Il y a quelques semaines, nous vous présentions notre nouveau branding. Nouveau logo, nouvelles couleurs, nouvelles typo : le résultat d’une longue réflexion sur ce qui rend l’expérience JUST si extraordinaire pour nos marques et nos consommateurs. Ce cheminement nous a aussi amené à accorder notre produit à cette nouvelle image de marque et à l’améliorer. On vous explique !
Un an d’existence, c’est court, mais c’est aussi suffisamment long pour analyser en profondeur les complexités d’un parcours d’achat pour les utilisateurs. Notre redesign produit rassemble donc le meilleur dans la matière (une inspiration venue tout droit de chez les plus grands : Choose, Amazon…). Benjamin Cohen Aloro, co-founder chez JUST, vous en dévoile aujourd’hui un peu plus sur le redesign produit. C’est parti ?
Peux-tu nous présenter en quelques mots le redesign produit ?
Il s’agit d’un changement très important dans la (courte) vie de JUST. Le challenge résidait dans le fait qu’il fallait rassembler toutes les connaissances que nous avions acquises après un an d’analyses de l’étape checkout en e-commerce. Le checkout est une étape complexe, cruciale, et nous nous y sommes pris ainsi :
- Nous avons visionné plus de 500 expériences de checkout JUST (merci à nos besties PostHog, FullStory & co) 🍿
- Nous avons interviewé plus de 1000 consommateurs (tous profils confondus)
- Pendant près d’un an, nous avons échangé avec des dizaines d’experts e-commerce, du Digital Native Club ou encore de chez Contentsquare, deux compagnies amies.
L’objectif ? Parvenir à proposer le checkout le plus rapide et fluide du marché à nos utilisateurs.
Qu’est-ce qui a amené JUST à retravailler le design de son produit ?
Après un an d’expérience, nous avons tiré deux leçons principales. Quand on sait que 60% du trafic en ligne provient de mobiles, on comprend à quel point un checkout se doit d’être mobile first. Au tout début de l’aventure JUST, nous avions quelques difficultés à mettre en place une intégration de codes promo côté marque. Nous avions bien entendu très rapidement réglé le sujet et nous l’avons pris en compte lors du redesign.
Je dois aussi avouer que je passais une grande partie de mes journées à répondre aux interrogations et potentielles frustrations des consommateurs. Ce redesign a permis de régler un grand nombre de pains auxquels ces derniers étaient confrontés.
Enfin, le produit se devait de suivre notre nouvelle image de marque, que je trouve personnellement hyper cool.
Qu’est ce que le redesign produit JUST implique exactement ?
Le redesign produit implique de grands changements, notamment :
- Le comportement des Iframe, qui sont d’avantage mobile friendly
- Un bouton de paiement sticky : l’utilisateur peut désormais payer en 1-clic, peu importe où il se trouve sur la page
- Un modèle plus intuitif pour trouver l’adresse voulue (autofill)
- Une meilleure accessibilité
- Un temps de checkout 3 fois plus rapide que sur notre ancien produit.
- Et… Beaucoup de travail data driven.
Comme je le mentionnais, nous avons interviewé plus de 1000 consommateurs JUST, ce qui représente un mois de travail. S’en est suivi un autre bon mois de réflexion produit et design puis ensuite du développement tech pendant près de quatre mois. Finalement, nous avons testé “à gogo” pour ensuite se déployer sur tous nos marchands (près de 300 !). Nous sommes fiers de dire que notre nouveau produit est maintenant visible depuis un mois sur toutes nos boutiques partenaires.
Est-ce que le redesign produit a un impact sur les taux de conversion des marchands ?
Cela fait seulement quelques semaines et nous avons déjà observé un incrément de près de 15% de checkout conversion rate en plus. Des débuts prometteurs ! Nous reviendrons bien évidemment en temps voulu avec toujours plus de data lorsqu’on nous aurons davantage de recul.
