Dans l’univers du e-commerce, optimiser le parcours client est un enjeu clé pour maximiser les conversions et améliorer l'expérience utilisateur. Le parcours client englobe toutes les étapes que traverse un utilisateur depuis sa première interaction avec un site web jusqu'à la finalisation de son achat. Cependant, même un parcours bien conçu peut contenir des points de friction – des obstacles qui ralentissent ou découragent les utilisateurs.
Les A/B tests sont une méthode puissante pour identifier ces points de friction et tester différentes solutions afin d’optimiser chaque étape du parcours client. Ces tests consistent à comparer deux versions d’une page, d’un élément ou d’une fonctionnalité pour déterminer laquelle génère de meilleurs résultats en termes de taux de conversion, de satisfaction client ou d'autres indicateurs de performance.
Dans cet article, nous allons explorer l'importance des A/B tests dans l'optimisation du parcours client, comment identifier les points de friction, et quelles bonnes pratiques suivre pour obtenir des résultats probants.
Pourquoi les tests A/B sont cruciaux pour optimiser le parcours client
Les A/B tests permettent de prendre des décisions basées sur des données concrètes plutôt que sur des intuitions ou des hypothèses. Ce processus de comparaison scientifique permet d'identifier ce qui fonctionne le mieux pour les utilisateurs. Mais pourquoi sont-ils particulièrement utiles dans l’optimisation du parcours client ?
1. Identifier les points de friction invisibles
Même les sites e-commerce les plus bien conçus peuvent contenir des points de friction qui ne sont pas immédiatement visibles. Ces obstacles peuvent être aussi subtils qu’un bouton mal placé, un formulaire trop long, ou des frais de livraison mal expliqués. En menant des tests A/B, vous pouvez identifier précisément ces éléments qui nuisent à l'expérience utilisateur et causent des abandons de panier.
Statistique clé :
Une étude de VWO montre que les entreprises qui utilisent régulièrement des tests A/B augmentent leur taux de conversion de 12 % à 15 % par rapport à celles qui ne les utilisent pas.
2. Tester des hypothèses basées sur le comportement utilisateur
Le comportement des utilisateurs varie d’un site à l’autre. Ce qui fonctionne pour une marque ne fonctionnera pas nécessairement pour une autre. Les tests A/B permettent de tester des hypothèses spécifiques basées sur le comportement de vos utilisateurs, que ce soit sur mobile, desktop ou tablette. Cela vous permet d’adapter vos optimisations en fonction des préférences réelles de vos visiteurs.
3. Réduire les abandons de panier
Un autre avantage des A/B tests est qu'ils peuvent aider à réduire les abandons de panier. En identifiant les points de friction dans le tunnel d’achat, vous pouvez tester différentes solutions (comme simplifier les formulaires de paiement ou afficher des badges de sécurité) pour voir lesquelles incitent davantage vos clients à finaliser leur achat.
Statistique clé :
Selon Baymard Institute, le taux moyen d’abandon de panier est de 70 %. Les tests A/B peuvent aider à réduire ce chiffre en éliminant les obstacles qui dissuadent les utilisateurs de finaliser leur commande.
Comment identifier les points de friction dans le parcours client
Les points de friction sont les éléments du parcours client qui créent des obstacles ou des difficultés pour les utilisateurs. Ils peuvent être causés par de nombreux facteurs, tels que des pages lentes, des informations manquantes ou des options de livraison peu claires. Voici comment vous pouvez utiliser les A/B tests pour les identifier.
1. Analyser les données comportementales
La première étape pour identifier les points de friction consiste à analyser les données comportementales. Les outils d’analyse comme Google Analytics, Hotjar ou Crazy Egg vous permettent de suivre les comportements des utilisateurs sur votre site. Ces outils fournissent des informations précieuses telles que :
- Le taux de rebond : Un taux de rebond élevé sur une page clé peut indiquer un point de friction. Peut-être que le contenu n’est pas pertinent ou que l’UX est confuse.
- Le taux d’abandon dans le tunnel d’achat : Un taux d’abandon élevé au moment du paiement peut révéler des obstacles liés aux options de paiement ou à la complexité des formulaires.
2. Utiliser les cartes de chaleur (heatmaps)
Les cartes de chaleur (ou heatmaps) sont un autre outil efficace pour visualiser où les utilisateurs cliquent, scrollent et passent du temps sur une page. Ces visualisations permettent d'identifier les zones qui retiennent l'attention des utilisateurs, mais aussi les zones mortes où l’interaction est faible.
3. Examiner les feedbacks utilisateurs
Les avis et feedbacks des utilisateurs sont une mine d’or pour identifier les points de friction. Les clients insatisfaits n’hésitent souvent pas à partager ce qui les a frustrés ou découragés. En examinant régulièrement les commentaires clients, que ce soit via des enquêtes, des avis laissés sur le site ou des retours au service client, vous pouvez détecter des problèmes spécifiques.
Solution :
Mettez en place des enquêtes post-achat pour obtenir des retours directs sur l'expérience d'achat. Ces informations vous permettront de tester des hypothèses précises, comme des ajustements sur la rapidité de chargement des pages ou sur la clarté des informations de livraison.
Les éléments à tester dans un A/B test pour optimiser le parcours client
Une fois que vous avez identifié les points de friction, il est temps de les tester avec des A/B tests pour voir quelles solutions améliorent le parcours client. Voici quelques éléments clés à tester.
1. Le design des CTA (Call to Action)
Le CTA est l’un des éléments les plus importants du parcours client. C’est ce bouton qui incite l’utilisateur à passer à l’action, que ce soit pour ajouter un produit au panier, s’inscrire à une newsletter, ou finaliser une commande.
Test à réaliser :
- Testez différentes formulations de texte : « Ajouter au panier » vs. « Acheter maintenant ».
- Expérimentez avec les couleurs des boutons. Des études montrent que des couleurs vives comme le rouge ou le vert peuvent augmenter les taux de conversion, mais cela peut varier selon le design de votre site.
- Essayez différentes positions pour le CTA : en haut de page, en bas, ou sur un bandeau flottant.
2. La longueur et la simplicité des formulaires
Les formulaires trop longs ou complexes sont l’une des principales causes d’abandon dans le tunnel d’achat. Simplifier le processus en réduisant le nombre de champs ou en utilisant des options d'auto-remplissage peut grandement améliorer l’expérience utilisateur.
