Sécurité des paiements en ligne : pourquoi vos clients en ont besoin

Dans l’univers du e-commerce, la sécurité des paiements en ligne est une question primordiale pour les consommateurs. Avec la montée des cyberattaques et des fraudes, la protection des données bancaires est devenue un critère crucial dans la décision d'achat. En effet, 25**% des consommateurs** abandonnent leur panier à cause de craintes concernant la sécurité du paiement. Les clients veulent être certains que leurs informations personnelles et financières sont protégées.

Cet article explore pourquoi la sécurité des paiements en ligne est essentielle pour vos clients, comment vous pouvez renforcer la confiance en votre site, et quelles sont les meilleures pratiques pour offrir une expérience d'achat sécurisée.

L'importance de la sécurité dans le processus d'achat en ligne

Lorsqu’un client arrive à l’étape du paiement, il est déjà à la fin de son parcours d’achat. À ce stade, il a choisi un produit, validé son panier, et est prêt à passer à l’acte d'achat. Cependant, même dans les dernières étapes du processus, l’apparence de manque de sécurité peut tout remettre en question.

1. Confiance et fidélité client

La confiance est un élément clé dans la relation entre un consommateur et un site e-commerce. Un site perçu comme peu sécurisé aura non seulement des difficultés à convertir ses visiteurs en clients, mais il risque aussi de perdre leur confiance à long terme.

Lorsque les clients sentent que leurs informations sont protégées, ils sont plus susceptibles de revenir pour des achats futurs. Offrir une sécurité de paiement renforcée contribue à la fidélisation, car un client qui se sent en sécurité sera plus confiant et fidèle à votre marque.

2. Protéger la réputation de votre marque

Un autre enjeu majeur lié à la sécurité des paiements est la réputation de la marque. Une cyberattaque ou un vol de données peut gravement affecter l’image d’une entreprise. Même si la faille de sécurité ne touche qu'une petite partie des clients, l’impact médiatique et la perte de confiance générée peuvent être désastreux.

Exemple :

En 2013, la chaîne de magasins américaine Target a subi une cyberattaque majeure qui a compromis les informations bancaires de 70 millions de clients. L'entreprise a non seulement perdu la confiance des consommateurs, mais a également dû faire face à des poursuites judiciaires et à des amendes colossales.

Les principales menaces pour la sécurité des paiements en ligne

Avant de se pencher sur les solutions pour améliorer la sécurité des paiements, il est important de comprendre les principales menaces auxquelles sont confrontés les sites e-commerce.

1. Le phishing

Le phishing est une technique de fraude qui consiste à duper les utilisateurs pour leur soutirer des informations confidentielles comme des identifiants ou des numéros de carte bancaire. Les attaques de phishing se présentent souvent sous forme de courriels ou de pages web imitant des sites de confiance.

Solution :

Pour protéger vos clients, il est essentiel de les éduquer sur ces risques et de les encourager à ne jamais entrer leurs informations sur des pages suspectes. En tant qu’e-commerçant, vous devez vous assurer que vos communications officielles avec vos clients (emails, SMS, etc.) sont clairement authentifiées et protégées contre les usurpations.

2. La fraude à la carte de crédit

La fraude à la carte de crédit est l'une des menaces les plus répandues dans le domaine du e-commerce. Elle se produit lorsque des hackers volent les informations de carte bancaire des clients pour effectuer des achats frauduleux.

3. Les failles de sécurité dans les passerelles de paiement

Les passerelles de paiement jouent un rôle clé dans la sécurité des transactions. Si elles ne sont pas correctement protégées, elles peuvent être piratées et laisser les informations des clients vulnérables aux cyberattaques.

Comment garantir la sécurité des paiements en ligne sur votre site

Pour protéger vos clients et réduire les risques de fraude, voici les meilleures pratiques que vous pouvez mettre en place.

1. Utiliser des certificats SSL pour sécuriser les transactions

Le certificat SSL (Secure Socket Layer) est une technologie qui crypte les données échangées entre le client et le serveur. Il permet de protéger les informations sensibles, comme les numéros de carte bancaire, en les rendant inaccessibles aux pirates informatiques.

Pourquoi est-ce important ?

Un site sécurisé par SSL affiche un cadenas dans la barre d'adresse, ainsi que le préfixe « https ». Cela garantit que les données des utilisateurs sont protégées lors de la transmission. De plus, les moteurs de recherche comme Google favorisent les sites sécurisés par SSL dans les résultats de recherche.

Exemple concret :

PayPal exige que tous les sites e-commerce qui utilisent leur passerelle de paiement soient protégés par un certificat SSL. Cela garantit un niveau minimum de sécurité pour tous les marchands qui proposent cette option.

2. Conformité à la norme PCI DSS

La norme PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) est un ensemble de règles qui vise à protéger les informations des cartes bancaires pendant et après la transaction. Tous les e-commerçants qui traitent des paiements par carte doivent se conformer à cette norme pour garantir que leurs systèmes sont sécurisés.

Avantages :

  • Protection des données : La conformité à PCI DSS garantit que les informations des cartes bancaires sont cryptées et protégées contre les accès non autorisés.
  • Réduction des risques de fraude : En suivant les règles de PCI DSS, vous limitez les risques de cyberattaques et de fraude à la carte.

3. Mettre en place l’authentification forte des paiements

L'authentification forte des paiements est devenue une exigence légale dans l'Union Européenne avec la directive PSD2. Cette réglementation impose une double authentification lors des paiements en ligne, afin de renforcer la sécurité des transactions.

Comment cela fonctionne ?

L’authentification forte nécessite au moins deux des trois éléments suivants pour vérifier l’identité de l’utilisateur :

  1. Quelque chose que le client connaît (mot de passe, code PIN).
  2. Quelque chose que le client possède (téléphone mobile, carte bancaire).
  3. Quelque chose que le client est (empreinte digitale, reconnaissance faciale).

Exemple concret :

La plupart des banques et des prestataires de services de paiement comme Stripe ou Mollie proposent désormais des solutions d'authentification forte pour les transactions en ligne. Cela réduit le risque de fraude, car même si un pirate obtient les informations de carte, il ne pourra pas finaliser la transaction sans l’authentification.

4. Utiliser des systèmes de tokenisation

La tokenisation est une technologie qui remplace les informations sensibles d’un client (comme le numéro de carte de crédit) par un jeton unique sans valeur exploitable en cas de vol. Le jeton peut ensuite être utilisé pour traiter le paiement, mais il ne contient pas les informations réelles de la carte.

Avantages :

  • Sécurité accrue : Même en cas de piratage, les informations volées ne peuvent pas être utilisées pour effectuer des transactions.
  • Conformité aux normes : La tokenisation aide les entreprises à respecter les règles PCI DSS, car elle réduit la manipulation des données sensibles.

