Dans l’univers du e-commerce, l’acte d’achat ne se termine que lorsque le client clique sur le bouton « Valider ». Tout le processus qui précède, qu’il s’agisse de l’ajout d’articles au panier ou de la sélection des options de livraison, n’a de sens que si le paiement est effectué avec succès. Cependant, même après avoir passé ces étapes, de nombreux clients abandonnent leur panier au moment de payer.
Selon une étude du Baymard Institute, environ 22**% des clients** abandonnent leur panier en raison d'un processus de paiement trop complexe ou long. D’un autre côté, 25 % des clients hésitent à finaliser leur achat s'ils ont des doutes quant à la sécurité du paiement. La rapidité et la sécurité sont donc deux piliers fondamentaux pour garantir un taux de conversion élevé.
Dans cet article, nous allons explorer pourquoi la rapidité du paiement en ligne est aussi importante que la sécurité, et comment vous pouvez optimiser les deux pour réduire les abandons de panier et maximiser les conversions.
Pourquoi la rapidité du paiement est-elle si importante ?
Dans un monde où la gratification instantanée est devenue la norme, la rapidité d’exécution est devenue un facteur déterminant dans le comportement des consommateurs. En matière de paiement, un processus lent peut rapidement entraîner de la frustration chez les utilisateurs et les pousser à quitter le site.
1. Réduction de la friction
Chaque seconde supplémentaire passée à saisir des informations ou à attendre qu’une page se charge augmente le risque de friction. La friction est l’un des principaux facteurs qui conduit les clients à abandonner leur panier. En réduisant le temps nécessaire pour finaliser un achat, vous améliorez considérablement l'expérience utilisateur.
Exemple concret :
Une étude menée par Think with Google a révélé que 53 % des utilisateurs mobiles abandonnent un site s'il met plus de trois secondes à se charger (Source : Think with Google). Cela montre à quel point la patience des consommateurs est limitée, surtout sur mobile.
2. Satisfaire les attentes des clients
Aujourd’hui, les consommateurs sont habitués à des transactions rapides et fluides grâce aux géants du e-commerce comme Amazon ou aux solutions de paiement en un clic. Si le processus de paiement sur votre site ne répond pas à ces attentes, vous risquez de perdre des clients.
3. Encourager les achats impulsifs
Les achats impulsifs représentent une part importante des transactions en ligne. Un processus de paiement rapide favorise ces achats, car il réduit le temps que le client a pour repenser sa décision. Plus le processus est rapide, moins il y a de chances que le client abandonne son panier.
Les points clés pour accélérer le processus de paiement en ligne
1. Simplifier les formulaires de paiement
Les formulaires de paiement sont souvent la partie la plus chronophage du processus de checkout. Plus le formulaire est long et compliqué, plus le risque d'abandon est élevé. Pour améliorer la rapidité du paiement, il est essentiel de simplifier ces formulaires.
Solutions :
- Réduire le nombre de champs : Ne demandez que les informations nécessaires (nom, adresse, mode de paiement). Si possible, évitez de demander des informations redondantes ou non essentielles.
- Utiliser l’autocomplétion : Les navigateurs modernes comme Google Chrome ou Safari permettent aux utilisateurs d’enregistrer leurs informations de paiement et de les remplir automatiquement lors de leurs achats. En facilitant cette fonctionnalité, vous réduisez le temps nécessaire pour finaliser un achat.
- Offrir le paiement en tant qu'invité : Ne forcez pas vos clients à créer un compte pour finaliser leur achat. Proposez-leur une option de paiement en tant qu’invité, qui réduit le nombre de clics et d’étapes nécessaires pour payer.
2. Intégrer des solutions de paiement rapide
Les portefeuilles numériques comme Apple Pay, Google Pay, et JUST permettent aux clients de payer en quelques clics, sans avoir à saisir manuellement leurs informations de paiement. Ces solutions non seulement accélèrent le processus de paiement, mais elles renforcent également la sécurité perçue.
3. Offrir le paiement en 1-clic
Le paiement en 1-clic est un moyen extrêmement efficace de simplifier le processus pour vos clients réguliers. En leur permettant de finaliser leur achat sans avoir à ressaisir leurs informations de paiement et de livraison, vous réduisez le temps nécessaire pour valider la commande, tout en favorisant la fidélisation.
4. Optimiser la vitesse de chargement des pages
La vitesse de chargement des pages est essentielle pour garantir une expérience utilisateur fluide. Des pages qui mettent trop de temps à charger, en particulier lors du checkout, peuvent frustrer les clients et les inciter à quitter le site.
Solutions :
- Compression des images : Réduisez la taille des fichiers d’image sur vos pages de paiement pour accélérer leur chargement.
- Utilisation d’un CDN (Content Delivery Network) : Un CDN permet de stocker vos pages sur plusieurs serveurs à travers le monde, ce qui réduit le temps de chargement pour les utilisateurs, quel que soit leur emplacement géographique.
- Minimisation du code : Réduisez la taille de vos fichiers CSS, JavaScript et HTML pour améliorer la vitesse de chargement des pages.
La sécurité des paiements : un enjeu incontournable
Si la rapidité est cruciale, la sécurité des paiements reste tout aussi importante. Aucun client ne finalisera son achat s'il a des doutes sur la sécurité de la transaction. La confiance dans la sécurité du site est un facteur clé de la conversion.
1. Utiliser des protocoles de sécurité robustes
Les clients attendent aujourd’hui un niveau de sécurité élevé lorsqu’ils effectuent des paiements en ligne. Les sites e-commerce doivent utiliser des protocoles de sécurité robustes pour garantir que les informations des clients sont protégées.
Solutions :
- Certificat SSL : L’utilisation d’un certificat SSL garantit que toutes les données échangées entre le client et le site sont cryptées. Les clients reconnaissent un site sécurisé par la présence du cadenas dans la barre d’adresse de leur navigateur.
- Norme PCI DSS : La conformité aux normes PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) est obligatoire pour tous les sites qui traitent des paiements par carte bancaire. Cela garantit que le traitement des données de paiement respecte des normes de sécurité strictes.
2. Intégrer des solutions de paiement reconnues
Utiliser des passerelles de paiement reconnues (comme Stripe, JUST ou Mollie) renforce la confiance des clients. Ces solutions sont non seulement sécurisées, mais elles sont également familières pour la majorité des consommateurs.
3. Afficher des badges de sécurité
Les badges de sécurité jouent un rôle important dans la perception de la sécurité par les clients. Des éléments visuels tels que les icônes SSL, PCI DSS, ou les logos de passerelles de paiement bien connues peuvent renforcer la confiance des clients et les inciter à finaliser leur achat.