Test à réaliser :
- Testez une version courte du formulaire (en ne demandant que les informations essentielles) vs. une version longue.
- Essayez d'intégrer des fonctionnalités d'auto-remplissage des adresses ou des informations de paiement pour accélérer le processus.
- Testez la division du formulaire en plusieurs étapes vs. un formulaire unique sur une seule page.
3. Le processus de paiement
Le paiement est une étape clé du parcours client où beaucoup d’abandons de panier se produisent. Tester différentes options de paiement, la présentation des frais de livraison ou des options d'expédition peut faire une grande différence.
Test à réaliser (suite) :
- Simplifiez l'étape de paiement : Comparez un checkout en une seule page à un checkout en plusieurs étapes pour voir lequel fonctionne le mieux. Un processus de paiement plus court et plus simple peut considérablement améliorer les conversions.
- Affichage des frais de livraison : Testez l’affichage des frais de livraison dès le panier vs. à la dernière étape du checkout. Certains clients abandonnent leur panier en découvrant des frais inattendus à la fin du processus.
4. Les options de livraison
La livraison est un autre facteur clé influençant la décision d’achat. En offrant plus de flexibilité (par exemple, des options de livraison rapide ou en point relais), vous pouvez réduire les abandons de panier et améliorer l’expérience utilisateur.
Test à réaliser :
- Testez différentes options de livraison : livraison standard vs. livraison express. Proposez également des options de livraison écoresponsables, et évaluez leur impact sur les conversions.
- Testez l’impact d’une offre de livraison gratuite à partir d’un certain montant d’achat. Cela peut inciter les clients à augmenter la valeur de leur panier pour bénéficier de cet avantage.
5. Le design et la disposition des pages
Le design global d’une page de produit ou d’un formulaire de checkout peut influencer directement la façon dont les utilisateurs interagissent avec le site. Un design trop chargé ou mal structuré peut créer de la confusion et entraîner des abandons de panier.
Test à réaliser :
- Expérimentez avec différentes dispositions : essayez des designs minimalistes avec peu d’éléments vs. des designs plus riches en contenu.
- Testez l’ordre dans lequel les informations sont présentées : par exemple, essayez de mettre en avant les avis clients avant la description du produit ou de mettre des témoignages en haut de page.
- Testez la vitesse de chargement des pages. Des études montrent que chaque seconde de délai supplémentaire dans le chargement des pages peut réduire les conversions de manière significative.
Les bonnes pratiques pour réaliser des tests A/B efficaces
Réaliser des tests A/B peut sembler simple, mais il est essentiel de suivre des bonnes pratiques pour obtenir des résultats fiables et exploitables. Voici quelques conseils à suivre pour optimiser vos tests et en tirer des conclusions claires.
1. Tester un élément à la fois
Pour obtenir des résultats précis, il est crucial de tester un seul élément à la fois. Si vous modifiez plusieurs aspects de votre page en même temps (par exemple, la couleur du bouton, la longueur du formulaire et le texte du CTA), vous ne pourrez pas savoir précisément quel changement a eu un impact positif ou négatif sur les conversions.
Solution :
Priorisez les éléments à tester et réalisez des tests successifs. Par exemple, commencez par tester le bouton CTA, puis passez au formulaire de paiement. Cela vous permettra d'obtenir des données exploitables sur l’impact de chaque changement.
2. Établir une hypothèse claire
Avant de lancer un test A/B, il est essentiel d'avoir une hypothèse claire. Par exemple : « Nous pensons que rendre le bouton de validation plus visible augmentera les conversions de 10 %. » Cette hypothèse vous permettra de savoir exactement ce que vous testez et quel résultat vous attendez.
Exemple :
Si vous testez un formulaire plus court, votre hypothèse pourrait être : « En réduisant le nombre de champs du formulaire de 5 à 3, nous augmenterons le taux de finalisation de commande de 15 %. »
3. Utiliser un échantillon suffisant
Pour que vos résultats soient statistiquement significatifs, vous devez tester vos hypothèses sur un échantillon suffisant de visiteurs. Si vous réalisez un test sur un échantillon trop petit, vous risquez d’obtenir des résultats biaisés ou non représentatifs.
Solution :
Utilisez des outils comme Optimizely ou Google Optimize pour calculer la taille d’échantillon nécessaire. Plus votre site a de trafic, plus vous pourrez obtenir des résultats rapidement et avec une grande fiabilité.
4. Mesurer les bonnes métriques
Chaque test A/B doit être accompagné de métriques claires qui permettront de mesurer son succès. Les métriques peuvent varier en fonction de ce que vous testez. Si vous testez un bouton CTA, vous mesurerez les clics sur ce bouton. Si vous testez un formulaire de paiement, vous suivrez le taux de finalisation.
Exemple :
Lors d'un test sur un formulaire, vous pouvez mesurer :
- Le taux d’abandon en cours de remplissage.
- Le temps passé à compléter le formulaire.
- Le taux de conversion final du formulaire.
5. Effectuer des tests A/B en continu
Le comportement des utilisateurs change au fil du temps, et ce qui fonctionne aujourd’hui ne fonctionnera peut-être plus dans six mois. Il est donc essentiel de mener des tests A/B en continu pour ajuster et optimiser régulièrement le parcours client.
Exemple :
Une boutique en ligne de mode teste régulièrement différentes versions de sa page d'accueil en fonction des saisons. Ce qui fonctionne bien pendant la période des soldes d'été peut ne pas être aussi performant pendant la saison des fêtes. En ajustant constamment les éléments clés du site, la boutique peut maximiser ses performances tout au long de l'année.
Les tests A/B, un outil indispensable pour identifier et éliminer les points de friction
Les tests A/B sont l’un des outils les plus puissants à la disposition des e-commerçants pour améliorer le parcours client et maximiser les conversions. En testant de manière rigoureuse les différentes hypothèses, vous pouvez identifier les points de friction qui freinent vos clients et les résoudre de manière efficace. De la modification du design des CTA à l'optimisation des formulaires de paiement, chaque ajustement peut améliorer l’expérience utilisateur et augmenter vos ventes.
Cependant, il est important de suivre une méthodologie rigoureuse pour obtenir des résultats fiables. Les tests doivent être continus, mesurés avec précision, et portés sur des éléments spécifiques pour maximiser leur efficacité. En mettant en place un programme de tests A/B bien structuré, vous serez en mesure de transformer les insights en actions concrètes pour optimiser l'ensemble du parcours client.
