau de la page se trouve l’utilisateur. 

Exemple de sticky button
Exemple de sticky button

3. Réduire le temps de chargement des pages

L’achat sur mobile s’adresse en général aux profils qui veulent aller vite. Rapidité et simplicité sont deux mots à garder en tête lors de l’optimisation de votre taux de conversion sur mobile. En effet, 0,1 seconde de chargement en moins sur vos pages augmenterait de 8% votre taux de conversion.

Par quoi commencer ?

Assurez-vous d’avoir bien désactivé les fonctionnalités inutilisées de votre CMS. Sur Shopify, qui utilise un système d’applications, plus vous en ajoutez, plus votre site sera long à charger. 

Une autre tactique consiste à compresser vos fichiers CSS et JavaScript. Il est possible de faire ça manuellement, même si cela requiert certaines connaissances  techniques. Vous pouvez aussi accomplir cette mission en téléchargeant une application telle que Plug in Speed. 

4. Faire des recommandations produits on-page

Dans le but de faire ce qu’on appelle de l'up sell/cross-sell. Ainsi, l’utilisateur peut voir ce qui est le plus pertinent compte tenu de l’article qui l’intéresse, sans avoir à explorer le menu, moins “confortable” sur mobile. 

5. Faire des campagnes spécifiques pour mobiles

Pour booster votre taux de conversion mobile, tentez de faire des campagnes spécifiques pour ce médium. Votre marque a une application ? Un bon moyen est de proposer une réduction valable sur l’app uniquement, et non sur le site. Avec cette tactique, à vous les téléchargements et le trafic !

McDo propose des discounts disponibles seulement via son app
McDo propose des discounts disponibles seulement via son app

6. Raccourcir le tunnel d’achat 

Le plus de clic il faut pour accéder à l’étape finale, le moins de chance vous aurez de convertir ! Et c’est là que JUST intervient. Notre ambition ? Réduire drastiquement les étapes du parcours d’achat. Notre bouton magique accompagne le client du début à la fin de son expérience, il peut ainsi ajouter au panier et régler en seulement en 1-clic. 

7. Récolter les mails sans être intrusif

Sur téléphone ou sur ordinateur, il faut souvent bien plus d'une session pour faire convertir un visiteur. Un bon moyen d'accélérer le processus est de les ajouter à votre mailing list. Cependant, attention : récolter des adresses e-mails sur mobile peut s'avérer fastidieux !

L'espace d'exploration sur ce médium est limitée en raison de la plus petite taille de l'écran, polluer donc ce dernier avec des pop-ups/formulaires est à proscrire. De plus, depuis 2017, le référencement opéré par Google défavorise les sites contenant des pop-ups. À vous de trouver un moyen non intrusif d'inciter à renseigner de la data ! Un bandeau proposant un discount lors de l'inscription à la newsletter (cf exemple) peut vous permettre de collecter des leads efficacement.

Bandeau récolte de leads sur le site de week day
Collecte de leads chez Weekday

8. Optimiser sa version mobile pour la recherche Google 

Savez-vous que c’est la version mobile que Google prend en compte quant au référencement ? Le moteur de recherche indexe les sites et les classe dans les résultats selon le fait qu’ils soient mobile friendly ou non. C’est donnant-donnant : optimiser votre version mobile augmentera votre taux de conversion ET vous fera apparaître dans les premiers résultats de recherche pour… à nouveau augmenter votre trafic et votre taux de conversion !

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Salons e-commerce 2023 : les incontournables

Qui dit nouvelle année dit nouveaux salons e-commerce ! L’équipe JUST a mené l’enquête en sondant ses marques et ses compagnies amies. Quels sont les évènements du retail à ne pas manquer en 2023 ? Où échanger avec les marques ou à l’inverse, présenter sa marque ? Ou trouver les meilleurs partenaires pour soutenir et propulser son site eshop on top ? Et enfin ou réseauter (ça fait aussi partie du jeu) ? Découvrez sans plus attendre notre calendrier des événements e-commerce auxquels assister en 2023. 

Février 

Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute 

Ce salon organisé par le Hub Institute n’implique pas moins de 2000 décideurs retail, luxe et fashion. Au programme ? Retour sur année compliquée pour nos commerçants : inflation, crise énergétique, difficulté d’approvisionnement, pénuries, transition durable… 

Marques et retailers pourront réfléchir ensemble à des questions telles que la défense du pouvoir d’achat tout en assurant une marge. Ou encore à la révision d’un modèle économique dans une logique de proximité. 