La combinaison idéale : rapidité + sécurité
L’enjeu pour les e-commerçants est de trouver le bon équilibre entre rapidité et sécurité. Un processus de paiement rapide mais non sécurisé découragera les clients, tandis qu’un paiement ultra-sécurisé mais lent aura le même effet. Voici quelques bonnes pratiques pour allier ces deux aspects essentiels du paiement en ligne :
1. Simplifier sans compromettre la sécurité
Il est possible de rendre le processus de paiement à la fois rapide et sécurisé en adoptant les bonnes pratiques :
- Réduire le nombre d’étapes du checkout tout en maintenant les protocoles de sécurité essentiels. Par exemple, un checkout en une page où toutes les informations sont réunies peut offrir une expérience fluide sans compromettre la sécurité.
- Proposer des méthodes de paiement rapides et sécurisées comme Apple Pay, Google Pay ou JUST, qui sont non seulement reconnues pour leur efficacité, mais aussi pour leur haut niveau de sécurité.
2. Utiliser la tokenisation et l'authentification forte
La tokenisation est une technologie de sécurité qui remplace les informations sensibles du client (comme les numéros de carte bancaire) par un jeton unique qui n’a pas de signification directe pour les hackers. Cela permet de protéger les données tout en accélérant le processus de paiement, car les informations de paiement peuvent être stockées en toute sécurité pour des achats futurs.
Quant à l'authentification forte, comme le prévoit la réglementation PSD2 en Europe, elle permet de garantir un haut niveau de sécurité tout en permettant des paiements rapides. Cette technologie, qui combine souvent un mot de passe et une identification biométrique (empreinte digitale, reconnaissance faciale), est devenue un standard pour les transactions en ligne.
3. Renforcer la confiance avec les clients réguliers
Les clients réguliers peuvent bénéficier d’un paiement simplifié, car leurs informations sont déjà enregistrées dans le système de paiement sécurisé. Cette stratégie permet d’accélérer le checkout tout en conservant une protection optimale.
Exemple :
Amazon a adopté cette approche avec son célèbre système de paiement en un clic, où les clients réguliers peuvent passer commande sans avoir à entrer à nouveau leurs informations de livraison ou de paiement. Cette rapidité est rendue possible grâce à des technologies de tokenisation et des protocoles de sécurité robustes qui garantissent la protection des informations sensibles.
L'impact d'une bonne combinaison rapidité + sécurité
Lorsqu’un site e-commerce réussit à combiner à la fois rapidité et sécurité dans son processus de paiement, les résultats sont clairs : moins d’abandons de panier, plus de conversions, et une meilleure satisfaction client. Voici quelques résultats concrets que vous pouvez attendre d'une telle optimisation.
1. Réduction des abandons de panier
Comme mentionné précédemment, environ 22 % des clients abandonnent leur panier à cause d’un processus de paiement trop long ou complexe. En simplifiant et en accélérant le processus, vous réduisez drastiquement ce taux.
2. Augmentation des conversions
Les options de paiement rapide telles que les portefeuilles numériques et le paiement en un clic augmentent directement les conversions, car elles éliminent les obstacles au moment le plus critique. L’intégration de solutions de paiement rapide comme Apple Pay ou Google Pay permet aux e-commerçants d’augmenter leur taux de conversion de 20 % à 35 %, selon les secteurs d'activité.
3. Meilleure fidélisation des clients
Un processus de paiement rapide et sécurisé encourage les clients à revenir pour des achats futurs. Ils savent qu’ils peuvent finaliser leur commande en quelques clics, sans devoir ressaisir leurs informations à chaque fois. Cette simplicité renforce la fidélité client et peut même augmenter la fréquence des achats.
Bonnes pratiques pour allier rapidité et sécurité dans le paiement en ligne
Voici quelques pratiques clés pour garantir que votre processus de paiement reste à la fois rapide et sécurisé :
1. Proposer des options de paiement localisées
Si vous vendez à l'international, il est crucial de proposer des méthodes de paiement adaptées à chaque région. Par exemple, en Allemagne, des solutions comme Sofort et Klarna sont très populaires, tandis qu’en Chine, Alipay et WeChat Pay sont largement utilisés.
L'intégration de ces solutions peut non seulement accélérer le paiement, car elles sont familières aux utilisateurs locaux, mais aussi renforcer la confiance dans la sécurité de la transaction.
2. Automatiser la détection de fraude
Les systèmes de détection de fraude automatisés peuvent analyser les transactions en temps réel pour identifier les comportements suspects sans retarder le processus de paiement. Cela permet d’éviter la fraude tout en garantissant que les clients légitimes puissent payer rapidement.
Des solutions comme Signifyd ou FraudLabs Pro peuvent être intégrées à votre site pour détecter et prévenir les transactions frauduleuses sans nécessiter d’intervention humaine, ce qui permet de maintenir la rapidité du processus.
3. Informer les clients sur la sécurité
Les clients doivent être rassurés à chaque étape du processus de paiement. Pour cela, assurez-vous d'inclure des informations claires sur les mesures de sécurité que vous avez mises en place. Expliquez de manière simple que les informations bancaires sont cryptées et que les transactions sont protégées par des protocoles de sécurité de pointe.
Un cadenas SSL visible dans la barre d’adresse, des logos de passerelles de paiement reconnues et des badges de conformité PCI DSS peuvent augmenter la confiance des clients et encourager à finaliser l'achat.
4. Personnaliser l’expérience de paiement
L'expérience de paiement peut être personnalisée en fonction des comportements des utilisateurs. Par exemple, pour les clients réguliers, vous pouvez activer l'autocomplétion des informations de paiement et de livraison, ou même proposer un paiement en un clic.
Cette personnalisation permet d’accélérer l’acte d’achat, tout en assurant que le processus reste sécurisé grâce aux technologies de tokenisation et d’authentification forte.
L'équilibre entre rapidité et sécurité, un atout pour la conversion
Le paiement en ligne est une étape cruciale pour tout e-commerçant, et trouver le bon équilibre entre rapidité et sécurité est essentiel pour maximiser les conversions. Un processus de paiement rapide permet de réduire les frictions et d’encourager les achats impulsifs, tandis qu’une sécurité renforcée inspire confiance et réduit les risques de fraude.
En simplifiant les formulaires, en offrant des options de paiement rapides, et en intégrant des mesures de sécurité robustes, vous pouvez à la fois augmenter la satisfaction client et réduire le taux d’abandon de panier. Un site qui propose un paiement fluide et sécurisé est plus susceptible de voir ses clients revenir pour de futurs achats, garantissant ainsi non seulement des conversions immédiates, mais aussi une fidélisation à long terme.
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4 exemples de call to action pour vos mails marketing
Définition du call to action
Un call to action (littéralement “appel à passer à l’action” en français, moins sexy, on vous l’accorde) est un incontournable de l’inbound marketing (allez on vous aide : l’inbound décrit toutes les tactiques visant à faire venir le client vers vous, contrairement à l’outbound, qui vise à chercher le client).
Grosso modo, un call to action est un outil marketing qui invite un prospect, un consommateur (c’est ça qui nous intéresse !) à agir de façon immédiate. Les calls to action prennent souvent la forme d’une injonction (“découvrir plus”, “achetez maintenant”).