Côté consommateurs, nous avons lancé il y a quinze jours une enquête post-achat, et notre note de satisfaction s'élève à 8,53 vs 7,20/10 lorsque nous avions encore l'ancien produit.
La suite promet d’être hyper fructueuse et nous avons hâte de vous dévoiler les résultats de ce travail acharné !
On espère de tout cœur que cette interview vous a plu. Envie d’en savoir plus ? Booker votre démo juste en dessous 👇
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C'est quoi le social shopping ?
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. On vous en dit plus dans un instant !
Il y a dix ans, on nous aurait parlé de social shopping, on aurait pensé qu’il s’agissait simplement d’une rencontre fortuite avec un copain dans votre magasin préféré. Ou de votre super copine qui vante à la terre entière sa fameuse crème miracle !
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. Instagram et compagnie s’intègrent donc dans votre parcours client. Bref, on ne se contente plus de vendre GRÂCE aux réseaux sociaux mais on vend SUR les réseaux sociaux.
Mais qu’est-ce que vaut exactement le social shopping ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Décryptage.
🤓 Un peu de contexte
Début 2022, c’est près de 4,62 milliards d’utilisateurs actifs qu’on comptait sur les différentes plateformes communautaires. Cela représente presque la moitié de la population mondiale ! Le contexte de la crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’encourager l’usage des réseaux sociaux : les français y passeraient donc quotidiennement près d’1h46.
Les e-commerçants y voient donc là un moyen de multiplier leur chance de vendre. Ces derniers font, et ça depuis un moment, une promotion permanente de leurs produits auprès de leur communauté grâce à des contenus attrayants, un bon storytelling, un branding bien rôdé ou encore du paid et de l’influence. En plus de ça, Instagram, Facebook et TikTok proposent également depuis quelques années de taguer les publications avec des étiquettes redirigeant vers le site des marques. On vous en dit plus dans une minute !
👍 Les avantages du social shopping
À l’heure actuelle, le social shopping est un véritable must pour les e-commerçants. En effet, quoi de mieux que de vendre à un utilisateur sur une plateforme avec laquelle il se sent tout spécialement familier ? De plus, on considère qu’en organique, les e-commerçants s'adressent à une communauté déjà consommatrice de leurs produits ou au moins intéressée (la preuve : les utilisateurs suivent la page de la marque). Le social shopping facilite l’expérience client : pas besoin de parcourir le site en long et en large pour trouver son modèle préféré. C’est plutôt dans le sens inverse, c’est le modèle préféré du client qui vient à lui !
Une des autres spécificités du social shopping est qu’elle encourage les interactions entre les acheteurs : sonder une communauté sur la qualité d’un produit, pouvoir échanger, découvrir… Si l’e-commerce est pratique, facile, l’acheteur se trouve bien souvent seul, face à son écran, tandis que sur les réseaux sociaux, il a un sentiment d’appartenance.
Pour finir, mettre à la vente ses produits sur les réseaux sociaux, c’est multiplier ses canaux de vente donc ses commandes. Un excellent levier gratuit, ou presque, à exploiter pour les jeunes e-commerçants !
👎 Les éventuels points négatifs du social commerce
Avant de lancer votre e-commerce sur les réseaux sociaux, il est important de garder en tête certains aspects : primo, tous les CMS ne sont pas forcément supportés par Instagram et Facebook. Par exemple, PrestaShop ne “matche” pas avec la fonctionnalité shopping de Facebook. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la liste des plateformes compatibles avec l’outil juste ici.
Un autre point qu’il est important de révéler est la méfiance de certains utilisateurs vis-à-vis du social shopping : un sondage mené par MalwareBytes révèle en effet que 95% des interrogés ne font pas confiance aux réseaux sociaux en ce qui concerne leurs données personnelles et bancaires.
Une étude menée par Stackla montre également que l’authenticité des contenus postés par les marques est primordiale pour la majorité des utilisateurs (90%). Cependant, 51% des interrogés révèlent que moins de la moitié des contenus qu’ils aperçoivent sur les réseaux sociaux leur paraît “fausse”. Vous l’aurez compris : choisir de vendre sur ses réseaux sociaux, c’est aussi prendre le risque de se transformer en panneau publicitaire, et pas de la façon la plus finaude. Bref, l’important, c’est de savoir doser !