Plus d'articles
5 façons de générer des prospects via un blog
Avoir un blog de marque ou d’entreprise, c’est chouette, mais vous êtes-vous déjà demandé à quoi ça servait exactement ?
À transformer vos visiteurs en prospects, entre autres ! Et faire de ces prospects des clients, mais ça, c’est une autre histoire… Au-delà de renforcer les liens avec votre communauté et de vous affirmer en tant que marque, votre blog s’avère être un excellent moyen de récupérer des informations sur vos visiteurs. Bref, on vous explique comment s’y prendre !
Les simples curieux qui se rendent sur votre site sont en général prêts à fournir quelques informations personnelles (adresse e-mail, numéro de téléphone…) en échange d’un petit service ou d’un partage de contenus qui puissent les intéresser. La collection de cette data vous permettra de les cibler dans vos ads sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook…) mais aussi de les contacter directement au cas échéant.
Un règle d’or ? Ce que vous proposez en échange du partage d’informations privées doit être facile d’accès, quasi instantané et cohérent avec votre public cible. On vous en dit un peu plus juste en dessous 👇
1. Offrir des guides ou des livres blancs pour générer des prospects via votre blog
Un grand classique du marketing ! Grosso modo, il s’agit de proposer un guide sur un sujet précis (d’une quinzaine à une centaine de pages) en échange d’un partage d’informations. L’utilisateur peut le télécharger après avoir complété un formulaire (les basiques : nom, prénom, adresse e-mail et numéro de téléphone).
Par exemple, Contentsquare, plateforme d’expérience digitale, propose à ses visiteurs un guide reliant big data et industrie automobile contre certaines informations (à noter que le renseignement du numéro de téléphone reste optionnel, afin d’éviter les frictions).
Le fameux guide est téléchargeable depuis l’onglet blog mais aussi depuis une landing page (on apprécie les subtilités des techniques SEO 😉).
Bref, si vous avez du temps devant vous (la qualité du guide doit être au rendez-vous), les livres blancs sont une excellente option pour générer des prospects via votre blog.
2. Proposer un accès exclusif sur votre blog
Si votre blog se positionne en mode conseils et infos en avant-première, rendez le exclusif !
Késako ? S’il fournit de précieux conseils dont (quasiment tous) vos visiteurs auront envie de bénéficier, rendez le accessible via une inscription gratuite. À vous les adresses e-mails, les numéros de téléphone et pourquoi pas même les dates d’anniversaire… Bref, vous trouverez de quoi faire !
En plus de tisser des liens uniques avec vos visiteurs et de renforcer l’aspect communautaire de votre marque, vous agrandirez également votre base CRM.
3. Proposer un accès gratuit à votre service/votre produit sur votre blog
Dans le cas des B2B, proposer un accès gratuit sur votre blog, pour une durée limitée (par exemple 15 jours), pour générer des prospects est un véritable must.
Primo : si les visiteurs de votre blog sont prêts à tester votre service, c’est qu’ils sont déjà un minimum intéressés. Et deuzio : c’est l’occasion rêvée pour rafler de la data. Certains disent “pas de bras, pas de chocolat”, chez JUST, on préfère “pas de coordonnées renseignées, pas d’accès” !
HubSpot, SemRush… Nombreux sont les services usant de cette tactique !
B2C et séduit par la tactique ? À l’image de Nestlé Canada, on propose de recevoir des échantillons gratuits pendant une durée contre des infos ! Pratique, n’est-ce pas ?
4. Proposer de recevoir des catalogues physiques ou numériques
Vous avez des centaines de produits et un catalogue de vos collections ? Comme Ikea, proposez de l’envoyer aux intéressés contre leurs informations. Physique (à envoyer par courrier) ou numérique (par mail), il vous permettra de récupérer des données et de mieux cibler vos communications. Alors, y aviez-vous pensé ?
5. Créer des sondages et des quizz pour rassembler
Une autre façon originale de transformer vos visiteurs en prospects est de proposer des sondages et des quizz sur votre blog. Engageants, interactifs et peut-être plus personnalisés que des simples articles, ils vous permettront d’user de la mécanique assez simple “renseignez votre email pour recevoir le résultat”. Simple et efficace !
Conclusion
Une fois que vous aurez trouvé vos tactiques pour générer des prospects via votre blog, vous pourrez donc relayer ce dernier ou votre landing page via différents médiums type emailing, réseaux sociaux… Et si l’envie vous prend de transformer vos prospects en clients en un clin d’œil, n’hésitez pas à nous faire signe juste ici.
#JUST #GetJUST #Blog #Prospects
Créer une newsletter marketing : 5 tips de la team JUST
Pour certains, la Rolex avant 50 ans, c’est le vrai succès. Pour d’autres, comme nous, c’est plutôt la newsletter marketing pour les entreprises de moins d’un an qui est un must 😉 Blague à part : que vous soyez à la tête d’une petite ou moyenne structure, que vous bossiez au département communication/marketing d’une marque, que vous gériez un blog ou même que vous soyez investi dans une asso, la newsletter est un indispensable dans votre stratégie inbound. Mais par où commencer ?
Dans cet article, l’équipe JUST vous dévoile les nombreux avantages d’une newsletter marketing mais vous fournit aussi 5 conseils pour la lancer. Ou pour la retravailler, au choix !
Newsletter marketing : définition
Grosso modo, une newsletter est un mail envoyé à une liste d’abonnés, clients ou prospects. Il faut bien évidemment que ces derniers se soient inscrits volontairement à votre newsletter ou aient donné leur accord pour la recevoir.
Véritable indispensable à votre stratégie marketing, elle permet de maintenir le lien avec votre communauté et de vous positionner comme expert dans votre domaine.
Les différents types de newsletter marketing
Il existe différents types de newsletters marketing, chacun ayant ses propres objectifs. Communément, on appelle “newsletter” les contenus mail émanant des marques, des entreprises et qui informent le lecteur des actualités, donnent des conseils selon le sujet d’expertise, des bons plans… Cependant, le terme newsletter peut également faire référence à :
- L’email de prospection/acquisition : le but est ici de faire convertir le prospect en utilisateur.