Les calls to actions peuvent se trouver sur site web, une landing page, sur des ads ou publications de réseaux sociaux. Dans cet article, la team JUST vous parle des CTA dans les mails marketing. Emplacement, formulation, design : on vous révèle les meilleurs conseils pour faire de bons CTA !
1. Où positionner un call to action ? 🤔
Certainement pas en bas de page, près des petites lignes que personne ne lit ! La position de votre call to action est primordiale : plus il sera visible, plus vos lecteurs seront susceptibles de cliquer dessus.
Il faut donc qu’il soit placé plutôt en début de mail (la structure phrase d’intro, CTA puis produits affichés est efficace), centré et enfin contextualisé. Images, informations dans le texte : il faut que les réceptionnaires de votre mail sachent où ils vont atterrir en cliquant dessus.
Et si on choisit d’intégrer plusieurs call to action à son e-mail ? On hiérarchise, pardi ! On valorise celui à la meilleure offre en le plaçant au début du message, et on y va decrescendo.
2. Comment formuler un call to action ? ✍️
N’hésitez pas à user de la première personne lorsqu’il s’agit d’écrire un CTA. Proximité et taux de conversion font en général bon ménage… On choisit donc plutôt une formulation type “Je commande” au lieu de “commander”.
Les verbes d’action rendent le bénéfice plus clair pour le consommateur. Ça, combiné à de l’impératif : c’est dans la poche pour la rédaction !
3. Quel design choisir pour un call to action ? 🎨
On vous en parlait dans notre article dédié aux newsletters marketing mais on vous révèle un peu plus sur l’allure du CTA idéal.
Primo, il vaut mieux l’insérer dans un bouton et non pas en tant que simple lien hypertexte. Pourquoi ? Pour le rendre plus visible, tout simplement !
Deuzio : plus c’est gros, plus ça passe. On fait en sorte de choisir la police la plus lisible de sa charte graphique et on choisit une taille suffisamment grosse.
Pour finir, parlons peu, parlons couleurs : il faut que votre bouton CTA contraste au maximum avec le reste de votre mail. Dans l’imaginaire collectif, il y a aussi des couleurs qui évoquent plus certaines choses que d’autres : le rouge, un sentiment d’urgence (idéal pour des promotions limitées dans le temps), le noir est souvent associé au luxe (tout dépend de votre positionnement) et le bleu inspire la confiance (une couleur idéale pour le B2B ou pour les services type banques, assurances…).
4. Comment rendre un call to action efficace ? 🚀
Suivre nos trois premiers conseils à la lettre, c’est déjà un beau pas vers la maximisation de votre taux de conversion. Au-delà d’une bonne position, d’une formulation adéquate et d’une mise en forme percutante, avez-vous revu votre stratégie d’offres ?
Pour inciter vos lecteurs à visiter votre site web, faites donc ami ami avec les offres alléchantes : produit offert “J’obtiens mon tote bag dès 40€”, “Je profite de la livraison offerte” promotions etc…
Rassurez, surtout pour les achats qui demandent un certain engagement. Par exemple, dans le cas des abonnements, vous pouvez proposer un mois gratuit sans engagement.
Black friday, cyber monday : comment préparer son site e-commerce
Tic, tac, tic tac… Black Friday et Cyber Monday arrivent à grands pas. Vous n’avez encore rien préparé ? Pas de panique : il est encore temps.
En 2021, c’est près de $7 milliards qui ont été dépensés par les consommateurs lors de ces deux évènements ! Ça fait beaucoup... Et si vous mettiez cette année toutes les chances de votre côté pour qu’une petite portion de cette somme devienne la vôtre ?
Qu’est-ce que Black Friday ?
Traditionnellement, Black Friday désigne le jour après Thanksgiving aux États-Unis. À moins d’un mois de Noël, le 25 novembre cette année, l'événement marketing lance aussi la période de la chasse aux cadeaux.
Lors de Black Friday, les boutiques en ligne ET physiques proposent des réductions, en général de minuit à minuit. Aujourd’hui, il est célébré partout dans le monde (ou presque) et provoque parfois de sacrés épisodes d’hystérie collective (cf vidéo) 😅
D’abord pensé pour les boutiques physiques, Black Friday est aujourd’hui un vrai phénomène de l’achat en ligne. Si bien qu'une autre journée shopping, propre aux ventes en ligne, a été créée. Nous parlons évidemment de Cyber Monday, qui a lieu le lundi juste après Black Friday ! Parfois méconnu en France mais déjà incontournable aux États-Unis, l'événement se présente comme l’opportunité de booster vos ventes de fin d’année.
Et comment maintenir l’afflux de visiteurs du vendredi au lundi ? La team JUST conseille de commencer fort dès le vendredi avec des réductions effet “wow”, d’y aller decrescendo tout le week-end pour revenir en force le lundi.
Et pour le reste, on commence par quoi ? Suivez le guide !
8 Stratégies pour réussir son Black Friday
1. Voyez les choses en grand
Ah, la, la. Black Friday ! C’est LA journée dans l’année où toutes les folies en termes de prix sont permises. Les consommateurs s’attendent clairement à des réductions “wow” (cf la fameuse vidéo ci-dessus) donc sachez ne pas les décevoir ! Cette année, un petit discount de -15% sur une sélection de produits ultra limitée ne fera clairement pas l’affaire.
Dans une interview accordée à Shopify Plus, le CEO de Blenders Eyewear, une marque de lunettes, avance “Black Friday, c’est le moment de l’année où vous pouvez drastiquement baisser vos prix sans pour autant entacher votre image de marque. Faites en sorte que votre offre soit la plus attractive possible”.
Prenons l’exemple de Glossier, la marque de cosmeto aujourd’hui identifiée par près d’une américaine sur deux : à chaque Black Friday, le site solde L’INTÉGRALITÉ des ses produits à -20%. Devenu véritable rituel pour la communauté Glossier, le monumental Black Friday de la marque ne peut qu’inspirer.
2. Place aux VIP
Si vous ne pouvez pas vous permettre de proposer des prix cassés à l’ensemble des visiteurs de votre e-commerce, on ne vous jette pas la pierre ! Priorisez plutôt vos clients réguliers : d’après une étude menée par Klaviyo, ils ne représenteraient seulement 3 à 5% de votre base mais dépenseraient 3 fois plus qu’un client lambda !
Une sorte de Black Friday exclusif, à destination de vos clients réguliers, peut tout à fait vous permettre de booster vos ventes comme il se doit. Notre conseil ? Jouez de l’aspect “privilège” et n’hésitez pas à mettre en exergue le fait que l’offre soit limitée dans le temps (exemple : “24h seulement !”). Essayez, vous verrez !
3. Ne négligez pas Cyber Monday… Et le mois de novembre en général !
Qui dit mois de novembre dit se rapprocher dangereusement du mois de décembre. Et enfin, qui dit mois de décembre dit Noël. Vous l’aurez compris : ces derniers mois de l’année sont une aubaine pour booster votre e-commerce. La team JUST vous conseille donc de ne pas potentialiser uniquement sur Black Friday mais aussi sur tout le mois de novembre et ses évènements.
