Vous avez enfin décidé de commercialiser votre ligne de produits ou votre service ? Pour votre marque de lipgloss eco-friendly ou votre Saas, il s’agirait maintenant de choisir votre CMS e-commerce… À chacun son talent : vous n’êtes peut-être pas webdesigner ou très à l’aise avec le digital. Et il n’y aucun problème à cela ! La team JUST vous en révèle un peu plus sur les meilleurs supports de vente pour e-commerce.
CMS : définition
Derrière cette mystérieuse expression se cache en fait quelque chose de très simple : CMS signifie en anglais Content Management System. Mais encore ? En français, il s’agit grosso modo d’un système de gestion de contenu. On vous en dit un peu plus…
Un CMS se définit également comme un type de plateforme contenant ces 3 critères :
- Il donne la possibilité à son ou ses administrateurs de publier du contenu
- Il permet de gérer à la fois la forme (le design) et le contenu du site (ce que vous allez mettre dessus : des produits, des descriptions, des articles de blog…)
- Il peut-être géré et utilisé par plusieurs administrateurs
En un mot, il s’agit de la partie “cachée” d’un site web, de ce que voient les gens qui en sont chargés !
Il en existe 3 sortes : les Saas (pour faire simple, on fournit à l'utilisateur un logiciel situé dans le cloud), les Open Source (l'utilisateur peut modifier le code) et finalement les "propriétaires" (un CMS construit de A à Z par un tiers).
CMS e-commerce : quelle est la spécificité ?
Pour faire simple, un CMS e-commerce est le support qui va être utilisé par le marchand pour vendre. Les CMS e-commerce sont une solution clé en main pour les vendeurs : ils peuvent ainsi gérer leur site de vente en ligne et sont autonomes sur la partie ajout, modification ou suppression de contenu, sans avoir à coder.
Mais comment donc le choisir ? On a interrogé les centaines de marques avec lesquelles nous travaillons pour savoir quels étaient leurs préférés. Certains ont fait l’unanimité, d’autres sont plus contestés… Avant de prendre votre décision, posez-vous et demandez-vous quels sont les critères que vous recherchez dans la future gestion de votre site web. Mais oui, d’ailleurs, qu’est-ce qui fait qu’un CMS est bon et pratique ? 🤔
Choisir un bon CMS : les critères à prendre en compte
La solution idéale pour choisir sa solution doit prendre en compte plusieurs critères :
- La réputation et notoriété du logiciel
- La facilité de compréhension de l’outil et son ergonomie (est-il pratique à manipuler pour quelqu’un qui n’y connaît pas forcément grand-chose ?)
- Un tableau de bord d’analyse avec une bonne vision de la data afin de suivre vos ventes et la performance de votre site
- De bons outils de webdesign afin que vous puissiez créer le site qui ressemble à votre marque et que cette dernière ne tombe pas aux oubliettes
- La possibilité de pouvoir fusionner certains de vos outils tels que celui de votre gestion de stocks, vos données marketing (CRM), votre marketplace et pourquoi pas vos réseaux sociaux si le social shopping vous tente.
- Un aspect SEO. Sur Google, la compétition pour apparaître dans les premières pages de recherche est compliquée, voire parfois difficile… Assurez-vous que l’heureux élu vous laisse la possibilité de modifier vos urls, méta balises et méta descriptions. Et que la partie blog vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour attirer l’œil du Search Engine.
Les meilleurs CMS e-commerce
Shopify
Le grand classique des CMS pour les e-commerçants ! Zoom sur la plateforme canadienne qui a su en convaincre plus d’un (800 000 utilisateurs en 2019 !).
Parmi les nombreux avantages du CMS e-commerce, on retrouve l’aspect ergonomique. Du petit business au commerce ultra établi, la plateforme est décrite comme relativement facile d’usage. Shopify propose une fonction “drag and drop”, qui permet de construire facilement son site, sans avoir besoin de coder. Le CMS propose aussi des templates gratuits et customisables, ce qui donne la possibilité de lancer son site très rapidement.
L’un des autres avantages de la plateforme réside aussi dans le fait qu’il est possible de proposer une multitude de moyens de paiement aux utilisateurs, y compris ceux de tiers. Comme Shopify n’est pas magique (la plateforme propose déjà une myriades de fonctionnalités), il est aussi possible d’ajouter près 1200 applications et plug-ins afin d’exploiter votre site e-commerce au maximum.