- L’email purement marketing : généralement adressé à un client déjà existant, il a pour but de le pousser à réitérer l’action d’achat. Programme de fidélisation, présentation produits avec CTA…
- L’email de service : c’est celui qui notifie votre client suite à une action menée sur votre site. Commande, mot de passe oublié…
- L’email de relance panier : c’est lorsque votre client, pourtant si bien parti, ne finalise pas son achat. Il s’agit alors de le relancer en lui rappelant les produits qu’il a ajoutés à son panier. On vous donne d’ailleurs dans cet article quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté !
Pourquoi créer une newsletter marketing ?
Minute papillon ! Avant de dégainer votre plus belle plume et de donner de vos nouvelles à votre base, êtes-vous sûr.e de savoir pourquoi vous passez à l’action ?
La newsletter marketing serait le levier d’acquisition le plus performant ! En effet, le cabinet de conseil McKinsey a mené une étude prouvant que son efficacité est 40 fois supérieure à celles des communications Facebook et Twitter.
Besoin d’une autre raison pour vous lancer ? Pour chaque $1 investi dans vos newsletters, le ROI serait de $36. Pas mal, non ?
En fait, une newsletter a surtout pour but de rediriger vos lecteurs sur votre site web. Ainsi, dans un premier temps, elle améliore le trafic de votre site puis dans un second, devient un véritable moyen de conversion. Grâce à de nombreux outils (nous y reviendrons plus tard, c’est promis !) La newsletter permet aussi de suivre de très près votre performance, et ça avec des KPIs bien précis : taux d’ouverture, nombre de clics, nombre de désinscriptions…
Au-delà de l’aspect chiffré, une newsletter est aussi l’occasion d’entretenir le contact avec vos clients/prospects et d’affirmer votre marque.
5 conseils pour créer une newsletter marketing
1. Quels sont les objectifs de votre newsletter ?
Que cherchez-vous exactement à faire avec votre newsletter marketing ? Avant d’établir votre stratégie éditoriale, il est important de définir vos objectifs.
Vos contenus mail peuvent avoir le simple but d’informer et de fidéliser votre communauté. Késako ? La tenir au courant des updates de votre entreprise ou de votre produit, des actualités d’un secteur…
Comme évoqué ci-dessus, une newsletter a bien souvent pour objectif de générer du trafic sur votre site web. Comment ça marche ? Il s’agit d’inciter le destinataire à visiter votre site web en plaçant des liens redirigeant vers votre site.
Une newsletter marketing peut également être un bon moyen de récupérer de la data sur vos prospects. Vous pouvez tout à fait collecter les mails des utilisateurs de votre site web en leur proposant de s’inscrire à votre newsletter. Une technique infaillible que la team JUST a pu observer chez ses marques partenaires est la suivante : proposer un discount (souvent -10%) sur la première commande en échange d’une inscription à la newsletter. Aussi simple que ça ! Sinon, un simple bandeau ou un pop-up sur votre site web incitant à une inscription peut tout à fait marcher.
Que d’objectifs ! Pour finir, si vous voulez en savoir plus sur vos prospects et clients, la newsletter est également une option à considérer. En effet, cette dernière vous permettra d’A/B tester ce qui marche sur votre cible. Qu’est-ce qui fait cliquer cette dernière sur un lien ? Une image, un texte punchy ? Quels thèmes lui plaisent-ils ? Si vous choisissez de segmenter votre audience (par âge, par genre…), vous pourrez aussi constater qu’un contenu attirera un type de personne particulier tandis qu’un autre y restera insensible. Des informations à tirer qui peuvent se révéler intéressantes à décliner sur tous vos autres leviers : site web, réseaux sociaux…
2. Parlons peu, parlons bien : audience et segmentation
On ne parle pas de la même chose ni de la même façon à un client qui s’est déjà fait livrer 5 colis de chez vous et un prospect qui n’a encore jamais passé commande. De même pour une jeune cliente de 19 ans et un lecteur de 60 ans…
Avant de lancer ou de retravailler votre newsletter marketing, il est important de segmenter votre audience. Pourquoi ? Pour mieux faire convertir, tout simplement !
Avant de passer aux choses sérieuses a.k.a la segmentation, définissez vos buyers personas. À quoi ressemble votre cible ? Quel âge ont vos clients ? À quelles problématiques répondent vos produits ?
Une fois que vous aurez dressé le portrait de vos acheteurs type, vous pourrez segmenter votre audience selon les critères de chacun afin d’optimiser vos campagnes CRM.
Selon l’âge, le sexe, la statut du destinataire (client régulier ou prospect) vous pourrez adapter votre offre, vos thématiques, vos messages... Sans oublier de chouchouter vos clients fidèles.
3. Et la stratégie de contenu dans tout ça ?
C’est bon : vos objectifs sont fixés, votre audience est parfaitement segmentée. Mais qu’est-ce qu’on raconte maintenant ? Et comment ? Commençons par le commencement !
L'objet de mail de votre newsletter marketing
Tout d’abord, soignez l’objet de votre mail. Quelques règles d’or pour maximiser votre taux d’ouverture :
- Pas plus de 10 mots ! Le moins, le mieux : autrement votre objet sera coupé, ce qui peut rendre le message moins clair et vous décrédibiliser.
- Le choix des mots : restez simple et évitez l’effet clickbait pour éviter de brouiller le message ou de décevoir vos destinataires. Un objet drôle, énigmatique va certes augmenter votre taux d’ouverture mais à la longue, il va accroître vos désabonnements. Déception quand tu nous tiens…
- La personnalisation : ajoutez le prénom, le nom de votre destinataire pour un effet personnalisé. Et n’hésitez pas à signer votre newsletter d’un prénom : celui du fondateur de votre marque, le vôtre, ou même un fictif. Il est primordial que le lecteur comprenne qu’on s’adresse à LUI et de qui provient le message.
Sans oublier le contenu, bien sûr !
Place maintenant au texte d’aperçu : c’est une sorte de teasing de ce qui se trouve dans votre mail. Un peu comme pour un tweet, vous êtes limité dans le nombre de caractères. Il faut donc rester simple, très simple, en révélez un peu plus à vos lecteurs tout en leur donnant envie de lire. Vous connaissez la méthode KISS (Keep It Simple Stupid) ? Votre nouveau credo pour votre texte d’aperçu, et pour vos newsletter en général !
Concernant le corps de texte, on reste clair, concis et cohérent. Posez-vous la question : “Quelle action veux-je que mon lecteur fasse ?” et gardez toujours la réponse en tête.