À commencer par Cyber Monday ! Et si on prolongeait les festivités ? Nous évoquions un peu plus haut un Black Friday exclusif à vos clients VIP, pourquoi donc ne pas lancer une opération type frais de livraison offerts ou alors une mécanique tant d’euros dépensés, tel article offert à l’ensemble de votre communauté ?
Pour booster vos ventes tout le mois de novembre, vous pouvez aussi user de techniques telles que le Cross Selling et le Upselling. Késako ?
Le premier pourrait se traduire par “vente croisée”. Il s’agit de proposer des produits complémentaires à votre client, en plus de celui qui l’a choisi. Exemple : il ajoute un petit bonnet à son panier. Pourquoi donc ne pas lui proposer l’écharpe parfaitement assortie en complément ? L’objectif n’est pas de le relooker de la tête au pied ou de lui fournir des conseils de style mais de faire gonfler son panier, pardi !
Le Upselling, quant à lui, consiste à proposer un produit similaire à celui que votre acheteur choisi, avec une valeur ajoutée. Toujours avec le même objectif ! Exemple : votre client veut acheter un gommage anti points noirs. Proposez lui donc le coffret ciblé anti points noirs. Plus complet et plus… cher.
4. Communiquez pour événementialiser
Tout le monde connaît Black Friday. Ça n’en fait pas une raison valable pour ne pas communiquer ! En ads ou sur les réseaux sociaux, jouez le jeu à fond, pour certes, attirer du trafic lors du D-DAY, mais aussi pour en profiter pour agrandir votre base de données.
Côté ads, la team JUST vous recommande de vous y prendre tôt, très tôt (oups, peut-être un peu tard pour cette année). En effet, à chaque automne, chacun d’entre nous est bombardé de publicités pour Black Friday. Comment donc sortir du lot ? Faites de l’A/B testing, voyez ce qui fonctionne ou non… Et retargetez. Il faut que le nom de votre marque rime avec Black Friday dans la tête de votre audience !
Côté réseaux sociaux, on événementialise : compte à rebours en story Instagram, campagne d’influence ou encore concours spécial Black Friday. L’objectif est de montrer à votre communauté que vous allez les RÉ-GA-LER !
5. Assurez-vous que tout fonctionne du côté de votre site
Augmenter vos ventes, les stabiliser ou au contraire les faire baisser : tout dépend de votre site ! Ce serait dommage d’expérimenter un crash lors d’un des plus gros événements e-commerce de l’année.
Pour l’occasion, vous pouvez tout à fait vous servir d’outils de surveillance de performance web (Uptrends, Pingdom, UptimeRobot…) sachant que la plupart proposent des semaines gratuites en essai.
Avec l’outil Test My Site de Google, vous pouvez même constater comment la vitesse de votre site peut augmenter votre taux de conversion mobile. Plus simplement : l’outil vous indiquera si votre site se charge suffisamment rapidement.
6. Soyez mobile first, toujours
C’est 68% du trafic global qui se fait sur mobile. C’est BEAU-COUP. Votre boutique en ligne est peut-être parfaitement design et ergonomique depuis ordinateur, mais vous êtes vous assuré.e qu’elle l’était aussi sur mobile ?
En effet, lors du dernier Black Friday, ce sont 71% des transactions qui se sont faites sur mobiles. Pour rendre votre e-commerce mobile friendly à souhait, augmentez la vitesse de votre site web (on vous explique pourquoi juste au-dessus) et privilégiez un achat en 1-clic.
En simplifiant l’étape checkout de votre site, c’est de près de 19% que vous augmentez votre taux de conversion. C’est la team JUST qui le dit ! Intéressé.e ? Rendez-vous juste ici.
7. Persévérez
Mails de relance panier, DMs sur les réseaux sociaux : montrez-vous présents auprès des visiteurs qui n’ont pas (encore) converti.
Il existe un tas d’outils formidables pour l’automatisation de vos relances, dont certains jouant avec les codes appréciés des millenials. Prenons par exemple ShopMessage : la solution utilise Messenger de Facebook afin de relancer les prospects des marques.
Dans vos relances, n’hésitez pas, à nouveau, à jouer sur l’effet d’urgence en privilégiant de bons CTA.
Plus que jamais vous devez vous montrer disponible lors de Black Friday (et au mois de novembre en général) : questions, retours, échanges… Ne passez pas à côté de potentiels clients, ou pire, n’en perdez pas de déjà acquis !
8. Anticiper : la clé pour réussir son Black Friday
Un pic de trafic et de commandes, c’est beau. Mais ça demande une certaine organisation, surtout quand on est en effectif réduit ! Cela peut paraître évident mais assurez-vous que vous avez une bonne marge de stock sur les produits que vous mettez en promotion.
Si vous avez une adresse physique, n’hésitez pas à proposer une option “click & collect” afin de vous alléger la tâche envoi de commandes. Toujours dans la même optique, proposer une carte cadeau virtuelle peut s’avérer être un choix judicieux, surtout en prévision des fêtes de fin d’année. Bradée (exemple : une carte cadeau de 50€ vendue à 40€), elle vous permettra à nouveau d’éviter l’étape emballage et envoi. Mais aussi échange et renvoi !
L’ensemble de la team JUST vous souhaite bon courage pour ce prochain Black Friday 🍀 N’hésitez pas à nous poser des questions juste ici !
Amazon Inspire : une fonctionnalité qui pourrait concurrencer TikTok
C’est qu’Amazon semblerait vouloir rivaliser avec TikTok, l’application de vidéos courte durée appartenant au géant chinois ByteDance !
Le 8 décembre dernier, la plateforme e-commerce présentait un nouvel outil ressemblant étrangement à TikTok, Inspire. Ce dernier permet au client d’acheter des produits directement depuis un fil personnalisé de mini-vidéos et photos, depuis l’application Amazon. Disponible seulement pour certains clients, la fonctionnalité est encore en phase test aux États-Unis. La multinationale annonce cependant vouloir la rendre accessible pour tous dans les mois à venir.
À quoi ressemble Amazon Inspire ?
Amazon Inspire propose des produits à ses utilisateurs, qui peuvent les enregistrer, les partager et enfin les acheter.
La fonctionnalité serait disponible depuis l’application Amazon Shopping, en cliquant sur l’icône en forme d’ampoule.
Comme sur TikTok, l’utilisateur est dans un premier temps invité à choisir ses centres d'intérêt et ce qu’il souhaite voir comme type de contenus : mode, maquillage, accessoires pour animaux, tech… De là, des vidéos et des photos cohérentes avec ses choix lui seront présentées, et les produits montrés dans ses derniers peuvent être achetés directement via l’application.
Oliver Messenger, directeur chez Amazon Shopping, a indiqué dans un communiqué paru en décembre qu’Inspire “est la nouvelle expérience d’achat qui connecte les clients Amazon avec du contenu achetable créé par les autres utilisateurs, les influenceurs et les marques. En quelques clics, les clients peuvent découvrir de nouveaux produits ou trouver de l’inspiration pour leur shopping, selon leurs intérêts, et acheter ces articles sur Amazon”.