Dans les éventuels aspects négatifs, certains de nos e-commerçants se plaignent du pricing (29$, 79$ ou 299$) en sachant que l’option la plus économique est très limitée. Un autre point : si Shopify est une plateforme qui permet de nombreuses choses, les aspects SEO et marketing peuvent être mis de côté. Certains se plaignent des restrictions de la feature blog, qui ne permettrait pas de créer des catégories. Il en va de même pour les templates : la sélection offerte est apparemment assez restreinte.
Adobe Commerce (ex Magento)
Un CMS e-commerce qu’on ne présente plus ! On vous en dit un peu plus sur les avantages de la plateforme et ses éventuels points négatifs. C’est parti ?
L’un des points les plus importants sur Adobe Commerce réside dans le fait que ce soit une plateforme open source. Késako ? Cela la rend flexible dans la mesure où il est possible de modifier le code source. À vous le template ultra personnalisé et l’installation de toutes les fonctionnalités nécessaires au développement de votre site !
La plateforme est également tout spécialement appréciée pour ses fonctionnalités très spécifiques que d’autres ne proposent pas forcément : par exemple, vous pouvez segmenter vos prix en fonction de différents groupes. Pour vos employés, vos clients VIP ou autres : vous pouvez proposer un prix différent.
Le dernier point particulièrement appréciable est l’aspect mobile friendly. En effet, Adobe Commerce est considéré comme le CMS le plus facile à décliner en version mobile. Et le plus agréable pour vos utilisateurs !
Pour conclure, il est important de préciser qu’il sera compliqué pour vous de construire votre site avec Adobe Commerce si vous n’avez aucune notion de développeur web. L’aspect open source signifie que vous devez coder, donc vous faire accompagner si vous n’êtes pas en capacité de le faire. Le prix, élevé, comme celui de Shopify, est aussi souvent critiqué par ses utilisateurs.
Prestashop
Prestashop est également une plateforme open source. On l’apprécie pour son installation relativement facile et son pricing ultra attractif (de 4$ à 14$ par mois !).
Un autre avantage de ce CMS e-commerce est le fait qu’il y soit possible d’installer près de 2,500 plugins qui assureront le bon fonctionnement et la performance du site.
Cependant, LA chose intéressante à retenir sur Prestashop est son aspect paiement sécurisé : ils utilisent des solutions de check-out comme Google Pay et Paypal.
En un mot, Prestashop est intéressant pour son prix, ses plug-ins, et la possibilité d’offrir à vos clients une myriade d’options de paiements sécurisés.
Si on passe aux choses qui peuvent peut-être vous déranger, le fait que la plateforme soit open source peut en gêner certains : même s’il n’est pas affreusement compliqué de créer son site, la participation d’une personne à l’aise avec la technologie et le code peut être nécessaire. Aussi, vous ne trouverez pas de service client à proprement parler avec ce CMS : il s’agit plus de la communauté qui s’entraide et se guide sur les pages de support.
WooCommerce
Si vous cherchez à monter votre site e-commerce en quelques jours, WooCommerce pourrait être la solution ! Shopify et Adobe Commerce sont souvent considérés comme LES références lorsqu’on en vient aux CMS. Cependant, le plug-in de WordPress a su en convaincre plus d’un : en 2019, ce sont près de 3.3 millions de sites web qui ont été créés avec WooCommerce (source : BuiltWith). Pourquoi donc choisir ce plug-in et pas un autre ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? On vous dit tout !
WooCommerce se différencie de ses compétiteurs par deux aspects : l’open source et la gratuité. Comme mentionné précédemment, l’open source permet donc à n’importe qui de modifier le code du logiciel afin de personnaliser le site. De plus, l’utilisation de la plateforme la plus basique est gratuite. Pas mal pour se lancer, donc !
Un autre des avantages sur WooCommerce réside dans le fait que la plateforme sera très intuitive pour ceux ayant l’habitude de manier WordPress : ils reconnaîtront l’interface très similaire.
Comme tous les CMS open source, WooCommerce est complètement personnalisable : du footer jusqu’aux fiches produits, en passant par l’étape check-out : faites ressembler votre site à votre marque !
Cependant, un e-commerçant choisissant WooCommerce pourra potentialiser à 100% sa boutique en ligne en ajoutant des plug-ins. Il en existe des centaines ! Et qui dit plug-ins sur plug-ins dit malheureusement souvent ralentissement du chargement et de la performance de votre CMS. Pourquoi ? Car ces derniers prennent beaucoup de souvenirs, tout simplement.
Big Commerce
Comme sur la majorité des CMS cités ci-dessus, le plan standard de Big Commerce reste très accessible ($29,95 par mois). Cependant, à garder en tête qu’à un certain niveau, la plateforme appliquerait des tarifs spéciaux : les e-shop générant plus de 3000 de commandes par an seraient facturés entre $900 et $1500 mensuels !