Illustrez vos propos avec des images, plus digestes que des simples blocs de texte. Quant aux liens cliquables, insérez-les plutôt sur vos images ou sur des boutons avec des CTA (“la suite”, “voir la sélection” etc).
Dernier conseil : restez fidèle à votre ton, à votre image de marque, peu importe le segment que vous visez. Toujours dans la démarche d’être le plus clair possible et que vos destinataires vous identifient, vous reconnaissent le plus rapidement possible.
4. Quelques outils pour vous aider dans la création de votre newsletter marketing
Soyons honnêtes : impossible d’envoyer une newsletter via Gmail. Pourquoi ? Tout simplement car la plateforme ne permet pas d’envoyer plus de 500 mails par jour. Compliqué, donc, d’utiliser le logiciel si votre de base de données est importante. De plus, lors d’envois à un nombre important de destinataires, vous vous retrouverez facilement dans les spams. Et on ne parle même pas du suivi de la performance de vos envois : il n’est carrément pas faisable via le service de messagerie Google. Cependant, il existe un grand nombre d’outils d’automatisation qui risquent bien de vous aider dans la gestion et la création de votre newsletter !
JUST a sondé ses marques pour savoir quel était leur préféré. Retour sur les quatre qui sont le plus revenues !
HubSpot : L’outil CRM propose une option newsletter. Intéressant pour centraliser toutes vos informations… De plus, HubSpot propose les fonctionnalités classiques des autres logiciels de newsletter, à savoir l’analyse de vos retours clients sur les campagnes. Vous pouvez aussi voir à quel moment de la journée vos lecteurs ont ouvert votre mail (pas mal pour s’améliorer !) et sur quel support il est consulté. Sur le côté design, tout fonctionne en drag and drop. Facile et intuitif, donc, mais difficilement personnalisable à 100% !
MailChimp : Un grand classique dont on a tous déjà entendu parler ! La plateforme comprend un outil CRM, cependant apparemment relativement restreint dans sa version gratuite. Toujours dans sa version freemium, l’envoi des mails via MailChimp est limité à 2000 destinataires. On apprécie cependant l’ergonomie de l’outil et ses templates prêts à l’emploi.
SendinBlue : Frenchy (tout comme nous !), la plateforme est spécialement intéressante dans la mesure où elle offre dans sa version gratuite la possibilité d’A/B tester ! De plus, toujours gratuitement, la plateforme permet d’envoyer près de 300 mails par jour. Un bon début pour se lancer… Mention spéciale à l’outil de segmentation de contacts apparemment très sophistiqué.
Kiliba : Français eux aussi, Kiliba se connecte à votre CMS et automatise vos campagnes marketing. On retrouve dans l’outil plusieurs fonctionnalités : le design automatique (on retrouve plusieurs templates à partir de votre charte graphique importée), des scénarios marketing, des algorithmes de recommandation pour séduire vos clients et enfin une fonctionnalité segmentation client. Tout un programme !
5. Quand envoyer sa newsletter marketing ?
Pour lancer votre newsletter, vous voilà normalement paré.e. Cependant, dernier élément à ne pas négliger : le timing de votre newsletter marketing.
Une étude menée par SendinBlue révèle que côté e-commerce, le moment le plus opportun pour l’envoi de newsletter serait le mercredi à 10h. Précis, n’est-ce pas ?
En effet, le mercredi enregistrait un bien meilleur niveau de score en termes d’ouverture de clics (35% vs 10% le lundi, toujours d’après l’étude menée par SendinBlue). Pour découvrir secteur par secteur le meilleur moment pour envoyer sa newsletter marketing, découvrez l’article HubSpot à ce sujet.
La team JUST espère de tout cœur vous avoir aidé et se réjouit à l’idée de vous lire ! Envie de savoir à quoi ressemble notre newsletter ? Inscrivez-vous juste ici.
5 erreurs d'UX à éviter
À l’heure où plus de 2 milliards de personnes ont déjà commandé en ligne, la concurrence entre e-commerçants semble plus rude que jamais. Parcours d’achat, brand love, engagements, UX, UI… Que de sujets sur lesquels potentialiser pour booster ses ventes en 2023 ! Dans cet article, la team JUST se concentrera sur l’UX. Définition, conseils et erreurs à éviter : suivez le guide.
Qu’est-ce que l’UX ?
Derrière cet acronyme (un peu énigmatique, on vous l’accorde), se cachent les termes “User Experience”. Plait-il ? C’est ce qui englobe la qualité de l’expérience vécue par l’utilisateur de votre site web. L’UX inclut aussi bien l’aspect usabilité/accessibilité que l’impact émotionnel que peut ressentir votre client en naviguant sur votre e-commerce.
Mais comment justement rendre l’expérience sur votre site agréable ? En commençant par éviter le désagréable, pardi ! On vous donne 5 don’t faciles afin de diminuer les frictions ressenties par vos clients. Car qui dit bonne expérience dit hausse du taux de conversion…
Débutants ou experts UX designer, découvrez 5 astuces simples pour éviter les frictions lors de la navigation sur votre site.
5 erreurs d'UX à éviter
1. Faire passer un second plan l’UX mobile
Quand on sait que 60.28% du trafic se fait sur mobile, on se dit qu’on a plutôt intérêt à rendre son UX la plus agréable possible sur ce medium. Et certains l’ont déjà bien compris : nombreuses sont les marques qui développent des applications, plus performantes et rapides qu’une page web (Zalando, Asos, Pimkie…).
Une application de marque relève pourtant les mêmes challenges qu’un site : dans les deux cas, son utilisation doit être simple et claire. Elle permet à l’utilisateur de minimiser ses actions. On oublie donc les manipulations et clics inutiles pour aller droit à l’essentiel.
Au-delà d’offrir la meilleure des expériences à vos visiteurs, un site web mobile friendly a bien d’autres avantages. En effet, il contribue aux bonnes pratiques SEO : Google utiliserait principalement la version mobile d’un site pour l’indexation et le classement.
Besoin d’une dernière bonne raison pour rendre son site mobile first ? Si votre marque est présente sur les réseaux sociaux (mauvais point si non !), vous devez savoir qu’une part de votre trafic leur est dûe. Et admettons-le : rares sont les gens qui scrollent Instagram ou TikTok depuis leur ordinateur… Bref, de votre profil sur les réseaux sociaux au site de votre marque, il n’y a qu’un pas. D’où l’importance de faire passer au premier plan votre UX sur mobile.