🛍️ Vendre sur Instagram
Concrètement, ça se passe comment ? Côté utilisateur, le parcours d’achat sur Instagram se déroule de cette façon : il voit sur une publication avec un ou des produits marqués d'une petite étiquette (appelée “tag”). Une fois qu’il clique sur un tag, il est alors redirigé vers la page descriptive du produit, toujours sur Instagram. Sur cette fameuse page figure un bouton “acheter”, qui redirige vers le site web de la marque.
S’il est déjà possible d’acheter et de payer directement sur Instagram aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas en France. “À terme, nous prévoyons de l’étendre aux entreprises situées hors des États-Unis”, explique Meta.
Côté e-commerçant, pour vendre ses produits sur Instagram, la démarche est assez simple : il suffit d’accéder aux paramètres et de cliquer sur "Configurer Instagram Shopping”. La plateforme demandera ensuite d’associer la page Facebook du e-commerçant, ainsi qu’un catalogue de produits accessible via le CMS de ce dernier. Et c’est parti !
Une aubaine à ne pas louper pour les e-commerçants : ce sont près de 130 millions d’internautes qui appuient chaque mois sur des publications Instagram avec des tags de produits !
🤑 Vendre sur Facebook
Parfois un peu mis sur le carreau par les Gen Z car considéré comme “hasbeen”, Facebook est malgré tout un levier d’acquisition à ne pas négliger. Il demeure en effet le réseau social préféré des français : d’après le Digital Report France 2022, mené par We Are Social et Hootsuit, c’est près de 3 utilisateurs d’Internet sur 4 qui ont un compte sur la plateforme.
La création d’une boutique Facebook ressemble à celle d’Instagram : il faut importer son catalogue via son CMS. Pour chacun des articles montrés, il est possible d’ajouter directement sur le réseau des informations telles que le descriptif, la variante du produit, son prix… À nouveau, comme sur Instagram, l’utilisateur sera redirigé vers votre site web afin de passer commande. Aux Etats-Unis, il est déjà possible de passer commande et d’effectuer le paiement directement sur le réseau social. À quand cette option dans l’Hexagone ?
🤔 Vendre sur TikTok
TikTok est un réseau spécialement intéressant pour les e-commerçants. Les moins de 25 ans représentent près de 41% des utilisateurs de la plateforme. Quand on sait que 73% des Gen Z font du shopping en ligne, on se dit que le réseau chinois est une véritable mine d’or ! Etonnamment, TikTok ne propose toujours pas de fonctionnalités e-commerce. Ainsi, sur ce réseau, il faut donc pour l’instant se cantonner aux publicités et opérations d’influence. À voir ce que la suite nous réserve…
📱 Le live shopping, l’avenir du social commerce ?
Késako ? Il s’agit tout simplement du téléachat 2.0. Sur Instagram ou sur d’autres plateformes, il nous vient tout droit de la Chine, où il est très en vogue depuis 2016. Là-bas, ce sont déjà près de 90% des achats B2C qui se font sur mobile et les marques sont encore plus présentes sur les réseaux sociaux qu’en Occident.
Le live shopping consiste à faire une présentation de produits en live : essayages, crash test, démonstration… Les spectateurs peuvent commenter, poser leurs questions en direct et enfin acheter en ligne ce qui leur est montré. Sur les comptes de marque ou via des influenceurs, à quand l’achat directement sur la plateforme ?
Ce qui est certain, c’est que chez JUST, c’est que nous prenons très au sérieux le social shopping et qu’on vous prépare plein de belles surprises dans ce sens. Spoiler alert : on bosse sur une fonctionnalité permettant d’acheter en 1 clic via le live shopping. À dans quelques mois ? En attendant, n'hésitez pas à nous rencontrer !