Au-delà de l’aspect pricing, Big Commerce présente les avantages classiques des CMS :
- De bons outils de management, des produits jusqu’au reporting
- Des modules marketing avec l’intégration de mots-clés (on n’oublie pas le SEO !), la création de coupons discounts etc
- Une comptabilité avec de nombreux outils tels que MailChimp ou encore QuickBooks
- Un service client ultra réactif et joignable (presque) à toute heure
Mention spéciale aux 14 jours d’essai gratuit et au fait que le nombre d’administrateurs ne soit pas limité !
Cependant, il est important de noter que Big Commerce n’est pas open source. Difficile, donc, de customiser son site ou de pouvoir profiter des templates les plus cool sans avoir à sortir son portefeuille.
Commerce Cloud
Commerce Cloud, CMS développé par Salesforce (mais si vous savez ! Le big leader du CRM) semble encore être un peu sur la touche : bénéficiant de moins de notoriété que ses compères, il est plus compliqué de trouver des avis détaillés sur le CMS.
Cependant, ses utilisateurs lui attribuent la note honorable de 8.3/10 sur TrustRadius (celle de Shopify, par exemple, s’élevant à 8.8/10). Ce qui est apprécié dans le logiciel ?
Le dashboard apparemment très clair montrant la data essentielle concernant votre e-commerce :
- L’historique des acheteurs
- Le statut des commandes
- Les éventuels problèmes rencontrés par vos clients
- Des notes et des informations sur vos clients (exemple : untel a interagit avec le service client à telle date)
On y retrouve également plus de 4,000 app compatibles afin de propulser votre CMS on top !
Si on évoque les potentiels points négatifs, Commerce Cloud n’est pas open source. Pratique donc, pour ceux ne sachant pas coder, mais difficile à nouveau de créer un site 100% fidèle à son univers de marque…
Volusion
Un CMS qui ne vous dit peut-être pas grand-chose mais qui est pourtant l’un des plus anciens de l’histoire du e-commerce ! Pour Volusion, l’aventure commence en 1999 et depuis, c’est près de 30,000 boutiques en ligne que le logiciel fait tourner.
La team JUST recommande ce CMS aux petites boutiques en ligne ayant un nombre de produits bien limité. En effet, le “mini plan”, gratuit, permet de vendre en ligne près de 100 produits différents.
Comme pour toutes ses autres formules, ce plan comprend un check-out sécurisé et ne prend pas de commission sur les transactions (contrairement à Shopify, entre autres !).
Un autre point spécialement appréciable chez Volusion est ses outils d’optimisation SEO, non présents sur tous les CMS.
À noter : il faudra sortir le porte-feuille pour avoir accès à certaines features type suivi des commandes.
Ecwid
Avant de rentrer dans les points forts et points faibles d’Ecwid, il est important de relever le fait que contrairement à ses compétiteurs, le CMS ne permet pas de construire un site web de A à Z. Il s’agirait plutôt d’un widget permettant de vendre vos produits sur un site ou une présence en ligne déjà établie.
Grosso modo, Ecwid vous permet d’ajouter votre catalogue de produits à votre site : photos, prix, etc…
En termes de pricing, Ecwid demeure gratuit si vous commercialisez moins de 10 produits : autant vous dire qu’il faudra débourser un peu d’argent ($35 pour aller jusqu’à 2,500 produits).
Comme les CMS cités précédemment, l’outil vous permet donc d’ajouter les moyens de paiement de votre choix (près de 86 sont compatibles). Vous retrouverez également toutes les fonctionnalités basiques d’un CMS sur Ecwid (ajout de produits, suivi des ventes…). Bon à savoir : votre site peut être traduit dans près de 53 langues différentes avec le widget !
Aujourd’hui, ce sont près de 900 000 e-shops qui utiliseraient le logiciel. Bonne nouvelle : si vous choisissez donc Ecwid, vous pouvez être quasiment certain que le CMS ne disparaîtra pas du jour au lendemain (la crise touche malheureusement aussi les Saas 😉).
SquareSpace
Avant de présenter l'avant-dernier CMS e-commerce de notre top, saviez-vous que Zendaya fut un temps égérie des publicités de l’outil ? Qui a dit que les Saas n’étaient pas stylés ?
Tout ça pour vous dire que SquareSpace ne néglige pas son image et son aspect “cool”. Cela se fait ressentir sur l’outil : l’interface est spécialement agréable, “propre” et intuitive pour l’utilisateur. Un point à ne pas négliger !