2. Rendre la navigation difficile
En moyenne, on estime que la durée de consultation d’une page web est de 52 secondes. Ça fait court, très court… Dès les premières secondes, on essaie donc de retenir l’attention de l’utilisateur. On rend l’info concise et précise et la navigation simple. Pour permettre à vos utilisateurs de naviguer librement, on adopte un sticky menu. Késako ? Il s’agit d’un menu qui sera toujours visible et utilisable par l’user, peu importe où il se trouve sur votre site e-commerce.
Côté ressenti/sentiment de l’utilisateur, on s’assure que le site soit agréable à l’œil : il faut que vos pages, visuellement parlant, soient cohérentes les unes avec les autres. Bref, on évite d’utiliser un design différent à chaque page.
3. Des pages trop longues… ou trop courtes !
Vous l’aurez compris : lisibilité et rapidité sont les maîtres-mots quand on en vient à l’UX.
Les pages trop chargées (en texte et images) sont donc à proscrire : au-delà de rendre l’information confuse, elles augmentent drastiquement le temps de chargement. Sachez donc hiérarchiser les données que vous souhaitez transmettre à l’utilisateur. Trop d’infos tuent l’info !
À contrario, 2 lignes ne pourront répondre aux potentielles questions de vos visiteurs. Pour le référencement et pour tenter d’être le plus précis possible, essayez de densifier vos descriptions et contenus. Vos utilisateurs peuvent décider d’abandonner leur panier car ils ne trouvent pas la réponse à leurs questions. Exemple : ils veulent vérifier la matière d’un pull. Impossible de trouver l’information dans la page produit. Tant pis : ils chercheront leur petite laine chez un autre e-commerçant !
4. Des parasites gênants 🦗
Des pop-ups dans tous les sens, de la musique sans avoir la possibilité (ou difficilement) de l’enlever, une inscription forcée à une newsletter ou à un abonnement, des publicités intempestives… Nous avons tous déjà vécu au moins une fois ce genre d’intrusion et nous savons à quel point elles peuvent être agaçantes. Pourquoi donc en faire cadeau à vos utilisateurs ?
Oubliez donc ce genre de fausse bonne idée et pensez à votre site comme si vous en étiez vous-même un utilisateur. Y resteriez vous plus de 10 secondes ?
5. Un processus de checkout trop long
Toujours dans le chapitre des Grands Énervants, on vous présente les formulaires à rallonge ou les créations de compte client au moment de passer au clic fatidique.
Simplifier l’étape du paiement est un des incontournables d’une bonne UX. Car c’est dommage de perdre des clients si près de but ! La solution ? On optimise pour un checkout simple, rapide et sans friction. Et on oblige surtout pas le client à se créer un compte.
Bonne nouvelle : on en sait quelque chose ! Et on installe notre bouton magique d’achat en 1 clic en quelques minutes seulement. Pour en discuter, rendez-vous juste ici.
Comment transformer un lead en client ?
Vous parvenez à générer des leads ? Toutes nos félicitations ! Mais une fois qu’on a une bonne base de prospects, comment donc les transformer en clients ?
Il s’agit d’un véritable challenge… Le visiteur de votre e-commerce est plus informé (et parfois même sur la réserve) que jamais. L’équipe JUST arrive donc à la rescousse et vous révèle dans cet article 5 astuces pour le faire succomber au clic fatal : celui de l’achat.
Suivez le guide pour transformer vos leads en clients !
Apprenez à connaître votre base de lead
Un conseil qui peut paraître lambda mais que certains mettent parfois de côté ! Peu importe le nombre de fois où vous enverrez des mails à votre base, si vous vous adressez au mauvais prospect ou que vous ne partagez pas les bonnes informations, vos campagnes risquent bien de tomber à l’eau…
Et c’est là que la qualification de lead intervient ! Késako ? Il s'agit d'essayer d’en apprendre un maximum sur vos prospects. Nom, prénom, genre, âge, localisation… Ce type d’information est très facile à récupérer, notamment en les faisant par exemple s’inscrire à votre newsletter (vous connaissez le fameux “10% offerts en consentant à recevoir de nos nouvelles”). Cela vous permettra de savoir lesquels prioriser et comment vous adresser à eux.
Pour catégoriser vos leads, posez-vous ces questions :
- Que recherchent vos leads lorsqu’ils se rendent sur votre site ou sur vos réseaux sociaux ? À quel genre de problématique cherchent-ils à répondre ?
- Qu’est-ce qu’il les a attiré en premier lieu sur votre site ? Quelle publicité, quelle page ?
- Qu’est-ce qui peut éventuellement les gêner dans votre service ou offre (vous pouvez tout à fait leur demander dans un mail de relance panier)
- Qu’est-ce qui peut les motiver à franchir le cap ?
La team JUST vous conseille aussi de bien définir votre buyer persona, si ce n’est pas déjà fait. Derrière cette expression se cache en fait le portrait de votre acheteur idéal. Genre, sexe, situation professionnelle et sociale, réseaux sociaux de prédilection… Cela vous permettra d’avoir une cible bien précise et de pouvoir la partager à vos équipes sales et marketing. Pas de malentendus !
Offrez un discount ou un petit bonus
Recevoir un “truc” gratuitement, ça fait toujours plaisir - qu’il y ait des conditions ou non. Offrir une réduction ou un petit “plus” (exemple : une pochette offerte dès 20 euros d’achat) permettra à votre cible de suffisamment vous intéresser à vous et de passer à l’achat.
Comme l’explique Dan Ariely, spécialiste de l’économie comportementale, l’aspect gratuit marche car “cela provoque du désir chez le consommateur. Si je vous donnais un tout petit morceau de chocolat, ça vous rappellerait le goût de ce dernier. Vous en auriez instantanément envie de plus”.
Bref, titillez les clients avec une offre ! Et n’hésitez pas à jouer la carte de l’exclusivité/du privilège lors de vos communications : usage du prénom, code promo personnalisé…
Optimisez votre site web
À quoi sert un site e-commerce ? À vendre, certes, mais aussi à donner à vos consommateurs toutes les informations dont ils ont besoin. C’est donc un des éléments de votre stratégie de vente à ne surtout pas négliger ! En effet, d’après Forrester, un consommateur interagit en moyenne avec 11,4 éléments de contenus de votre site avant de passer à l’achat. C’est peu : il faut donc se montrer convaincant !