👉 Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute - Paris 

7 et 8 février 2023 au Palais Brongniart, 75002

9 février en ligne

Prix : à partir de 540€

Mars

Techinnov

Techinnov, c’est le salon qui rassemble chaque année plus de 600 start-ups et entreprises innovantes. Là-bas, on se balade de stand en stand, on écoute les speakers (près de 100 !) animant conférences et tables rondes. Et surtout, on vient à la rencontre d’investisseurs (100 aussi) qui sont là pour soutenir l’écosystème de l’innovation en France.

👉 Techinnov

28 mars 2023 Parc Floral de Paris, 75012

Prix : à partir de 490€

Salon ecommerce Techinov

Stratégie client

Stratégie client, c’est le salon de la relation clients. Comment l’améliorer ? Comment simplifier les tâches répétitives et gagner du temps ? Conférence, workshops et rencontre avec les exposants : fidéliser vos clients en leur proposant les meilleures solutions d’accompagnement. 

👉 Stratégie client

28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015

Prix : gratuit

E-marketing Paris

E-marketing Paris, a.k.a le rendez-vous des professionnels du digital ! Chaque année, le salon réunit en quelques chiffres : 17 000 participants et  317 exposants spécialisés en marketing et stratégie clients. Côté conférences, on retrouve des top profils tels que Kelly Massol, CEO chez Les Secrets de Loly ou encore Cécile Lochard, directrice du développement durable chez Guerlain.

👉 E-marketing Paris

28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015

Prix : gratuit


Avril

Shop! Le salon by Popai 

Des exposants spécialisés PLV (Publicité sur le Lieu de Vente) au conseil en digital (marketing, trafic, audience…), en passant par le retail, Shop! semble être le genre d'événements où l’on fait de belles rencontres.

👉 Shop! Le salon by Popai

4 au 6 avril 2023, Paris - Portes de Versailles, Pavillon 4, 75015

Prix : gratuit

Go Entrepreneurs 

Envie de vous lancer ou de rencontrer des gens comme vous, qui ont osé franchir le pas de l’entrepreneuriat ? Il se pourrait que Go Entrepreneurs soit l’opportunité que vous cherchez ! Vous aurez même peut-être la chance d’y croiser Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français ou Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar.

👉 Go Entrepreneurs

5 et 6 avril 2023 à la Défense Arena, 92000

Prix : gratuit

https://www.go-entrepreneurs.com/fr/
Edition passée du salon Go Entrepreneurs

Juin 

Viva Technology 

Viva Technology ou le plus grand événement tech en Europe ! Pour cette septième édition, ce sont près de 91,000 visiteurs et de 2,500 exposants qui sont attendus. Pour exposer ou juste pour jeter un coup d’œil, ce salon est un véritable must pour se faire connaître. Il paraît qu’Emmanuel Macron y aurait déjà fait un speech l’année dernière, mais aussi Jack Ma, fondateur d’Alibaba. Rien que ça ! 

👉 Viva Technology

14 au 17 juin 2023 - Paris Expo Porte de Versailles - 75015

Prix : partir de 145€

Edition passée du salon Viva Technology
Edition passée du salon Viva Technology

Septembre

Maison & Objet

Le salon des marques qui veulent se faire connaître… Décoration, design et art de vivre : chaque année, les marques exposées rencontreraient près de 60 000 acheteurs. En tant que marque ou prestataire pour ces dernières, Maison & Objet est un véritable must pour les commerçants. 

👉 Maison & Objet

7 au 11 septembre 2023 - Parc des Expositions Paris Nord Villepinte, 93420

Prix : inconnu

Précédente édition du salon Maison & Objet
Précédente édition du salon Maison & Objet

Paris Retail Week

Paris Retail Week, c’est le salon de la rentrée où tous les acteurs de l’éco-système retail se retrouvent. Conférences, workshops et bien sûr des stands de tous les acteurs innovants de l’industrie. Les mentors pour l’édition de 2023 ? Bastien Valensi, fondateur chez Cabaïa, sur l’e-commerce omnicannal. Ou encore Maud Behaghel, Senior Director of Strategy and Research chez Vinted sur les Marketplaces.