5. Afficher des badges de sécurité pour renforcer la confiance

Les badges de sécurité sont des symboles visuels (comme le logo SSL ou PCI DSS) que vous pouvez afficher sur votre site pour rassurer vos clients. Ces badges indiquent clairement que votre site suit les normes de sécurité en vigueur, ce qui contribue à renforcer la confiance des utilisateurs au moment du paiement.

L'avenir de la sécurité des paiements en ligne

Alors que la technologie continue d’évoluer, les menaces en ligne se complexifient, et les attentes des consommateurs en matière de sécurité augmentent. Les e-commerçants doivent rester à l’affût des nouvelles tendances et solutions pour protéger leurs clients et maintenir leur confiance.

1. L'authentification biométrique

L'authentification biométrique devient de plus en plus courante pour sécuriser les paiements en ligne. Cette technologie repose sur des caractéristiques physiques uniques comme les empreintes digitales, la reconnaissance faciale, ou même la reconnaissance vocale. La biométrie ajoute une couche de sécurité supplémentaire en rendant pratiquement impossible pour un fraudeur d’usurper l’identité d’un client.

Exemple concret :

Les smartphones actuels, notamment ceux d'Apple (avec Face ID et Touch ID) ou de Samsung, permettent aux utilisateurs de finaliser des transactions en ligne en utilisant simplement leur visage ou leur empreinte digitale. Cela non seulement accélère le processus de paiement, mais renforce également la sécurité.

Avantages :

  • Expérience utilisateur simplifiée : Pas besoin de se souvenir de plusieurs mots de passe.
  • Sécurité renforcée : L'utilisation de données biométriques rend plus difficile l'usurpation d'identité.

2. Intelligence artificielle et détection de fraude

L'intelligence artificielle (IA) joue un rôle croissant dans la détection et la prévention des fraudes en ligne. Grâce à des algorithmes avancés, l'IA peut analyser des millions de transactions en temps réel pour identifier des schémas suspects ou des comportements anormaux. Cela permet aux e-commerçants de réagir rapidement face à des tentatives de fraude.

Comment cela fonctionne ?

Les systèmes d'IA peuvent :

  • Analyser les données en temps réel pour repérer des activités inhabituelles.
  • Bloquer automatiquement les transactions suspectes ou exiger une vérification supplémentaire.
  • Apprendre et s'améliorer au fil du temps pour devenir de plus en plus efficace.

Exemple concret :

Des entreprises comme Signifyd utilisent l'IA pour fournir des solutions de protection contre la fraude aux e-commerçants. Ces solutions permettent de réduire les fausses alertes et d'augmenter la sécurité sans impacter négativement l'expérience client.

3. Les paiements invisibles

Les paiements invisibles sont une autre innovation émergente qui pourrait transformer la manière dont les clients paient en ligne. Avec cette technologie, les transactions sont traitées en arrière-plan, sans que le client ait besoin d’intervenir activement. Cela est déjà utilisé par des entreprises comme Uber, où le client commande un service et le paiement est automatiquement prélevé à la fin de la course, sans action supplémentaire de sa part.

Avantages :

  • Fluidité maximale dans l'expérience utilisateur, aucun besoin d'entrer des informations à chaque transaction.
  • Sécurité renforcée grâce à des solutions de tokenisation et de cryptographie sophistiquées.

Exemple :

Amazon Go, le concept de magasin sans caisse d’Amazon, utilise cette technologie pour permettre aux clients de faire leurs courses et de quitter le magasin sans passer par un point de paiement. Le montant est directement débité du compte Amazon du client, offrant une expérience fluide et sans friction.

Les erreurs à éviter dans la gestion de la sécurité des paiements

Pour garantir une sécurité optimale des paiements en ligne, voici quelques erreurs courantes à éviter :

1. Négliger la mise à jour des systèmes de sécurité

Les cyberattaques évoluent constamment. Négliger les mises à jour régulières de vos systèmes de sécurité expose votre site à des vulnérabilités. Assurez-vous que tous vos logiciels, passerelles de paiement, et certificats SSL sont toujours à jour.

2. Ne pas informer les clients

La transparence est essentielle lorsqu’il s’agit de sécurité. Ne pas communiquer clairement sur les mesures que vous prenez pour protéger les informations des clients peut nuire à leur confiance. Assurez-vous que vos clients savent que leurs données sont protégées, notamment en affichant des badges de sécurité sur votre site.

3. Utiliser des mots de passe faibles

La sécurité des mots de passe est un aspect souvent négligé. Un mot de passe faible peut rendre votre site vulnérable aux attaques par force brute. Encouragez vos clients à utiliser des mots de passe forts, et mettez en place des systèmes de vérification à deux facteurs (2FA) pour renforcer la protection.

Pourquoi vos clients ont besoin de la sécurité des paiements en ligne

La sécurité des paiements en ligne est bien plus qu'un simple aspect technique à gérer en arrière-plan. C’est un facteur essentiel pour rassurer vos clients, augmenter votre taux de conversion et protéger la réputation de votre marque. Offrir un environnement sécurisé pour les transactions renforce la confiance et la fidélité des clients, tout en réduisant les risques de fraude et de cyberattaques.

Que ce soit par l’utilisation de certificats SSL, la mise en place de l’authentification forte ou l'intégration de la tokenisation, chaque mesure de sécurité contribue à offrir à vos clients une expérience d’achat sûre et sans stress.

Les tendances futures, comme l'intelligence artificielle ou les paiements invisibles, ne feront qu'améliorer la sécurité tout en facilitant le processus de paiement. Cependant, il est essentiel que les e-commerçants continuent d’innover et de mettre à jour leurs systèmes de sécurité pour rester en avance sur les cybercriminels.

Oct 28
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Jan 17

A/B testing : comment le réussir ?

Pourquoi faire de l’A/B testing ? 

En 2022, le taux de conversion moyen des e-commerçants s’élevait à 2,97%. Pas beaucoup, n’est-ce pas ? Cette faible moyenne se justifie par différents facteurs : site web peu agréable et intuitif, mauvaise UX, temps de chargement trop long, formulaires à remplir, avis négatifs… 

Des problématiques que les e-commerçants cherchent à corriger, éradiquer. Pour y arriver, ces derniers peuvent utiliser de nombreuses méthodologies. Dont l’A/B testing. Késako ? Il s’agit d’une discipline où on utilise la data afin de se guider et de prendre les meilleures décisions concernant le design d’un contenu. On vous en dit plus dans quelques instants ! 

A/B testing : définition

L’A/B testing est une des façons les plus efficaces pour optimiser votre site, vos produits ou même votre service. Grosso modo, il s’agit de faire tester deux versions (la “A” et la “B”) d’un même contenu (page web, e-mail, interface d’une application mobile…) auprès de deux groupes de personnes de taille semblable. Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’A/B testing de pages web.