L’étape achat demande souvent une décision basée sur l’info : vos contenus doivent donc être les plus concis, précis possibles afin “d’éduquer” votre consommateur et lui donner une sensation de contrôle.
Cela coule de source mais ajouter des images relève également de l’information : sous tous les angles et avec la possibilité de zoomer, afin que votre prospect n’ait aucune méfiance vis-à-vis de l’article concerné. De plus, les e-shops contenant des photos génèrent en moyenne 94% de vues supplémentaires… Que vous faut-il de plus ?
En plus des classiques photos, vous pouvez illustrer vos articles par tous les moyens possibles : vidéos, graphiques présentant les avantages de vos produits (matériaux, origines…). Plus il y a d’infos, mieux c’est ! Quand on sait que 65% de la population a une mémoire visuelle, ça donne envie d’essayer…
Dans vos visuels, vos textes, positionnez vous en véritable expert : à nouveau avec des graphiques, des vidéos, des avis de professionnels (type “développé notre équipe de dermatologue” pour une marque de crème). À l’ère d’Internet, où les prospects peuvent chercher tous les avis et infos imaginables possible, il est important de savoir les devancer et de répondre à toutes leurs potentielles interrogations afin qu’ils RESTENT sur votre site.
En effet, d’après une recherche menée par Nelson, le contenu type expert est 38% plus efficace dans les conversions que les contenus simplement joliment brandés. What else ?
Donnez de vos nouvelles
Et le plus vite possible ! Par mail, par texto, sur les réseaux sociaux : contactez vos prospects sur tous ces canaux pour multiplier vos chances de les faire convertir. Tips de pro : avec l’automatisation, vous pouvez personnaliser vos messages (avec les prénoms, par exemple) et vos contenus (vous savez normalement ce que veulent vos prospects).
La clé pour relancer ? Le fameux mail de relance panier bien sûr. Du CTA jusqu’à quoi raconter, on vous dévoile nos trucs et astuces juste ici.
Éliminez les frictions
Pour choper de la data, oubliez clairement le moment “achat”. Pour transformer un lead en client, rendez l’expérience la plus simple possible. Et pour récolter des données, préférez plutôt des landing pages, des inscriptions à une newsletter, des concours…
Cependant, quand vos prospects sont à deux doigts de passer commande, ne leur posez pas trop de questions, ne les faites pas trop réfléchir... Minimisez plutôt les champs d’informations et optez pour les connexions en 1 clic. Et surtout, choisissez JUST, l’expérience de checkout en 1 clic qui augmente vos taux de conversion de près de 19% !
E-commerce : comment fidéliser un client ?
Les clients fidèles ou ceux à qui les e-commerçants peuvent dire merci ! En effet, lorsqu’un client a déjà passé commande sur votre site, il a de forte chance de revenir : il a déjà montré un certain intérêt pour vos produits, une volonté de payer pour ces derniers et sait identifier votre marque. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : d’après une étude menée par RJMetrics, c’est près de 43% du chiffre d’affaires d’un e-commerce qui seraient générés par les clients réguliers.
Vous aurez compris : les acheteurs réguliers sont une véritable aubaine. Mais une fois que l’on a pris conscience de leur valeur, comment fidéliser un client ?
La team JUST vous dévoile quelques techniques pour que vos clients reviennent et encore mieux : qu’ils deviennent de véritables ambassadeurs de votre marque !
✅ Offrir une expérience utilisateur impeccable
La base ! Des choses qui peuvent peut-être paraître évidentes mais qui sont toujours bonnes de rappeler.
Ici, l’objectif est que le client se souvienne de son achat chez vous comme une expérience exceptionnelle. Par où commencer ?
📱 Une UX et UI optimisées
Saviez vous que près de 60% du trafic web se fait via mobile ? Il est donc primordial d’optimiser votre parcours client à la fois sur la version desktop de votre site mais aussi mobile. La team JUST aurait même tendance à conseiller de prioriser la version mobile !
S’il y avait un adjectif à choisir pour qualifier une bonne UX, ce seraiy “fluide”. En effet, nos consommateurs nous indiquent que selon eux, un parcours checkout devrait durer moins de 2 minutes. Ça fait court, très court…
Oubliez les fioritures, les infos superflues et privilégiez plutôt les designs simples ainsi que les messages clairs.
Ou optez pour JUST, la solution de check-out en 1 clic 😉 On vous explique tout juste ici.
Revenons à nos moutons : afin d’être certain que votre site est optimisé, n’hésitez pas à sonder vos clients volontaires ou votre entourage pour une séance d’A/B testing. Késako ? L’A/B testing est une méthode scientifique qui consiste à montrer deux pages web à des interrogés et de les sonder afin de voir laquelle convertit le mieux. Efficacité garantie !
Pour clore le sujet de l’UX/UI, gardez en tête que vos clients sont pressés et que vos interactions doivent être les plus fluides et concises possible.
🎁 La livraison offerte
Offrir la livraison à vos clients à partir d’un certain montant peut les motiver à passer à l’action, notamment lorsqu’ils ont déjà passé commande. En effet, une étude menée par University of Florida montre que des frais de livraison offerts peuvent davantage pousser le client à l’achat qu’une simple réduction sur un produit.
Le fait d’afficher l’ETA (la date d’arrivée potentielle du colis de votre client) peut également séduire et faire franchir le cap !
💁 Un service client au top
Les erreurs, ça arrive à tout le monde : une commande qui ne respecte pas les délais de livraison, un article manquant… L’important est de savoir rattraper le coup ! Être le plus réactif possible quant aux réclamations client est primordial si vous espérez un jour les voir à nouveau convertir sur votre site web.
Bref, montrez-vous (ou votre équipe Customer Care) joignable : par téléphone, via un chat (très efficace), une adresse mail, des profils de réseaux sociaux... Une réponse dans la journée ou encore mieux, une solution, saura faire la différence. Lors d’une friction avec un client insatisfait, vous pouvez tout à fait retourner la situation à votre avantage en proposant un code promotionnel applicable lors de la prochaine commande. Le client saura ainsi se montrer conciliant en se sentant privilégié et écouté.
De plus, se montrer disponible vous permettra d’activer des prospects s’ils ont des questions concernant vos produits et modes de livraison.
🤝 Créer un lien
💌 Des communications marketing par mail
Voyez la première commande d’un client comme la première opportunité pour tisser un lien. Un mail de bienvenue personnalisé (avec un prénom par exemple) posera de bonnes bases.