Est-ce qu’Amazon a copié TikTok ?
Nombreux sont ceux qui ont puisé leur inspiration en TikTok pour se renouveler. Instagram et ses reels, Facebook ou encore Youtube et ses shorts…
Amazon ferait-il de même ? Il est certain que le géant du retail s’inspire aussi de TikTok… et réciproquement. En effet, depuis maintenant des mois, l’entreprise chinoise tente de lancer sa propre fonctionnalité d’achat, sans succès… pour l’instant.
TikTok est aujourd’hui un excellent médium pour découvrir des marques ou des produits, mais ne propose pas encore l’achat directement in app. Aujourd’hui, les créateurs promouvant Amazon sur TikTok redirigent vers le site ou l’app via un lien inséré en commentaire. Et font donc sortir les utilisateurs de TikTok !
Changer ce fonctionnement semble compliqué pour le réseau social, à moins d’être en partenariat direct avec Amazon… et de toucher des commissions sur chaque vente réalisée grâce à TikTok.
Les choses sont plus avantageuses pour Amazon, qui héberge déjà la fonctionnalité d’achat en ligne la plus populaire du monde. Plus facile pour l’entreprise américaine de faire un pas vers la vidéo avec de telles bases ! Il ne manque plus que les créateurs utilisent vraiment Amazon au détriment ou en plus de TikTok . Qu’est-ce qu’Amazon proposera aux influenceurs pour les lancer sur la plateforme et transformer Inspire en véritable réseau social ? Affaire à suivre…
4 astuces pour un bon mail de relance panier
Quoi de plus frustrant pour un e-commerçant que de savoir que son taux d’abandon de panier s’élève en moyenne à 70% (Baymard Institute) ?
Les abandons panier s’expliquent par diverses raisons : un UX indigeste, un processus de check-out trop long, des frais de livraison élevés… Bref, aujourd’hui, ce n’est pas tant ces sujets de friction que nous allons évoquer mais plutôt l’après. Comment “repêcher” un client qui a abandonné son panier ? La team JUST vous donne 4 astuces pour construire un bon mail de relance panier !
👀 Un objet de mail catchy
Des mails, on en reçoit tous… beaucoup. Entre les publicités, les spams, les mails perso, difficile de passer du temps à éplucher sa boite mail ! Comment donc se démarquer et faire en sorte que vos clients ouvrent votre mail ? Tout se joue dans la première chose que verront vos réceptionnaires : l’objet.
Gardez en tête 2 points :
- Votre mail doit attirer l’attention
- Et ne pas être trop énigmatique : allez droit au but.
Un grand classique du marketing est le mail de relance type “Oups, avez-vous eu un problème” ? Cependant, une étude menée par Buy Fencing Direct révèle que ce type d’objet provoque un important taux d’ouverture (près de 60%) mais qu’il ne génère pas un taux de conversion optimal (moins de 10%). Le sondage montre également que les objets francs et directs tels que “Votre panier chez *nom de marque*” obtiennent un taux de conversion de près de 35% (cf illustration).
De l’explicite, voilà ce qui attirera sans aucun doute vos clients ! Qui dit message clair ne dit cependant pas forcément message planplan. Vous pouvez aisément jouer la carte de l’originalité avec un objet type “Vos articles de chez *marque* n’attendent plus que vous” ou encore “Oups, votre panier *marque* se sent un peu délaissé”.
En parallèle de l’objet, assurez-vous que votre marque soit bien identifiable, avec par exemple un nom d’expéditeur “brandé”.
⏱️ Un timing stratégique pour vos mails de relance panier
Maintenant que nous avons choisi un objet de mail qui claque, quand et combien de mails envoyer ? Quelques minutes après l’abandon du panier ? Une heure plus tard, le lendemain ? Pas de panique : on vous explique tout !
Pour faire simple, plus vous attendez avant de relancer, moins votre mail sera performant.
Ainsi, une étude menée par SaleCycle révèle que les mails envoyés 20 minutes après le départ de votre client engendrent en moyenne un taux de conversion de 5,2% tandis que ceux qui sont envoyés le lendemain n’obtiennent que 2,6%.
La team JUST vous conseille donc d’envoyer le premier mail de relance dans l’heure suivant l’abandon de panier. Quant à la fréquence du message, prenez garde de ne pas vous montrer trop insistant. Trois ou quatre suffisent amplement et assurez-vous de les envoyer aux bons intervalles. Le deuxième peut donc être envoyé 24h après la première relance, le second 2 à 3 jours plus tard, le troisième la semaine suivante…
😋 Une offre alléchante pour mieux convertir
Selon une étude menée par le Baymard Institute, 50% des acheteurs confient abandonner leur panier en raison de frais de livraison trop élevés ! Pour relancer vos clients, n’hésitez pas à mettre en avant une offre promotionnelle : une livraison offerte, un code de réduction pour les nouveaux arrivants…
Comme nous aimons souvent le conseiller, vous pouvez tout à fait impliquer un aspect urgent/exclusif, afin de pousser votre client à franchir le pas. Un discount valable 48 heures, “juste pour lui”...
✅ Un contenu et des CTA chiadés
🤔 Mais on raconte quoi, dans un mail de relance panier ?
Vous avez votre objet de mail percutant, vous avez créé votre promotion et défini votre timing. What’s next ? Le contenu, pardi !
Mettons que votre mail s’adresse à trois catégories de personnes :
- Ceux qui ont dû quitter votre site en raison d’un problème technique (une infime partie)
- Ceux qui abandonné leur panier sous prétexte par manque de temps et qui "procrastinent" leur achat
- Ceux qui ont encore besoin de réfléchir
Essayez donc de créer un message générique pouvant s’appliquer à ces différents cas de figure.
Pour répondre au sujet du problème technique, nous vous conseillons d’essayer d’insérer une formule d’excuse au début de votre mail. Une phrase type “Oups ! Vous avez visiblement laissé de côté votre panier. Toutes nos excuses si nous avons manqué quelque chose !”.
Quant à celui du manque de temps, des phrases directes, claires sont recommandées. Oubliez les effets de style hasardeux et privilégiez plutôt une à deux phrases de mise en contexte avec une ou plusieurs photos des articles du panier.
Pour finir, sortez la carte de l’offre promotionnelle pour convaincre les indécis : livraison offerte, code de bienvenue… Ou indiquez qu’il ne reste qu’une quantité limitée du ou des produits concernés.
📣 Quelques indications pour vos CTA
Quant aux CTA, la team JUST vous recommande de privilégier les boutons CSS aux liens hypertextes. Les boutons rendront l’action davantage visible et permettent un meilleur taux de conversion : d’après une étude réalisée par Digital Marketer, les mails de relance panier incluant des boutons de CTA sont 22% plus cliqués que ceux comportant un lien basique.