Avant tout pensée pour les créatifs, la plateforme gagne aujourd’hui de plus en plus de terrain pour tous les types d’e-commerce et offre toutes les fonctionnalités classiques d’un CMS (vente de produits, suivi des commandes etc..).
N’étant pas open source, SquareSpace propose donc des templates ajustables à ses clients. Bon à savoir : ces derniers sont censés être les plus jolis et premium du marché. De même pour la partie blog : étant à la base destinée aux créatifs, la plateforme laisse donc beaucoup de flexibilité aux utilisateurs pour tout ce qui relève de la création de contenus.
Pour finir, parlons bien, parlons pricing : la version basique e-shop de SquareSpace coûte $24 mensuels. Besoin d’une bonne nouvelle ? Le CMS ne facture pas à la transaction !
VTEX
VTEX fait clairement partie des pionniers des CMS. Fondée en 1999 par deux ingénieurs brésiliens, la solution est aujourd’hui utilisée par des géants tels que Walmart.
Le CMS propose toutes les fonctionnalités classiques et semble spécialement apprécié est le côté omnichannel et l’interface simple et facile d’usage. Avec VTEX, il est aussi possible d’aller très loin pour vos clients : personnaliser une promotion, l’appliquer seulement à certains… La plateforme sait aussi se renouveler et propose très régulièrement de nouvelles fonctionnalités.
Cependant, attention : VTEX a été pensée pour les grandes marques dont il se peut que vous ayez besoin d’aide si vous n’avez pas déjà un département tech dans votre entreprise. Le pricing est aussi reproché à la plateforme : à partir de $250, tout de même !
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C'est quoi le social shopping ?
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. On vous en dit plus dans un instant !
Il y a dix ans, on nous aurait parlé de social shopping, on aurait pensé qu’il s’agissait simplement d’une rencontre fortuite avec un copain dans votre magasin préféré. Ou de votre super copine qui vante à la terre entière sa fameuse crème miracle !
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. Instagram et compagnie s’intègrent donc dans votre parcours client. Bref, on ne se contente plus de vendre GRÂCE aux réseaux sociaux mais on vend SUR les réseaux sociaux.
Mais qu’est-ce que vaut exactement le social shopping ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Décryptage.
🤓 Un peu de contexte
Début 2022, c’est près de 4,62 milliards d’utilisateurs actifs qu’on comptait sur les différentes plateformes communautaires. Cela représente presque la moitié de la population mondiale ! Le contexte de la crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’encourager l’usage des réseaux sociaux : les français y passeraient donc quotidiennement près d’1h46.
Les e-commerçants y voient donc là un moyen de multiplier leur chance de vendre. Ces derniers font, et ça depuis un moment, une promotion permanente de leurs produits auprès de leur communauté grâce à des contenus attrayants, un bon storytelling, un branding bien rôdé ou encore du paid et de l’influence. En plus de ça, Instagram, Facebook et TikTok proposent également depuis quelques années de taguer les publications avec des étiquettes redirigeant vers le site des marques. On vous en dit plus dans une minute !
👍 Les avantages du social shopping
À l’heure actuelle, le social shopping est un véritable must pour les e-commerçants. En effet, quoi de mieux que de vendre à un utilisateur sur une plateforme avec laquelle il se sent tout spécialement familier ? De plus, on considère qu’en organique, les e-commerçants s'adressent à une communauté déjà consommatrice de leurs produits ou au moins intéressée (la preuve : les utilisateurs suivent la page de la marque). Le social shopping facilite l’expérience client : pas besoin de parcourir le site en long et en large pour trouver son modèle préféré. C’est plutôt dans le sens inverse, c’est le modèle préféré du client qui vient à lui !
Une des autres spécificités du social shopping est qu’elle encourage les interactions entre les acheteurs : sonder une communauté sur la qualité d’un produit, pouvoir échanger, découvrir… Si l’e-commerce est pratique, facile, l’acheteur se trouve bien souvent seul, face à son écran, tandis que sur les réseaux sociaux, il a un sentiment d’appartenance.
Pour finir, mettre à la vente ses produits sur les réseaux sociaux, c’est multiplier ses canaux de vente donc ses commandes. Un excellent levier gratuit, ou presque, à exploiter pour les jeunes e-commerçants !
👎 Les éventuels points négatifs du social commerce
Avant de lancer votre e-commerce sur les réseaux sociaux, il est important de garder en tête certains aspects : primo, tous les CMS ne sont pas forcément supportés par Instagram et Facebook. Par exemple, PrestaShop ne “matche” pas avec la fonctionnalité shopping de Facebook. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la liste des plateformes compatibles avec l’outil juste ici.