Avant de lancer votre A/B testing, posez-vous un instant et réfléchissez à vos objectifs. Voulez vous augmenter votre nombre de visites, votre taux de conversion, votre taux de clic ? C’est ça qui vous guidera dans l’élaboration de votre campagne de test. 

A/B testing : illustration

5 astuces pour réussir son A/B testing

1. Concentrer l’A/B testing sur des pages qui génèrent déjà du trafic 

Si vous décidez de lancer une campagne d’A/B testing, assurez-vous de choisir une page qui a du potentiel. Inutile de concentrer vos efforts sur une page peu consultée (la FAQ, par exemple), testez plutôt sur celle qui génère déjà le plus de trafic et qui risque d’être la plus sollicitée par vos utilisateurs (une page produit, une homepage, un menu…). 

Comme l’expliqueJohan Petit, responsable du pôle produit de Bewizyu, les pages “intéressantes” pour de l’A/B testing sont celles générant au minimum 10, 000 visiteurs mensuels ainsi que 300 conversions. C’est dans ce cas que les résultats de votre campagne auront le plus d’impact ! 

Nous évoquions ci-dessus les objectifs de l’A/B test : ce dernier doit vous apporter une réponse à un problème précis. Un taux de conversion trop bas ? Un taux d’abandon de panier trop élevé ? Une fois les résultats collectés, vous pourrez mettre en place LA solution que l’A/B test vous aura aidé à trouver !

2. Tester une seule variable à la fois 

Comme nous le mentionnions précédemment, l’A/B testing consiste à tester deux versions d’un contenu. Ces dernières sont plus ou moins différentes et permettent d’évaluer un élément bien précis ou alors une page dans son ensemble. 

Si vous cherchez spécifiquement à optimiser votre CTA, un bouton, une fiche produit, le tout dans le même A/B testing, il sera difficile de juger ce qui a marché ou non au cas par cas (est-ce le CTA qui a encouragé le visiteur à passer l’achat ? Le descriptif de la page produit ?). 

Ces 3 éléments combinés devront être envisagés comme un tout. 

3. Combien de personnes pour un A/B test ? 

Pour qu’un A/B test soit véritablement significatif, il doit être effectué par un nombre important de participants. 

Il est donc important de bien déterminer votre échantillon de test. Mais d’ailleurs, comment on s’y prend exactement? Par mail, à une liste de préférence bien longue (soyons réalistes : un faible pourcentage de vos destinataires y répondront donc on double ses chances), ou alors on fait de la publicité sur les réseaux sociaux. On apprécie tout spécialement cette dernière option dans la mesure où il très facile de cibler un type de buyer persona, sans forcément avoir une donnée CRM bien fournie. 

Il existe aussi une grande variété d’organismes qui proposent de diffuser vos A/B test (Contentsquare, par exemple). Une solution pratique, même si pas forcément des plus économiques…. 

4. Combien de temps pour un A/B test ?

Tic, tac, tic, tac… Il s’agit maintenant de s’armer de patience ! Selon les outils spécialisés du marché, il est recommandé de faire durer un A/B test de 7 jours à 3 semaines. 

Il n’y a cependant pas de règle tacite : il faut simplement garder en tête que l’A/B test doit durer suffisamment longtemps pour vous permettre de récolter des données pertinentes. Un A/B test est jugé fiable lorsqu’il atteint un seuil de confiance de 95%.

Autrement, si après 7 jours consécutifs vos résultats se stabilisent (pas de taux de variation), il est alors envisageable de stopper l’A/B test. 

5. Utiliser le “Mouse tracking” et les “Heat maps” lors de votre analyse

Si vous suivez nos quatre premiers conseils pour lancer votre A/B test, c’est déjà un bon début ! Mais une fois lancé et la data collectée, comment on s’y prend pour l’analyser ? 

Il existe bien sûr la magie des chiffres : les statistiques parleront d’elles-mêmes. Tel pourcentage aura cliqué sur ce CTA tandis qu’un autre l’aura tout bonnement ignoré, etc. 

D’autres outils existent cependant pour traquer l’activité des utilisateurs sur votre site et aller plus loin que la simple analyse de chiffres.

Le “mouse tracking”, vous connaissez ? Il s’agit de traquer le mouvement de souris de l’utilisateur de votre site. Voir où il s’attarde, hésite, clique, où se trouvent les frictions… Ces mouvements vous permettront de créer une heat map (littéralement “carte de chaleur”) qui vous permettra de voir quels sont les portions les plus sollicitées de votre page.

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Meilleurs CMS e-commerce : comment choisir ?

Vous avez enfin décidé de commercialiser votre ligne de produits ou votre service ? Pour votre marque de lipgloss eco-friendly ou votre Saas, il s’agirait maintenant de choisir votre CMS e-commerce… À chacun son talent : vous n’êtes peut-être pas webdesigner ou très à l’aise avec le digital. Et il n’y aucun problème à cela ! La team JUST vous en révèle un peu plus sur les meilleurs supports de vente pour e-commerce. 

CMS : définition

Derrière cette mystérieuse expression se cache en fait quelque chose de très simple : CMS signifie en anglais Content Management System. Mais encore ? En français, il s’agit grosso modo d’un système de gestion de contenu. On vous en dit un peu plus… 

Un CMS se définit également comme un type de plateforme contenant ces 3 critères :   

- Il donne la possibilité à son ou ses administrateurs de publier du contenu 

- Il permet de gérer à la fois la forme (le design) et le contenu du site (ce que vous allez mettre dessus : des produits, des descriptions, des articles de blog…) 

- Il peut-être géré et utilisé par plusieurs administrateurs 

En un mot, il s’agit de la partie “cachée” d’un site web, de ce que voient les gens qui en sont chargés !

Il en existe 3 sortes : les Saas (pour faire simple, on fournit à l'utilisateur un logiciel situé dans le cloud), les Open Source (l'utilisateur peut modifier le code) et finalement les "propriétaires" (un CMS construit de A à Z par un tiers).

Les 3 type de CMS
Les 3 types de CMS (source : Delante)

CMS e-commerce : quelle est la spécificité ?  

Pour faire simple, un CMS e-commerce est le support qui va être utilisé par le marchand pour vendre. Les CMS e-commerce sont une solution clé en main pour les vendeurs : ils peuvent ainsi gérer leur site de vente en ligne et sont autonomes sur la partie ajout, modification ou suppression de contenu, sans avoir à coder. 

Mais comment donc le choisir ? On a interrogé les centaines de marques avec lesquelles nous travaillons pour savoir quels étaient leurs préférés. Certains ont fait l’unanimité, d’autres sont plus contestés… Avant de prendre votre décision, posez-vous et demandez-vous quels sont les critères que vous recherchez dans la future gestion de votre site web. Mais oui, d’ailleurs, qu’est-ce qui fait qu’un CMS est bon et pratique ? 🤔

Choisir un bon CMS : les critères à prendre en compte 

La solution idéale pour choisir sa solution doit prendre en compte plusieurs critères : 

- La réputation et notoriété du logiciel 

- La facilité de compréhension de l’outil et son ergonomie (est-il pratique à manipuler pour quelqu’un qui n’y connaît pas forcément grand-chose ?) 