La team JUST espère que cet article vous aidera à créer les mails de relance panier parfaits 💪 Besoin d’un dernier petit conseil ? Avant de vous atteler à vos mails, tentez déjà de réduire vos abandons de paniers en proposant à vos clients une expérience de check-out en 1 clic. On vous en dit un peu plus juste ici. À très vite !
A/B testing : comment le réussir ?
Pourquoi faire de l’A/B testing ?
En 2022, le taux de conversion moyen des e-commerçants s’élevait à 2,97%. Pas beaucoup, n’est-ce pas ? Cette faible moyenne se justifie par différents facteurs : site web peu agréable et intuitif, mauvaise UX, temps de chargement trop long, formulaires à remplir, avis négatifs…
Des problématiques que les e-commerçants cherchent à corriger, éradiquer. Pour y arriver, ces derniers peuvent utiliser de nombreuses méthodologies. Dont l’A/B testing. Késako ? Il s’agit d’une discipline où on utilise la data afin de se guider et de prendre les meilleures décisions concernant le design d’un contenu. On vous en dit plus dans quelques instants !
A/B testing : définition
L’A/B testing est une des façons les plus efficaces pour optimiser votre site, vos produits ou même votre service. Grosso modo, il s’agit de faire tester deux versions (la “A” et la “B”) d’un même contenu (page web, e-mail, interface d’une application mobile…) auprès de deux groupes de personnes de taille semblable. Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’A/B testing de pages web.
Avant de lancer votre A/B testing, posez-vous un instant et réfléchissez à vos objectifs. Voulez vous augmenter votre nombre de visites, votre taux de conversion, votre taux de clic ? C’est ça qui vous guidera dans l’élaboration de votre campagne de test.
5 astuces pour réussir son A/B testing
1. Concentrer l’A/B testing sur des pages qui génèrent déjà du trafic
Si vous décidez de lancer une campagne d’A/B testing, assurez-vous de choisir une page qui a du potentiel. Inutile de concentrer vos efforts sur une page peu consultée (la FAQ, par exemple), testez plutôt sur celle qui génère déjà le plus de trafic et qui risque d’être la plus sollicitée par vos utilisateurs (une page produit, une homepage, un menu…).
Comme l’expliqueJohan Petit, responsable du pôle produit de Bewizyu, les pages “intéressantes” pour de l’A/B testing sont celles générant au minimum 10, 000 visiteurs mensuels ainsi que 300 conversions. C’est dans ce cas que les résultats de votre campagne auront le plus d’impact !
Nous évoquions ci-dessus les objectifs de l’A/B test : ce dernier doit vous apporter une réponse à un problème précis. Un taux de conversion trop bas ? Un taux d’abandon de panier trop élevé ? Une fois les résultats collectés, vous pourrez mettre en place LA solution que l’A/B test vous aura aidé à trouver !
2. Tester une seule variable à la fois
Comme nous le mentionnions précédemment, l’A/B testing consiste à tester deux versions d’un contenu. Ces dernières sont plus ou moins différentes et permettent d’évaluer un élément bien précis ou alors une page dans son ensemble.
Si vous cherchez spécifiquement à optimiser votre CTA, un bouton, une fiche produit, le tout dans le même A/B testing, il sera difficile de juger ce qui a marché ou non au cas par cas (est-ce le CTA qui a encouragé le visiteur à passer l’achat ? Le descriptif de la page produit ?).
Ces 3 éléments combinés devront être envisagés comme un tout.
3. Combien de personnes pour un A/B test ?
Pour qu’un A/B test soit véritablement significatif, il doit être effectué par un nombre important de participants.
Il est donc important de bien déterminer votre échantillon de test. Mais d’ailleurs, comment on s’y prend exactement? Par mail, à une liste de préférence bien longue (soyons réalistes : un faible pourcentage de vos destinataires y répondront donc on double ses chances), ou alors on fait de la publicité sur les réseaux sociaux. On apprécie tout spécialement cette dernière option dans la mesure où il très facile de cibler un type de buyer persona, sans forcément avoir une donnée CRM bien fournie.
Il existe aussi une grande variété d’organismes qui proposent de diffuser vos A/B test (Contentsquare, par exemple). Une solution pratique, même si pas forcément des plus économiques….
4. Combien de temps pour un A/B test ?
Tic, tac, tic, tac… Il s’agit maintenant de s’armer de patience ! Selon les outils spécialisés du marché, il est recommandé de faire durer un A/B test de 7 jours à 3 semaines.
Il n’y a cependant pas de règle tacite : il faut simplement garder en tête que l’A/B test doit durer suffisamment longtemps pour vous permettre de récolter des données pertinentes. Un A/B test est jugé fiable lorsqu’il atteint un seuil de confiance de 95%.
Autrement, si après 7 jours consécutifs vos résultats se stabilisent (pas de taux de variation), il est alors envisageable de stopper l’A/B test.
5. Utiliser le “Mouse tracking” et les “Heat maps” lors de votre analyse
Si vous suivez nos quatre premiers conseils pour lancer votre A/B test, c’est déjà un bon début ! Mais une fois lancé et la data collectée, comment on s’y prend pour l’analyser ?
Il existe bien sûr la magie des chiffres : les statistiques parleront d’elles-mêmes. Tel pourcentage aura cliqué sur ce CTA tandis qu’un autre l’aura tout bonnement ignoré, etc.
D’autres outils existent cependant pour traquer l’activité des utilisateurs sur votre site et aller plus loin que la simple analyse de chiffres.
Le “mouse tracking”, vous connaissez ? Il s’agit de traquer le mouvement de souris de l’utilisateur de votre site. Voir où il s’attarde, hésite, clique, où se trouvent les frictions… Ces mouvements vous permettront de créer une heat map (littéralement “carte de chaleur”) qui vous permettra de voir quels sont les portions les plus sollicitées de votre page.
Meilleurs CMS e-commerce : comment choisir ?
Vous avez enfin décidé de commercialiser votre ligne de produits ou votre service ? Pour votre marque de lipgloss eco-friendly ou votre Saas, il s’agirait maintenant de choisir votre CMS e-commerce… À chacun son talent : vous n’êtes peut-être pas webdesigner ou très à l’aise avec le digital. Et il n’y aucun problème à cela ! La team JUST vous en révèle un peu plus sur les meilleurs supports de vente pour e-commerce.
CMS : définition
Derrière cette mystérieuse expression se cache en fait quelque chose de très simple : CMS signifie en anglais Content Management System. Mais encore ? En français, il s’agit grosso modo d’un système de gestion de contenu. On vous en dit un peu plus…
Un CMS se définit également comme un type de plateforme contenant ces 3 critères :
- Il donne la possibilité à son ou ses administrateurs de publier du contenu
- Il permet de gérer à la fois la forme (le design) et le contenu du site (ce que vous allez mettre dessus : des produits, des descriptions, des articles de blog…)
- Il peut-être géré et utilisé par plusieurs administrateurs
En un mot, il s’agit de la partie “cachée” d’un site web, de ce que voient les gens qui en sont chargés !