 

👉 Paris Retail Week 

Du 19 au 21 septembre 2023- Paris Expo, Pavillon 4, Porte de Versailles, 75015

Prix : inconnu

Novembre

MIF Expo : Le salon du Made in France

Pour représenter sa marque ou pour prospecter, le salon MIF est un des interatables des salons e-commerce 2023. Mode, déco, gastronomie ou encore enfance, c’est à chaque fois plus de 100 exposants qu'accueille l’évènement. Alors, avez-vous votre badge ? 

👉 MIF Expo : Le salon du Made in France 

Du 9 au 12 novembre 2023

Porte de Versailles, hall 3, 75015

Prix : inconnu

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C'est quoi le social shopping ?

Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. On vous en dit plus dans un instant !

Il y a dix ans, on nous aurait parlé de social shopping, on aurait pensé qu’il s’agissait simplement d’une rencontre fortuite avec un copain dans votre magasin préféré. Ou de votre super copine qui vante à la terre entière sa fameuse crème miracle ! 

Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. Instagram et compagnie s’intègrent donc dans votre parcours client. Bref, on ne se contente plus de vendre GRÂCE aux réseaux sociaux mais on vend SUR les réseaux sociaux. 

Mais qu’est-ce que vaut exactement le social shopping ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Décryptage. 

🤓 Un peu de contexte

Début 2022, c’est près de 4,62 milliards d’utilisateurs actifs qu’on comptait sur les différentes plateformes communautaires. Cela représente presque la moitié de la population mondiale ! Le contexte de la crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’encourager l’usage des réseaux sociaux : les français y passeraient donc quotidiennement près d’1h46.  

Les e-commerçants y voient donc là un moyen de multiplier leur chance de vendre. Ces derniers font, et ça depuis un moment, une promotion permanente de leurs produits auprès de leur communauté grâce à des contenus attrayants, un bon storytelling, un branding bien rôdé ou encore du paid et de l’influence. En plus de ça, Instagram, Facebook et TikTok proposent également depuis quelques années de taguer les publications avec des étiquettes redirigeant vers le site des marques. On vous en dit plus dans une minute !

👍 Les avantages du social shopping 

À l’heure actuelle, le social shopping est un véritable must pour les e-commerçants. En effet, quoi de mieux que de vendre à un utilisateur sur une plateforme avec laquelle il se sent tout spécialement familier ? De plus, on considère qu’en organique, les e-commerçants s'adressent à une communauté déjà consommatrice de leurs produits ou au moins intéressée (la preuve : les utilisateurs suivent la page de la marque). Le social shopping facilite l’expérience client : pas besoin de parcourir le site en long et en large pour trouver son modèle préféré. C’est plutôt dans le sens inverse, c’est le modèle préféré du client qui vient à lui ! 

Une des autres spécificités du social shopping est qu’elle encourage les interactions entre les acheteurs : sonder une communauté sur la qualité d’un produit, pouvoir échanger, découvrir… Si l’e-commerce est pratique, facile, l’acheteur se trouve bien souvent seul, face à son écran, tandis que sur les réseaux sociaux, il a un sentiment d’appartenance. 

Exemple d'implication de la communauté sur le compte Instagram de la marque Asphalte
Post Instagram de la marque Asphalte

Pour finir, mettre à la vente ses produits sur les réseaux sociaux, c’est multiplier ses canaux de vente donc ses commandes. Un excellent levier gratuit, ou presque, à exploiter pour les jeunes e-commerçants ! 

👎 Les éventuels points négatifs du social commerce 

Avant de lancer votre e-commerce sur les réseaux sociaux, il est important de garder en tête certains aspects : primo, tous les CMS ne sont pas forcément supportés par Instagram et Facebook. Par exemple, PrestaShop ne “matche” pas avec la fonctionnalité shopping de Facebook. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la liste des plateformes compatibles avec l’outil juste ici

Un autre point qu’il est important de révéler est la méfiance de certains utilisateurs vis-à-vis du social shopping : un sondage mené par MalwareBytes révèle en effet que 95% des interrogés ne font pas confiance aux réseaux sociaux en ce qui concerne leurs données personnelles et bancaires. 

Une étude menée par Stackla montre également que l’authenticité des contenus postés par les marques est primordiale pour la majorité des utilisateurs (90%). Cependant, 51% des interrogés révèlent que moins de la moitié des contenus qu’ils aperçoivent sur les réseaux sociaux leur paraît “fausse”. Vous l’aurez compris : choisir de vendre sur ses réseaux sociaux, c’est aussi prendre le risque de se transformer en panneau publicitaire, et pas de la façon la plus finaude. Bref, l’important, c’est de savoir doser ! 