- Un tableau de bord d’analyse avec une bonne vision de la data afin de suivre vos ventes et la performance de votre site 

- De bons outils de webdesign afin que vous puissiez créer le site qui ressemble à votre marque et que cette dernière ne tombe pas aux oubliettes

- La possibilité de pouvoir fusionner certains de vos outils tels que celui de votre gestion de stocks, vos données marketing (CRM), votre marketplace et pourquoi pas vos réseaux sociaux si le social shopping vous tente. 

- Un aspect SEO. Sur Google, la compétition pour apparaître dans les premières pages de recherche est compliquée, voire parfois difficile… Assurez-vous que l’heureux élu vous laisse la possibilité de modifier vos urls, méta balises et méta descriptions. Et que la partie blog vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour attirer l’œil du Search Engine.

Les meilleurs CMS e-commerce 

Shopify

Le grand classique des CMS pour les e-commerçants ! Zoom sur la plateforme canadienne qui a su en convaincre plus d’un (800 000 utilisateurs en 2019 !).

Parmi les nombreux avantages du CMS e-commerce, on retrouve l’aspect ergonomique. Du petit business au commerce ultra établi, la plateforme est décrite comme relativement facile d’usage. Shopify propose une fonction “drag and drop”, qui permet de construire facilement son site, sans avoir besoin de coder. Le CMS propose aussi des templates gratuits et customisables, ce qui donne la possibilité de lancer son site très rapidement. 

L’un des autres avantages de la plateforme réside aussi dans le fait qu’il est possible de proposer une multitude de moyens de paiement aux utilisateurs, y compris ceux de tiers. Comme Shopify n’est pas magique (la plateforme propose déjà une myriades de fonctionnalités), il est aussi possible d’ajouter près 1200 applications et plug-ins afin d’exploiter votre site e-commerce au maximum. 

Dans les éventuels aspects négatifs, certains de nos e-commerçants se plaignent du pricing (29$, 79$ ou 299$) en sachant que l’option la plus économique est très limitée. Un autre point : si Shopify est une plateforme qui permet de nombreuses choses, les aspects SEO et marketing peuvent être mis de côté. Certains se plaignent des restrictions de la feature blog, qui ne permettrait pas de créer des catégories. Il en va de même pour les templates : la sélection offerte est apparemment assez restreinte. 

Adobe Commerce (ex Magento)

Un CMS e-commerce qu’on ne présente plus ! On vous en dit un peu plus sur les avantages de la plateforme et ses éventuels points négatifs. C’est parti ? 

L’un des points les plus importants sur Adobe Commerce réside dans le fait que ce soit une plateforme open source. Késako ? Cela la rend flexible dans la mesure où il est possible de modifier le code source. À vous le template ultra personnalisé et l’installation de toutes les fonctionnalités nécessaires au développement de votre site ! 

La plateforme est également tout spécialement appréciée pour ses fonctionnalités très spécifiques que d’autres ne proposent pas forcément : par exemple, vous pouvez segmenter vos prix en fonction de différents groupes. Pour vos employés, vos clients VIP ou autres : vous pouvez proposer un prix différent. 

Le dernier point particulièrement appréciable est l’aspect mobile friendly. En effet, Adobe Commerce est considéré comme le CMS le plus facile à décliner en version mobile. Et le plus agréable pour vos utilisateurs ! 

Pour conclure, il est important de préciser qu’il sera compliqué pour vous de construire votre site avec Adobe Commerce si vous n’avez aucune notion de développeur web. L’aspect open source signifie que vous devez coder, donc vous faire accompagner si vous n’êtes pas en capacité de le faire. Le prix, élevé, comme celui de Shopify, est aussi souvent critiqué par ses utilisateurs. 

Interface Adobe Commerce
Interface Adobe Commerce

Prestashop

 

Prestashop est également une plateforme open source. On l’apprécie pour son installation relativement facile et son pricing ultra attractif (de 4$ à 14$ par mois !). 

Un autre avantage de ce CMS e-commerce est le fait qu’il y soit possible d’installer près de 2,500 plugins qui assureront le bon fonctionnement et la performance du site. 

Cependant, LA chose intéressante à retenir sur Prestashop est son aspect paiement sécurisé : ils utilisent des solutions de check-out comme Google Pay et Paypal. 

En un mot, Prestashop est intéressant pour son prix, ses plug-ins, et la possibilité d’offrir à vos clients une myriade d’options de paiements sécurisés. 

Si on passe aux choses qui peuvent peut-être vous déranger, le fait que la plateforme soit open source peut en gêner certains : même s’il n’est pas affreusement compliqué de créer son site, la participation d’une personne à l’aise avec la technologie et le code peut être nécessaire. Aussi, vous ne trouverez pas de service client à proprement parler avec ce CMS : il s’agit plus de la communauté qui s’entraide et se guide sur les pages de support.

WooCommerce

Si vous cherchez à monter votre site e-commerce en quelques jours, WooCommerce pourrait être la solution ! Shopify et Adobe Commerce sont souvent considérés comme LES références lorsqu’on en vient aux CMS. Cependant, le plug-in de WordPress a su en convaincre plus d’un : en 2019, ce sont près de 3.3 millions de sites web qui ont été créés avec WooCommerce (source : BuiltWith). Pourquoi donc choisir ce plug-in et pas un autre ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? On vous dit tout ! 

WooCommerce se différencie de ses compétiteurs par deux aspects : l’open source et la gratuité. Comme mentionné précédemment, l’open source permet donc à n’importe qui de modifier le code du logiciel afin de personnaliser le site. De plus, l’utilisation de la plateforme la plus basique est gratuite. Pas mal pour se lancer, donc  !  

Un autre des avantages sur WooCommerce réside dans le fait que la plateforme sera très intuitive pour ceux ayant l’habitude de manier WordPress : ils reconnaîtront l’interface très similaire. 

Comme tous les CMS open source, WooCommerce est complètement personnalisable : du footer jusqu’aux fiches produits, en passant par l’étape check-out : faites ressembler votre site à votre marque ! 

Cependant, un e-commerçant choisissant WooCommerce pourra potentialiser à 100% sa boutique en ligne en ajoutant des plug-ins. Il en existe des centaines ! Et qui dit plug-ins sur plug-ins dit malheureusement souvent ralentissement du chargement et de la performance de votre CMS. Pourquoi ? Car ces derniers prennent beaucoup de souvenirs, tout simplement.