Il en existe 3 sortes : les Saas (pour faire simple, on fournit à l'utilisateur un logiciel situé dans le cloud), les Open Source (l'utilisateur peut modifier le code) et finalement les "propriétaires" (un CMS construit de A à Z par un tiers).
CMS e-commerce : quelle est la spécificité ?
Pour faire simple, un CMS e-commerce est le support qui va être utilisé par le marchand pour vendre. Les CMS e-commerce sont une solution clé en main pour les vendeurs : ils peuvent ainsi gérer leur site de vente en ligne et sont autonomes sur la partie ajout, modification ou suppression de contenu, sans avoir à coder.
Mais comment donc le choisir ? On a interrogé les centaines de marques avec lesquelles nous travaillons pour savoir quels étaient leurs préférés. Certains ont fait l’unanimité, d’autres sont plus contestés… Avant de prendre votre décision, posez-vous et demandez-vous quels sont les critères que vous recherchez dans la future gestion de votre site web. Mais oui, d’ailleurs, qu’est-ce qui fait qu’un CMS est bon et pratique ? 🤔
Choisir un bon CMS : les critères à prendre en compte
La solution idéale pour choisir sa solution doit prendre en compte plusieurs critères :
- La réputation et notoriété du logiciel
- La facilité de compréhension de l’outil et son ergonomie (est-il pratique à manipuler pour quelqu’un qui n’y connaît pas forcément grand-chose ?)
- Un tableau de bord d’analyse avec une bonne vision de la data afin de suivre vos ventes et la performance de votre site
- De bons outils de webdesign afin que vous puissiez créer le site qui ressemble à votre marque et que cette dernière ne tombe pas aux oubliettes
- La possibilité de pouvoir fusionner certains de vos outils tels que celui de votre gestion de stocks, vos données marketing (CRM), votre marketplace et pourquoi pas vos réseaux sociaux si le social shopping vous tente.
- Un aspect SEO. Sur Google, la compétition pour apparaître dans les premières pages de recherche est compliquée, voire parfois difficile… Assurez-vous que l’heureux élu vous laisse la possibilité de modifier vos urls, méta balises et méta descriptions. Et que la partie blog vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour attirer l’œil du Search Engine.
Les meilleurs CMS e-commerce
Shopify
Le grand classique des CMS pour les e-commerçants ! Zoom sur la plateforme canadienne qui a su en convaincre plus d’un (800 000 utilisateurs en 2019 !).
Parmi les nombreux avantages du CMS e-commerce, on retrouve l’aspect ergonomique. Du petit business au commerce ultra établi, la plateforme est décrite comme relativement facile d’usage. Shopify propose une fonction “drag and drop”, qui permet de construire facilement son site, sans avoir besoin de coder. Le CMS propose aussi des templates gratuits et customisables, ce qui donne la possibilité de lancer son site très rapidement.
L’un des autres avantages de la plateforme réside aussi dans le fait qu’il est possible de proposer une multitude de moyens de paiement aux utilisateurs, y compris ceux de tiers. Comme Shopify n’est pas magique (la plateforme propose déjà une myriades de fonctionnalités), il est aussi possible d’ajouter près 1200 applications et plug-ins afin d’exploiter votre site e-commerce au maximum.
Dans les éventuels aspects négatifs, certains de nos e-commerçants se plaignent du pricing (29$, 79$ ou 299$) en sachant que l’option la plus économique est très limitée. Un autre point : si Shopify est une plateforme qui permet de nombreuses choses, les aspects SEO et marketing peuvent être mis de côté. Certains se plaignent des restrictions de la feature blog, qui ne permettrait pas de créer des catégories. Il en va de même pour les templates : la sélection offerte est apparemment assez restreinte.
Adobe Commerce (ex Magento)
Un CMS e-commerce qu’on ne présente plus ! On vous en dit un peu plus sur les avantages de la plateforme et ses éventuels points négatifs. C’est parti ?
L’un des points les plus importants sur Adobe Commerce réside dans le fait que ce soit une plateforme open source. Késako ? Cela la rend flexible dans la mesure où il est possible de modifier le code source. À vous le template ultra personnalisé et l’installation de toutes les fonctionnalités nécessaires au développement de votre site !
La plateforme est également tout spécialement appréciée pour ses fonctionnalités très spécifiques que d’autres ne proposent pas forcément : par exemple, vous pouvez segmenter vos prix en fonction de différents groupes. Pour vos employés, vos clients VIP ou autres : vous pouvez proposer un prix différent.
Le dernier point particulièrement appréciable est l’aspect mobile friendly. En effet, Adobe Commerce est considéré comme le CMS le plus facile à décliner en version mobile. Et le plus agréable pour vos utilisateurs !
Pour conclure, il est important de préciser qu’il sera compliqué pour vous de construire votre site avec Adobe Commerce si vous n’avez aucune notion de développeur web. L’aspect open source signifie que vous devez coder, donc vous faire accompagner si vous n’êtes pas en capacité de le faire. Le prix, élevé, comme celui de Shopify, est aussi souvent critiqué par ses utilisateurs.
Prestashop
Prestashop est également une plateforme open source. On l’apprécie pour son installation relativement facile et son pricing ultra attractif (de 4$ à 14$ par mois !).
Un autre avantage de ce CMS e-commerce est le fait qu’il y soit possible d’installer près de 2,500 plugins qui assureront le bon fonctionnement et la performance du site.
Cependant, LA chose intéressante à retenir sur Prestashop est son aspect paiement sécurisé : ils utilisent des solutions de check-out comme Google Pay et Paypal.
En un mot, Prestashop est intéressant pour son prix, ses plug-ins, et la possibilité d’offrir à vos clients une myriade d’options de paiements sécurisés.
Si on passe aux choses qui peuvent peut-être vous déranger, le fait que la plateforme soit open source peut en gêner certains : même s’il n’est pas affreusement compliqué de créer son site, la participation d’une personne à l’aise avec la technologie et le code peut être nécessaire. Aussi, vous ne trouverez pas de service client à proprement parler avec ce CMS : il s’agit plus de la communauté qui s’entraide et se guide sur les pages de support.
WooCommerce
Si vous cherchez à monter votre site e-commerce en quelques jours, WooCommerce pourrait être la solution ! Shopify et Adobe Commerce sont souvent considérés comme LES références lorsqu’on en vient aux CMS. Cependant, le plug-in de WordPress a su en convaincre plus d’un : en 2019, ce sont près de 3.3 millions de sites web qui ont été créés avec WooCommerce (source : BuiltWith). Pourquoi donc choisir ce plug-in et pas un autre ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? On vous dit tout !
WooCommerce se différencie de ses compétiteurs par deux aspects : l’open source et la gratuité. Comme mentionné précédemment, l’open source permet donc à n’importe qui de modifier le code du logiciel afin de personnaliser le site. De plus, l’utilisation de la plateforme la plus basique est gratuite. Pas mal pour se lancer, donc !
Un autre des avantages sur WooCommerce réside dans le fait que la plateforme sera très intuitive pour ceux ayant l’habitude de manier WordPress : ils reconnaîtront l’interface très similaire.