Un autre point qu’il est important de révéler est la méfiance de certains utilisateurs vis-à-vis du social shopping : un sondage mené par MalwareBytes révèle en effet que 95% des interrogés ne font pas confiance aux réseaux sociaux en ce qui concerne leurs données personnelles et bancaires.
Une étude menée par Stackla montre également que l’authenticité des contenus postés par les marques est primordiale pour la majorité des utilisateurs (90%). Cependant, 51% des interrogés révèlent que moins de la moitié des contenus qu’ils aperçoivent sur les réseaux sociaux leur paraît “fausse”. Vous l’aurez compris : choisir de vendre sur ses réseaux sociaux, c’est aussi prendre le risque de se transformer en panneau publicitaire, et pas de la façon la plus finaude. Bref, l’important, c’est de savoir doser !
🛍️ Vendre sur Instagram
Concrètement, ça se passe comment ? Côté utilisateur, le parcours d’achat sur Instagram se déroule de cette façon : il voit sur une publication avec un ou des produits marqués d'une petite étiquette (appelée “tag”). Une fois qu’il clique sur un tag, il est alors redirigé vers la page descriptive du produit, toujours sur Instagram. Sur cette fameuse page figure un bouton “acheter”, qui redirige vers le site web de la marque.
S’il est déjà possible d’acheter et de payer directement sur Instagram aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas en France. “À terme, nous prévoyons de l’étendre aux entreprises situées hors des États-Unis”, explique Meta.
Côté e-commerçant, pour vendre ses produits sur Instagram, la démarche est assez simple : il suffit d’accéder aux paramètres et de cliquer sur "Configurer Instagram Shopping”. La plateforme demandera ensuite d’associer la page Facebook du e-commerçant, ainsi qu’un catalogue de produits accessible via le CMS de ce dernier. Et c’est parti !
Une aubaine à ne pas louper pour les e-commerçants : ce sont près de 130 millions d’internautes qui appuient chaque mois sur des publications Instagram avec des tags de produits !
🤑 Vendre sur Facebook
Parfois un peu mis sur le carreau par les Gen Z car considéré comme “hasbeen”, Facebook est malgré tout un levier d’acquisition à ne pas négliger. Il demeure en effet le réseau social préféré des français : d’après le Digital Report France 2022, mené par We Are Social et Hootsuit, c’est près de 3 utilisateurs d’Internet sur 4 qui ont un compte sur la plateforme.
La création d’une boutique Facebook ressemble à celle d’Instagram : il faut importer son catalogue via son CMS. Pour chacun des articles montrés, il est possible d’ajouter directement sur le réseau des informations telles que le descriptif, la variante du produit, son prix… À nouveau, comme sur Instagram, l’utilisateur sera redirigé vers votre site web afin de passer commande. Aux Etats-Unis, il est déjà possible de passer commande et d’effectuer le paiement directement sur le réseau social. À quand cette option dans l’Hexagone ?
🤔 Vendre sur TikTok
TikTok est un réseau spécialement intéressant pour les e-commerçants. Les moins de 25 ans représentent près de 41% des utilisateurs de la plateforme. Quand on sait que 73% des Gen Z font du shopping en ligne, on se dit que le réseau chinois est une véritable mine d’or ! Etonnamment, TikTok ne propose toujours pas de fonctionnalités e-commerce. Ainsi, sur ce réseau, il faut donc pour l’instant se cantonner aux publicités et opérations d’influence. À voir ce que la suite nous réserve…
📱 Le live shopping, l’avenir du social commerce ?
Késako ? Il s’agit tout simplement du téléachat 2.0. Sur Instagram ou sur d’autres plateformes, il nous vient tout droit de la Chine, où il est très en vogue depuis 2016. Là-bas, ce sont déjà près de 90% des achats B2C qui se font sur mobile et les marques sont encore plus présentes sur les réseaux sociaux qu’en Occident.
Le live shopping consiste à faire une présentation de produits en live : essayages, crash test, démonstration… Les spectateurs peuvent commenter, poser leurs questions en direct et enfin acheter en ligne ce qui leur est montré. Sur les comptes de marque ou via des influenceurs, à quand l’achat directement sur la plateforme ?
Ce qui est certain, c’est que chez JUST, c’est que nous prenons très au sérieux le social shopping et qu’on vous prépare plein de belles surprises dans ce sens. Spoiler alert : on bosse sur une fonctionnalité permettant d’acheter en 1 clic via le live shopping. À dans quelques mois ? En attendant, n'hésitez pas à nous rencontrer !