Ajouter des articles avec WooCommerce
Ajouter des articles avec WooCommerce

Big Commerce 

Comme sur la majorité des CMS cités ci-dessus, le plan standard de Big Commerce reste très accessible ($29,95 par mois). Cependant, à garder en tête qu’à un certain niveau, la plateforme appliquerait des tarifs spéciaux : les e-shop générant plus de 3000 de commandes par an seraient facturés entre $900 et $1500 mensuels ! 

Au-delà de l’aspect pricing, Big Commerce présente les avantages classiques des CMS :

- De bons outils de management, des produits jusqu’au reporting

- Des modules marketing avec l’intégration de mots-clés (on n’oublie pas le SEO !), la création de coupons discounts etc

- Une comptabilité avec de nombreux outils tels que MailChimp ou encore QuickBooks 

- Un service client ultra réactif et joignable (presque) à toute heure 

Mention spéciale aux 14 jours d’essai gratuit et au fait que le nombre d’administrateurs ne soit pas limité ! 

Cependant, il est important de noter que Big Commerce n’est pas open source. Difficile, donc, de customiser son site ou de pouvoir profiter des templates les plus cool sans avoir à sortir son portefeuille.

Commerce Cloud

Commerce Cloud, CMS développé par Salesforce (mais si vous savez ! Le big leader du CRM) semble encore être un peu sur la touche : bénéficiant de moins de notoriété que ses compères, il est plus compliqué de trouver des avis détaillés sur le CMS. 

Cependant, ses utilisateurs lui attribuent la note honorable de 8.3/10 sur TrustRadius (celle de Shopify, par exemple, s’élevant à 8.8/10). Ce qui est apprécié dans le logiciel ? 

Le dashboard apparemment très clair montrant la data essentielle concernant votre e-commerce : 

- L’historique des acheteurs 

- Le statut des commandes 

- Les éventuels problèmes rencontrés par vos clients

- Des notes et des informations sur vos clients (exemple : untel a interagit avec le service client à telle date)

On y retrouve également plus de 4,000 app compatibles afin de propulser votre CMS on top !

Si on évoque les potentiels points négatifs, Commerce Cloud n’est pas open source. Pratique donc, pour ceux ne sachant pas coder, mais difficile à nouveau de créer un site 100% fidèle à son univers de marque… 

Volusion

Un CMS qui ne vous dit peut-être pas grand-chose mais qui est pourtant l’un des plus anciens de l’histoire du e-commerce ! Pour Volusion, l’aventure commence en 1999 et depuis, c’est près de 30,000 boutiques en ligne que le logiciel fait tourner. 

La team JUST recommande ce CMS aux petites boutiques en ligne ayant un nombre de produits bien limité. En effet, le “mini plan”, gratuit, permet de vendre en ligne près de 100 produits différents. 

Comme pour toutes ses autres formules, ce plan comprend un check-out sécurisé et ne prend pas de commission sur les transactions (contrairement à Shopify, entre autres !). 

Un autre point spécialement appréciable chez Volusion est ses outils d’optimisation SEO, non présents sur tous les CMS. 

À noter : il faudra sortir le porte-feuille pour avoir accès à certaines features type suivi des commandes. 

Construction d'un site e-commerce avec Volusion
Construction d'un site e-commerce avec Volusion

Ecwid 

Avant de rentrer dans les points forts et points faibles d’Ecwid, il est important de relever le fait que contrairement à ses compétiteurs, le CMS ne permet pas de construire un site web de A à Z. Il s’agirait plutôt d’un widget permettant de vendre vos produits sur un site ou une présence en ligne déjà établie. 

Grosso modo, Ecwid vous permet d’ajouter votre catalogue de produits à votre site : photos, prix, etc…

En termes de pricing, Ecwid demeure gratuit si vous commercialisez moins de 10 produits : autant vous dire qu’il faudra débourser un peu d’argent ($35 pour aller jusqu’à 2,500 produits). 

Comme les CMS cités précédemment, l’outil vous permet donc d’ajouter les moyens de paiement de votre choix (près de 86 sont compatibles). Vous retrouverez également toutes les fonctionnalités basiques d’un CMS sur Ecwid (ajout de produits, suivi des ventes…). Bon à savoir : votre site peut être traduit dans près de 53 langues différentes avec le widget ! 

Aujourd’hui, ce sont près de 900 000 e-shops qui utiliseraient le logiciel. Bonne nouvelle : si vous choisissez donc Ecwid, vous pouvez être quasiment certain que le CMS ne disparaîtra pas du jour au lendemain (la crise touche malheureusement aussi les Saas 😉). 

SquareSpace

Avant de présenter l'avant-dernier CMS e-commerce de notre top, saviez-vous que Zendaya fut un temps égérie des publicités de l’outil ? Qui a dit que les Saas n’étaient pas stylés ?

Tout ça pour vous dire que SquareSpace ne néglige pas son image et son aspect “cool”. Cela se fait ressentir sur l’outil : l’interface est spécialement agréable, “propre” et intuitive  pour l’utilisateur. Un point à ne pas négliger !  

Avant tout pensée pour les créatifs, la plateforme gagne aujourd’hui de plus en plus de terrain pour tous les types d’e-commerce et offre toutes les fonctionnalités classiques d’un CMS (vente de produits, suivi des commandes etc..). 

N’étant pas open source, SquareSpace propose donc des templates ajustables à ses clients. Bon à savoir : ces derniers sont censés être les plus jolis et premium du marché. De même pour la partie blog : étant à la base destinée aux créatifs, la plateforme laisse donc beaucoup de flexibilité aux utilisateurs pour tout ce qui relève de la création de contenus. 

Pour finir, parlons bien, parlons pricing :  la version basique e-shop de SquareSpace coûte $24 mensuels. Besoin d’une bonne nouvelle ? Le CMS ne facture pas à la transaction !

VTEX 

VTEX fait clairement partie des pionniers des CMS. Fondée en 1999 par deux ingénieurs brésiliens, la solution est aujourd’hui utilisée par des géants tels que Walmart. 

Le CMS propose toutes les fonctionnalités classiques et semble spécialement apprécié est le côté omnichannel et l’interface simple et facile d’usage. Avec VTEX, il est aussi possible d’aller très loin pour vos clients : personnaliser une promotion, l’appliquer seulement à certains… La plateforme sait aussi se renouveler et propose très régulièrement de nouvelles fonctionnalités. 

Cependant, attention : VTEX a été pensée pour les grandes marques dont il se peut que vous ayez besoin d’aide si vous n’avez pas déjà un département tech dans votre entreprise. Le pricing est aussi reproché à la plateforme : à partir de $250, tout de même !

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Taux de conversion mobile : comment l'optimiser ?