Comme tous les CMS open source, WooCommerce est complètement personnalisable : du footer jusqu’aux fiches produits, en passant par l’étape check-out : faites ressembler votre site à votre marque !
Cependant, un e-commerçant choisissant WooCommerce pourra potentialiser à 100% sa boutique en ligne en ajoutant des plug-ins. Il en existe des centaines ! Et qui dit plug-ins sur plug-ins dit malheureusement souvent ralentissement du chargement et de la performance de votre CMS. Pourquoi ? Car ces derniers prennent beaucoup de souvenirs, tout simplement.
Big Commerce
Comme sur la majorité des CMS cités ci-dessus, le plan standard de Big Commerce reste très accessible ($29,95 par mois). Cependant, à garder en tête qu’à un certain niveau, la plateforme appliquerait des tarifs spéciaux : les e-shop générant plus de 3000 de commandes par an seraient facturés entre $900 et $1500 mensuels !
Au-delà de l’aspect pricing, Big Commerce présente les avantages classiques des CMS :
- De bons outils de management, des produits jusqu’au reporting
- Des modules marketing avec l’intégration de mots-clés (on n’oublie pas le SEO !), la création de coupons discounts etc
- Une comptabilité avec de nombreux outils tels que MailChimp ou encore QuickBooks
- Un service client ultra réactif et joignable (presque) à toute heure
Mention spéciale aux 14 jours d’essai gratuit et au fait que le nombre d’administrateurs ne soit pas limité !
Cependant, il est important de noter que Big Commerce n’est pas open source. Difficile, donc, de customiser son site ou de pouvoir profiter des templates les plus cool sans avoir à sortir son portefeuille.
Commerce Cloud
Commerce Cloud, CMS développé par Salesforce (mais si vous savez ! Le big leader du CRM) semble encore être un peu sur la touche : bénéficiant de moins de notoriété que ses compères, il est plus compliqué de trouver des avis détaillés sur le CMS.
Cependant, ses utilisateurs lui attribuent la note honorable de 8.3/10 sur TrustRadius (celle de Shopify, par exemple, s’élevant à 8.8/10). Ce qui est apprécié dans le logiciel ?
Le dashboard apparemment très clair montrant la data essentielle concernant votre e-commerce :
- L’historique des acheteurs
- Le statut des commandes
- Les éventuels problèmes rencontrés par vos clients
- Des notes et des informations sur vos clients (exemple : untel a interagit avec le service client à telle date)
On y retrouve également plus de 4,000 app compatibles afin de propulser votre CMS on top !
Si on évoque les potentiels points négatifs, Commerce Cloud n’est pas open source. Pratique donc, pour ceux ne sachant pas coder, mais difficile à nouveau de créer un site 100% fidèle à son univers de marque…
Volusion
Un CMS qui ne vous dit peut-être pas grand-chose mais qui est pourtant l’un des plus anciens de l’histoire du e-commerce ! Pour Volusion, l’aventure commence en 1999 et depuis, c’est près de 30,000 boutiques en ligne que le logiciel fait tourner.
La team JUST recommande ce CMS aux petites boutiques en ligne ayant un nombre de produits bien limité. En effet, le “mini plan”, gratuit, permet de vendre en ligne près de 100 produits différents.
Comme pour toutes ses autres formules, ce plan comprend un check-out sécurisé et ne prend pas de commission sur les transactions (contrairement à Shopify, entre autres !).
Un autre point spécialement appréciable chez Volusion est ses outils d’optimisation SEO, non présents sur tous les CMS.
À noter : il faudra sortir le porte-feuille pour avoir accès à certaines features type suivi des commandes.
Ecwid
Avant de rentrer dans les points forts et points faibles d’Ecwid, il est important de relever le fait que contrairement à ses compétiteurs, le CMS ne permet pas de construire un site web de A à Z. Il s’agirait plutôt d’un widget permettant de vendre vos produits sur un site ou une présence en ligne déjà établie.
Grosso modo, Ecwid vous permet d’ajouter votre catalogue de produits à votre site : photos, prix, etc…
En termes de pricing, Ecwid demeure gratuit si vous commercialisez moins de 10 produits : autant vous dire qu’il faudra débourser un peu d’argent ($35 pour aller jusqu’à 2,500 produits).
Comme les CMS cités précédemment, l’outil vous permet donc d’ajouter les moyens de paiement de votre choix (près de 86 sont compatibles). Vous retrouverez également toutes les fonctionnalités basiques d’un CMS sur Ecwid (ajout de produits, suivi des ventes…). Bon à savoir : votre site peut être traduit dans près de 53 langues différentes avec le widget !
Aujourd’hui, ce sont près de 900 000 e-shops qui utiliseraient le logiciel. Bonne nouvelle : si vous choisissez donc Ecwid, vous pouvez être quasiment certain que le CMS ne disparaîtra pas du jour au lendemain (la crise touche malheureusement aussi les Saas 😉).
SquareSpace
Avant de présenter l'avant-dernier CMS e-commerce de notre top, saviez-vous que Zendaya fut un temps égérie des publicités de l’outil ? Qui a dit que les Saas n’étaient pas stylés ?
Tout ça pour vous dire que SquareSpace ne néglige pas son image et son aspect “cool”. Cela se fait ressentir sur l’outil : l’interface est spécialement agréable, “propre” et intuitive pour l’utilisateur. Un point à ne pas négliger !
Avant tout pensée pour les créatifs, la plateforme gagne aujourd’hui de plus en plus de terrain pour tous les types d’e-commerce et offre toutes les fonctionnalités classiques d’un CMS (vente de produits, suivi des commandes etc..).
N’étant pas open source, SquareSpace propose donc des templates ajustables à ses clients. Bon à savoir : ces derniers sont censés être les plus jolis et premium du marché. De même pour la partie blog : étant à la base destinée aux créatifs, la plateforme laisse donc beaucoup de flexibilité aux utilisateurs pour tout ce qui relève de la création de contenus.
Pour finir, parlons bien, parlons pricing : la version basique e-shop de SquareSpace coûte $24 mensuels. Besoin d’une bonne nouvelle ? Le CMS ne facture pas à la transaction !
VTEX
VTEX fait clairement partie des pionniers des CMS. Fondée en 1999 par deux ingénieurs brésiliens, la solution est aujourd’hui utilisée par des géants tels que Walmart.
Le CMS propose toutes les fonctionnalités classiques et semble spécialement apprécié est le côté omnichannel et l’interface simple et facile d’usage. Avec VTEX, il est aussi possible d’aller très loin pour vos clients : personnaliser une promotion, l’appliquer seulement à certains… La plateforme sait aussi se renouveler et propose très régulièrement de nouvelles fonctionnalités.
Cependant, attention : VTEX a été pensée pour les grandes marques dont il se peut que vous ayez besoin d’aide si vous n’avez pas déjà un département tech dans votre entreprise. Le pricing est aussi reproché à la plateforme : à partir de $250, tout de même !