🛍️ Vendre sur Instagram

Concrètement, ça se passe comment ? Côté utilisateur, le parcours d’achat sur Instagram se déroule de cette façon : il voit sur une publication avec un ou des produits marqués d'une petite étiquette (appelée “tag”). Une fois qu’il clique sur un tag, il est alors redirigé vers la page descriptive du produit, toujours sur Instagram. Sur cette fameuse page figure un bouton “acheter”, qui redirige vers le site web de la marque. 

S’il est déjà possible d’acheter et de payer directement sur Instagram aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas en France. “À terme, nous prévoyons de l’étendre aux entreprises situées hors des États-Unis”, explique Meta

Côté e-commerçant, pour vendre ses produits sur Instagram, la démarche est assez simple : il suffit d’accéder aux paramètres et de cliquer sur "Configurer Instagram Shopping”. La plateforme demandera ensuite d’associer la page Facebook du e-commerçant, ainsi qu’un catalogue de produits accessible via le CMS de ce dernier. Et c’est parti ! 

Une aubaine à ne pas louper pour les e-commerçants : ce sont près de 130 millions d’internautes qui appuient chaque mois sur des publications Instagram avec des tags de produits ! 

Exemple de Social Shopping pour la marque Côtelé
Tag Instagram sur le compte Instagram de la marque Côtelé

🤑 Vendre sur Facebook 

Parfois un peu mis sur le carreau par les Gen Z car considéré comme “hasbeen”, Facebook est malgré tout un levier d’acquisition à ne pas négliger. Il demeure en effet le réseau social préféré des français : d’après le Digital Report France 2022, mené par We Are Social et Hootsuit, c’est près de 3 utilisateurs d’Internet sur 4 qui ont un compte sur la plateforme. 

La création d’une boutique Facebook ressemble à celle d’Instagram : il faut importer son catalogue via son CMS. Pour chacun des articles montrés, il est possible d’ajouter directement sur le réseau des informations telles que le descriptif, la variante du produit, son prix… À nouveau, comme sur Instagram, l’utilisateur sera redirigé vers votre site web afin de passer commande. Aux Etats-Unis, il est déjà possible de passer commande et d’effectuer le paiement directement sur le réseau social. À quand cette option dans l’Hexagone ? 

🤔 Vendre sur TikTok

TikTok est un réseau spécialement intéressant pour les e-commerçants. Les moins de 25 ans représentent près de 41% des utilisateurs de la plateforme. Quand on sait que 73% des Gen Z font du shopping en ligne, on se dit que le réseau chinois est une véritable mine d’or ! Etonnamment, TikTok ne propose toujours pas de fonctionnalités e-commerce. Ainsi, sur ce réseau, il faut donc pour l’instant se cantonner aux publicités et opérations d’influence. À voir ce que la suite nous réserve… 

Exemple de promotion sur TikTok pour la marque Anja
Vdéo promotionnelle sur le compte TikTok de la marque Anja

📱 Le live shopping, l’avenir du social commerce ?

Késako ? Il s’agit tout simplement du téléachat 2.0. Sur Instagram ou sur d’autres plateformes, il nous vient tout droit de la Chine, où il est très en vogue depuis 2016. Là-bas, ce sont déjà près de 90% des achats B2C qui se font sur mobile et les marques sont encore plus présentes sur les réseaux sociaux qu’en Occident. 

Live shopping de la marque Louis Vuitton sur la plateforme chinoise Little Red Book

Le live shopping consiste à faire une présentation de produits en live : essayages, crash test, démonstration… Les spectateurs peuvent commenter, poser leurs questions en direct et enfin acheter en ligne ce qui leur est montré. Sur les comptes de marque ou via des influenceurs, à quand l’achat directement sur la plateforme ?

Ce qui est certain, c’est que chez JUST, c’est que nous prenons très au sérieux le social shopping et qu’on vous prépare plein de belles surprises dans ce sens. Spoiler alert : on bosse sur une fonctionnalité permettant d’acheter en 1 clic via le live shopping. À dans quelques mois ? En attendant, n'hésitez pas à nous rencontrer !

 

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