“L’achat sur téléphone, c’est le futur”. Il y a 5 ans, nous ne vous aurions pas contredit, mais aujourd’hui, nous vous disons que la révolution mobile se passe maintenant

En effet, la rumeur court qu’il y a plus de téléphones portables sur cette planète que de brosses à dents ! De source plus fiable, nous pouvons affirmer que 58.99% du trafic Internet se faisait sur téléphone à la fin 2022. Un chiffre impressionnant, qui donne clairement envie de mettre les chances de son côté lorsqu’on en vient au shopping sur mobile. 

Même si le taux de conversion de ce dernier ne cesse d’augmenter (3,5% tandis que celui sur ordinateur s’élève à 3,9%), il ne se révèle pas encore optimal. Sur mobile, les utilisateurs peuvent expérimenter maintes frustrations : temps de chargement du site trop long, menu trop compliqué… Que faut-il donc éviter pour augmenter son taux de conversion mobile ? Suivez-le guide ! 

1. Opter pour un site mobile responsive et un design adapté

Un conseil qui peut paraître évident mais qui n’est pourtant pas encore appliqué sur l’ensemble de la Toile : aujourd’hui, c’est près de 23.83% du meilleur million des sites web qui ne sont pas mobile friendly.  

Sur téléphone, on est facilement distrait : messages, notifications… Faire rester l’utilisateur sur son site constitue donc une tâche particulièrement fastidieuse. 

Pour être mobile responsive, il faut se concentrer sur deux aspects : 

- Une navigation fluide et rapide. 

- Des contenus qui s’adaptent à la taille des plus petits écrans.

En ce qui concerne la navigation, faites en sorte de proposer un menu clair qui met en avant vos produits, sans trop entrer dans le détail. Mettons que vous êtes une marque de vêtements et que vous proposez à la fois des t-shirts à manches courtes, à manches longues, sans manche et enfin avec différentes encolures. Vous n’allez pas détailler toutes ces catégories dans le menu : cela rendrait le tout indigeste et peu clair pour votre utilisateur. Préférez plutôt une section “top”, où vous grouperez à la fois les chemises, les hauts de soirée, les t-shirts… À l’utilisateur de filtrer s’il cherche un produit spécifique ! 

Un autre point à considérer est le fait qu’il n’est pas toujours agréable de remplir un formulaire depuis un smartphone : l’option remplissage automatique est un bon allié, il permettra à votre utilisateur d’aller plus vite. 

Afin  d’être encore plus mobile friendly, nous vous suggérons également d’agrandir vos CTA (Call-To-Action). S’ils sont plus petits en version desktop, c’est qu’il est davantage facile de cliquer à l’aide d’une souris ou d’un curseur. Sur smartphone, avec les doigts, c’est une autre affaire…

Une autre règle d’or consiste à se cantonner à 1 CTA par page, histoire de ne pas trop troubler les messages pour l’utilisateur. 

2. Mettre en évidence les boutons d’achat pour optimiser votre taux de conversion mobile

Pour rebondir sur les CTA, parlons boutons d’achat : “Ajouter au panier”, “Acheter maintenant”... Sur mobile, on a tendance à scroller, encore et encore. Prenons le cas d’un potentiel client qui clique sur un produit. Intéressé, il lit le descriptif, scroll et au moment où il est certain de bien vouloir l’acheter, le bouton pour n’est plus à sa portée ! Agacé, il décidera sûrement de lâcher l’affaire !

Pour éviter ce cas de figure, optez donc pour un bouton sticky, c'est-à-dire qui reste visible peu importe à quel niveau de la page se trouve l’utilisateur. 

Exemple de sticky button
Exemple de sticky button

3. Réduire le temps de chargement des pages

L’achat sur mobile s’adresse en général aux profils qui veulent aller vite. Rapidité et simplicité sont deux mots à garder en tête lors de l’optimisation de votre taux de conversion sur mobile. En effet, 0,1 seconde de chargement en moins sur vos pages augmenterait de 8% votre taux de conversion.

Par quoi commencer ?

Assurez-vous d’avoir bien désactivé les fonctionnalités inutilisées de votre CMS. Sur Shopify, qui utilise un système d’applications, plus vous en ajoutez, plus votre site sera long à charger. 

Une autre tactique consiste à compresser vos fichiers CSS et JavaScript. Il est possible de faire ça manuellement, même si cela requiert certaines connaissances  techniques. Vous pouvez aussi accomplir cette mission en téléchargeant une application telle que Plug in Speed. 

4. Faire des recommandations produits on-page

Dans le but de faire ce qu’on appelle de l'up sell/cross-sell. Ainsi, l’utilisateur peut voir ce qui est le plus pertinent compte tenu de l’article qui l’intéresse, sans avoir à explorer le menu, moins “confortable” sur mobile. 

5. Faire des campagnes spécifiques pour mobiles

Pour booster votre taux de conversion mobile, tentez de faire des campagnes spécifiques pour ce médium. Votre marque a une application ? Un bon moyen est de proposer une réduction valable sur l’app uniquement, et non sur le site. Avec cette tactique, à vous les téléchargements et le trafic !

McDo propose des discounts disponibles seulement via son app
McDo propose des discounts disponibles seulement via son app

6. Raccourcir le tunnel d’achat 

Le plus de clic il faut pour accéder à l’étape finale, le moins de chance vous aurez de convertir ! Et c’est là que JUST intervient. Notre ambition ? Réduire drastiquement les étapes du parcours d’achat. Notre bouton magique accompagne le client du début à la fin de son expérience, il peut ainsi ajouter au panier et régler en seulement en 1-clic. 

7. Récolter les mails sans être intrusif

Sur téléphone ou sur ordinateur, il faut souvent bien plus d'une session pour faire convertir un visiteur. Un bon moyen d'accélérer le processus est de les ajouter à votre mailing list. Cependant, attention : récolter des adresses e-mails sur mobile peut s'avérer fastidieux !

L'espace d'exploration sur ce médium est limitée en raison de la plus petite taille de l'écran, polluer donc ce dernier avec des pop-ups/formulaires est à proscrire. De plus, depuis 2017, le référencement opéré par Google défavorise les sites contenant des pop-ups. À vous de trouver un moyen non intrusif d'inciter à renseigner de la data ! Un bandeau proposant un discount lors de l'inscription à la newsletter (cf exemple) peut vous permettre de collecter des leads efficacement.

Bandeau récolte de leads sur le site de week day
Collecte de leads chez Weekday

8. Optimiser sa version mobile pour la recherche Google 

Savez-vous que c’est la version mobile que Google prend en compte quant au référencement ? Le moteur de recherche indexe les sites et les classe dans les résultats selon le fait qu’ils soient mobile friendly ou non. C’est donnant-donnant : optimiser votre version mobile augmentera votre taux de conversion ET vous fera apparaître dans les premiers résultats de recherche pour… à nouveau augmenter votre trafic et votre taux de conversion !