Une newsletter régulière présentant vos actualités de marque ainsi que des discounts “exclusifs” encourageront votre client à passer commande chez vous, à nouveau. Cependant, soyez consciencieux quant à vos offres promotionnelles : il faut qu’elles soient limitées dans le temps. Cela vous permettra de mieux traquer la performance de votre campagne (au bout de combien de temps votre client a-t-il utilisé le code ?) mais aussi de pousser à la vente. Eh oui, lorsque l’on sait que c’est limité, on a plus envie d’en profiter…
Une autre technique que nous affectionnons est celle des relances panier : un mail présentant les produits “abandonnés” qui ne demandent qu’à être achetés… De l’humour, un message personnalisé : cette tactique en fait succomber plus d’un.
📣 Et les réseaux sociaux, dans tout ça ?
La communication avec votre base clients ne se cantonne pas qu’aux e-mails. Vous pouvez ainsi intégrer des boutons redirigeant vers vos réseaux sociaux dans vos newsletters, afin d’agrandir votre communauté.
Sur les réseaux qu’y s’y prêtent (Snapchat, Instagram, TikTok…), n’hésitez pas à directement impliquer vos abonnés dans votre développement. Création d’un nouveau produit, collaboration avec une autre marque : jouez avec les outils de vote et de sondage, osez abuser de CTA pour impliquer et engager votre communauté dans votre développement.
Quand on se sent concerné, on a tout de suite plus envie d’acheter !
💰 Lancer un programme de fidélité
Donnez envie à vous clients de rejoindre votre programme de fidélité en jouant sur la carte de l’exclusivité. L’avantage pour vous ? Collecter certaines données démographiques et grappiller des infos sur leur comportement shopping. Vous pourrez ainsi mieux les cibler, leur proposer leurs produits préférés et leur offrir des discounts afin de les encourager dans leurs prochaines commandes.
La team JUST espère de tout cœur que cet article vous aidera à faire revenir vos clients. Envie de simplifier l’expérience de vos clients afin qu’ils deviennent réguliers ? N’hésitez pas à nous faire signe, on se fait toujours une joie d’aider les e-commerçants.
Blog de marque : nos 5 préférés
Il y a quelques semaines, la team JUST écrivait sur l’importance de tenir un blog en tant que marque. Améliorer son référencement, construire une relation de proximité avec ses clients et enfin se donner une certaine crédibilité : on ne cite pas toutes les bonnes raisons de dégainer sa plume !
Avant de se lancer ou de justement continuer dans sa lancée, on vous révèle nos blogs de marque préférés. Experts dans leur domaine, admirablement bien écrits, ils font partie de ceux qui marchent et qui donnent envie de lire toute la sainte journée !
C’est parti ?
Oh My Cream, le blog des skincare addicts
Votre e-commerce vend des soins et de la cosméto ? Il se pourrait que le blog d’Oh My Cream soit un vivier d’inspirations ! Tout se passe dans la partie “conseils”. Présentation de marques partenaires, routines beauté, zoom sur des personnalités pointues et leurs habitudes make-up… On apprécie la richesse et la diversité des contenus du blog de la digital native brand. Mention spéciale à la série “Dans la salle de bain de…” dont on raffole chez JUST !
👉 Découvrir le blog d’Oh My Cream
Le blog de Puissante a.k.a les conseils sexo comme ceux d’une copine
Guide, bien-être, libido, sexualité positive : chez Puissante, on aborde tout, et sans complexe. On aime tout spécialement le ton employé, bienveillant, franc mais jamais infantilisant. Alimenté toutes les semaines ou presque, ce blog de marque est une véritable inspiration pour les e-commerçants branchés self love. Et une vraie mine d’infos pour toutes celles.ceux qui se posent des questions ou qui veulent en apprendre plus sur leur sexualité !
👉 Découvrir le blog de Puissante
Flotte, le blog des “pluiviophiles”
C’est ainsi que la marque de cirés 2.0 appelle ses fans ! Le blog de Flotte couvre un tas de sujets, souvent reliés à sa marque mais aussi à l’outdoor, au pratique et à la mode. On y trouve aussi de beaux papiers sur le voyage, comme celui de Charlotte, qui a pu expérimenter un vrai sentiment de coupure en Mongolie.
On apprécie beaucoup aussi le côté “backstage” de la marque, qui nous raconte ses secrets de fabrication et nous file des conseils d’entretien.
Une thématique très niche en soit, mais qui a l’avantage de cibler un lectorat bien précis.
Glossier : quand le blog devient marque
Quand on lance sa marque suite à un blog, c’est que ce dernier fait clairement de l’effet ! Glossier, c’est d’abord l’histoire d’Emily Weiss, ex-CEO de la marque. La jeune femme, travaillant la journée chez Vogue US, lance le blog Into The Gloss en 2010. Elle l'alimente la nuit, entre 4 heures et 8 heures du matin (elle en a, n’est-ce pas ?).
Le blog est surtout apprécié pour ses interviews et leur section “Top Shelf” (haut d’armoire), où les interrogées révèlent ce qui se trouve dans leur placard de salle de bain. 2 ans plus tard, c’est près de 200 000 utilisateurs mensuels qui lisent Emily !
En 2014, la blogueuse finit par lancer sa propre marque de cosmétique autour de son blog : Glossier. C’est un véritable succès : aujourd’hui, près d’une femme sur deux connaît Glossier aux États-Unis. Bref, chapeau bas à Emily et à son blog, qui continue d’être animé et qui met aujourd’hui en avant (entre autres) les produits Glossier.
👉 Découvrir le blog de Glossier
Mina Storm, le blog qui parle dessous et body positivism
C’est que le bien-être fait couler l’encre ! Minute papillon : comment une marque de lingerie peut-elle vraiment aborder des sujets de self care ? En se positionnant comme LA marque confortable et body positive, pardi !
Sur le blog de marque de Mina Storm, on trouve un tas de conseils pour choisir la bonne taille de soutien-gorge et pour se sentir bien dans sa peau au quotidien. Bref, ça parle no bra, neo bra et injonctions sociétales faites aux femmes. De beaux sujets, écrits de la patte si propre à Mina Storm et des mots-clés “niche” qui savent attirer un public ciblé !
👉 Découvrir le blog de Mina Storm
Et vous, c’est quoi votre blog préféré ? Rencontrons-nous pour en discuter !