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Salons e-commerce 2023 : les incontournables

Qui dit nouvelle année dit nouveaux salons e-commerce ! L’équipe JUST a mené l’enquête en sondant ses marques et ses compagnies amies. Quels sont les évènements du retail à ne pas manquer en 2023 ? Où échanger avec les marques ou à l’inverse, présenter sa marque ? Ou trouver les meilleurs partenaires pour soutenir et propulser son site eshop on top ? Et enfin ou réseauter (ça fait aussi partie du jeu) ? Découvrez sans plus attendre notre calendrier des événements e-commerce auxquels assister en 2023. 

Février 

Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute 

Ce salon organisé par le Hub Institute n’implique pas moins de 2000 décideurs retail, luxe et fashion. Au programme ? Retour sur année compliquée pour nos commerçants : inflation, crise énergétique, difficulté d’approvisionnement, pénuries, transition durable… 

Marques et retailers pourront réfléchir ensemble à des questions telles que la défense du pouvoir d’achat tout en assurant une marge. Ou encore à la révision d’un modèle économique dans une logique de proximité. 

👉 Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute - Paris 

7 et 8 février 2023 au Palais Brongniart, 75002

9 février en ligne

Prix : à partir de 540€

Mars

Techinnov

Techinnov, c’est le salon qui rassemble chaque année plus de 600 start-ups et entreprises innovantes. Là-bas, on se balade de stand en stand, on écoute les speakers (près de 100 !) animant conférences et tables rondes. Et surtout, on vient à la rencontre d’investisseurs (100 aussi) qui sont là pour soutenir l’écosystème de l’innovation en France.

👉 Techinnov

28 mars 2023 Parc Floral de Paris, 75012

Prix : à partir de 490€

Salon ecommerce Techinov

Stratégie client

Stratégie client, c’est le salon de la relation clients. Comment l’améliorer ? Comment simplifier les tâches répétitives et gagner du temps ? Conférence, workshops et rencontre avec les exposants : fidéliser vos clients en leur proposant les meilleures solutions d’accompagnement. 

👉 Stratégie client

28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015

Prix : gratuit

E-marketing Paris

E-marketing Paris, a.k.a le rendez-vous des professionnels du digital ! Chaque année, le salon réunit en quelques chiffres : 17 000 participants et  317 exposants spécialisés en marketing et stratégie clients. Côté conférences, on retrouve des top profils tels que Kelly Massol, CEO chez Les Secrets de Loly ou encore Cécile Lochard, directrice du développement durable chez Guerlain.

👉 E-marketing Paris

28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015

Prix : gratuit


Avril

Shop! Le salon by Popai 

Des exposants spécialisés PLV (Publicité sur le Lieu de Vente) au conseil en digital (marketing, trafic, audience…), en passant par le retail, Shop! semble être le genre d'événements où l’on fait de belles rencontres.

👉 Shop! Le salon by Popai

4 au 6 avril 2023, Paris - Portes de Versailles, Pavillon 4, 75015

Prix : gratuit

Go Entrepreneurs 

Envie de vous lancer ou de rencontrer des gens comme vous, qui ont osé franchir le pas de l’entrepreneuriat ? Il se pourrait que Go Entrepreneurs soit l’opportunité que vous cherchez ! Vous aurez même peut-être la chance d’y croiser Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français ou Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar.

👉 Go Entrepreneurs

5 et 6 avril 2023 à la Défense Arena, 92000

Prix : gratuit

https://www.go-entrepreneurs.com/fr/
Edition passée du salon Go Entrepreneurs

Juin 

Viva Technology 

Viva Technology ou le plus grand événement tech en Europe ! Pour cette septième édition, ce sont près de 91,000 visiteurs et de 2,500 exposants qui sont attendus. Pour exposer ou juste pour jeter un coup d’œil, ce salon est un véritable must pour se faire connaître. Il paraît qu’Emmanuel Macron y aurait déjà fait un speech l’année dernière, mais aussi Jack Ma, fondateur d’Alibaba. Rien que ça ! 

👉 Viva Technology

14 au 17 juin 2023 - Paris Expo Porte de Versailles - 75015

Prix : partir de 145€

Edition passée du salon Viva Technology
Edition passée du salon Viva Technology

Septembre

Maison & Objet

Le salon des marques qui veulent se faire connaître… Décoration, design et art de vivre : chaque année, les marques exposées rencontreraient près de 60 000 acheteurs. En tant que marque ou prestataire pour ces dernières, Maison & Objet est un véritable must pour les commerçants. 

👉 Maison & Objet

7 au 11 septembre 2023 - Parc des Expositions Paris Nord Villepinte, 93420

Prix : inconnu

Précédente édition du salon Maison & Objet
Précédente édition du salon Maison & Objet

Paris Retail Week

Paris Retail Week, c’est le salon de la rentrée où tous les acteurs de l’éco-système retail se retrouvent. Conférences, workshops et bien sûr des stands de tous les acteurs innovants de l’industrie. Les mentors pour l’édition de 2023 ? Bastien Valensi, fondateur chez Cabaïa, sur l’e-commerce omnicannal. Ou encore Maud Behaghel, Senior Director of Strategy and Research chez Vinted sur les Marketplaces.

 

👉 Paris Retail Week 

Du 19 au 21 septembre 2023- Paris Expo, Pavillon 4, Porte de Versailles, 75015

Prix : inconnu

Novembre

MIF Expo : Le salon du Made in France

Pour représenter sa marque ou pour prospecter, le salon MIF est un des interatables des salons e-commerce 2023. Mode, déco, gastronomie ou encore enfance, c’est à chaque fois plus de 100 exposants qu'accueille l’évènement. Alors, avez-vous votre badge ? 

👉 MIF Expo : Le salon du Made in France 

Du 9 au 12 novembre 2023

Porte de Versailles, hall 3, 75015

Prix : inconnu

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C'est quoi le social shopping ?

Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. On vous en dit plus dans un instant !

Il y a dix ans, on nous aurait parlé de social shopping, on aurait pensé qu’il s’agissait simplement d’une rencontre fortuite avec un copain dans votre magasin préféré. Ou de votre super copine qui vante à la terre entière sa fameuse crème miracle ! 

Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. Instagram et compagnie s’intègrent donc dans votre parcours client. Bref, on ne se contente plus de vendre GRÂCE aux réseaux sociaux mais on vend SUR les réseaux sociaux. 

Mais qu’est-ce que vaut exactement le social shopping ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Décryptage. 

🤓 Un peu de contexte

Début 2022, c’est près de 4,62 milliards d’utilisateurs actifs qu’on comptait sur les différentes plateformes communautaires. Cela représente presque la moitié de la population mondiale ! Le contexte de la crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’encourager l’usage des réseaux sociaux : les français y passeraient donc quotidiennement près d’1h46.  

Les e-commerçants y voient donc là un moyen de multiplier leur chance de vendre. Ces derniers font, et ça depuis un moment, une promotion permanente de leurs produits auprès de leur communauté grâce à des contenus attrayants, un bon storytelling, un branding bien rôdé ou encore du paid et de l’influence. En plus de ça, Instagram, Facebook et TikTok proposent également depuis quelques années de taguer les publications avec des étiquettes redirigeant vers le site des marques. On vous en dit plus dans une minute !

👍 Les avantages du social shopping 

À l’heure actuelle, le social shopping est un véritable must pour les e-commerçants. En effet, quoi de mieux que de vendre à un utilisateur sur une plateforme avec laquelle il se sent tout spécialement familier ? De plus, on considère qu’en organique, les e-commerçants s'adressent à une communauté déjà consommatrice de leurs produits ou au moins intéressée (la preuve : les utilisateurs suivent la page de la marque). Le social shopping facilite l’expérience client : pas besoin de parcourir le site en long et en large pour trouver son modèle préféré. C’est plutôt dans le sens inverse, c’est le modèle préféré du client qui vient à lui ! 

Une des autres spécificités du social shopping est qu’elle encourage les interactions entre les acheteurs : sonder une communauté sur la qualité d’un produit, pouvoir échanger, découvrir… Si l’e-commerce est pratique, facile, l’acheteur se trouve bien souvent seul, face à son écran, tandis que sur les réseaux sociaux, il a un sentiment d’appartenance. 

Exemple d'implication de la communauté sur le compte Instagram de la marque Asphalte
Post Instagram de la marque Asphalte

Pour finir, mettre à la vente ses produits sur les réseaux sociaux, c’est multiplier ses canaux de vente donc ses commandes. Un excellent levier gratuit, ou presque, à exploiter pour les jeunes e-commerçants ! 

👎 Les éventuels points négatifs du social commerce 

Avant de lancer votre e-commerce sur les réseaux sociaux, il est important de garder en tête certains aspects : primo, tous les CMS ne sont pas forcément supportés par Instagram et Facebook. Par exemple, PrestaShop ne “matche” pas avec la fonctionnalité shopping de Facebook. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la liste des plateformes compatibles avec l’outil juste ici

Un autre point qu’il est important de révéler est la méfiance de certains utilisateurs vis-à-vis du social shopping : un sondage mené par MalwareBytes révèle en effet que 95% des interrogés ne font pas confiance aux réseaux sociaux en ce qui concerne leurs données personnelles et bancaires. 

Une étude menée par Stackla montre également que l’authenticité des contenus postés par les marques est primordiale pour la majorité des utilisateurs (90%). Cependant, 51% des interrogés révèlent que moins de la moitié des contenus qu’ils aperçoivent sur les réseaux sociaux leur paraît “fausse”. Vous l’aurez compris : choisir de vendre sur ses réseaux sociaux, c’est aussi prendre le risque de se transformer en panneau publicitaire, et pas de la façon la plus finaude. Bref, l’important, c’est de savoir doser ! 

🛍️ Vendre sur Instagram

Concrètement, ça se passe comment ? Côté utilisateur, le parcours d’achat sur Instagram se déroule de cette façon : il voit sur une publication avec un ou des produits marqués d'une petite étiquette (appelée “tag”). Une fois qu’il clique sur un tag, il est alors redirigé vers la page descriptive du produit, toujours sur Instagram. Sur cette fameuse page figure un bouton “acheter”, qui redirige vers le site web de la marque. 

S’il est déjà possible d’acheter et de payer directement sur Instagram aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas en France. “À terme, nous prévoyons de l’étendre aux entreprises situées hors des États-Unis”, explique Meta

Côté e-commerçant, pour vendre ses produits sur Instagram, la démarche est assez simple : il suffit d’accéder aux paramètres et de cliquer sur "Configurer Instagram Shopping”. La plateforme demandera ensuite d’associer la page Facebook du e-commerçant, ainsi qu’un catalogue de produits accessible via le CMS de ce dernier. Et c’est parti ! 

Une aubaine à ne pas louper pour les e-commerçants : ce sont près de 130 millions d’internautes qui appuient chaque mois sur des publications Instagram avec des tags de produits ! 

Exemple de Social Shopping pour la marque Côtelé
Tag Instagram sur le compte Instagram de la marque Côtelé

🤑 Vendre sur Facebook 

Parfois un peu mis sur le carreau par les Gen Z car considéré comme “hasbeen”, Facebook est malgré tout un levier d’acquisition à ne pas négliger. Il demeure en effet le réseau social préféré des français : d’après le Digital Report France 2022, mené par We Are Social et Hootsuit, c’est près de 3 utilisateurs d’Internet sur 4 qui ont un compte sur la plateforme. 

La création d’une boutique Facebook ressemble à celle d’Instagram : il faut importer son catalogue via son CMS. Pour chacun des articles montrés, il est possible d’ajouter directement sur le réseau des informations telles que le descriptif, la variante du produit, son prix… À nouveau, comme sur Instagram, l’utilisateur sera redirigé vers votre site web afin de passer commande. Aux Etats-Unis, il est déjà possible de passer commande et d’effectuer le paiement directement sur le réseau social. À quand cette option dans l’Hexagone ? 

🤔 Vendre sur TikTok

TikTok est un réseau spécialement intéressant pour les e-commerçants. Les moins de 25 ans représentent près de 41% des utilisateurs de la plateforme. Quand on sait que 73% des Gen Z font du shopping en ligne, on se dit que le réseau chinois est une véritable mine d’or ! Etonnamment, TikTok ne propose toujours pas de fonctionnalités e-commerce. Ainsi, sur ce réseau, il faut donc pour l’instant se cantonner aux publicités et opérations d’influence. À voir ce que la suite nous réserve… 

Exemple de promotion sur TikTok pour la marque Anja
Vdéo promotionnelle sur le compte TikTok de la marque Anja

📱 Le live shopping, l’avenir du social commerce ?

Késako ? Il s’agit tout simplement du téléachat 2.0. Sur Instagram ou sur d’autres plateformes, il nous vient tout droit de la Chine, où il est très en vogue depuis 2016. Là-bas, ce sont déjà près de 90% des achats B2C qui se font sur mobile et les marques sont encore plus présentes sur les réseaux sociaux qu’en Occident. 

Live shopping de la marque Louis Vuitton sur la plateforme chinoise Little Red Book

Le live shopping consiste à faire une présentation de produits en live : essayages, crash test, démonstration… Les spectateurs peuvent commenter, poser leurs questions en direct et enfin acheter en ligne ce qui leur est montré. Sur les comptes de marque ou via des influenceurs, à quand l’achat directement sur la plateforme ?

Ce qui est certain, c’est que chez JUST, c’est que nous prenons très au sérieux le social shopping et qu’on vous prépare plein de belles surprises dans ce sens. Spoiler alert : on bosse sur une fonctionnalité permettant d’acheter en 1 clic via le live shopping. À dans quelques mois ? En attendant, n'hésitez pas à nous rencontrer !

 

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